Vers la fin de l'année 1930, j'eus d'après le diagnostic médical une attaque de paralysie. Ce matin-là, j'étais allée au salon pour m'y vêtir, parce que cette chambre était la mieux chauffée; et pendant que je m'occupais du calorifère, je tombai soudain et ne pus me relever. Personne ne vint m'aider, car je vivais seule dans mon appartement et n'avais plus la force d'appeler au secours en frappant sur le plancher. Je n'avais pas fini de m'habiller, et je restai étendue par terre dans cette chambre qui devint toujours plus froide après que le calorifère se fut éteint. Le troisième jour, la femme de ménage arriva et ne pouvant se faire ouvrir, elle appela mes voisins, qui s'étaient déjà étonnés de pas m'entendre. En présence d'un agent de police, on força la porte de mon appartement, et l'on me trouva couchée sans connaissance, entourée de plusieurs chaises que j'avais renversées en voulant me relever. On fit tout de suite venir le médecin qui diagnostiqua une attaque et dit qu'il craignait aussi une pneumonie.
Mon fils de Berlin qu'on avait immédiatement averti par téléphone, fit appeler une praticienne de la Science Chrétienne qui entreprit tout de suite le traitement. Quand mon fils arriva le lendemain, il congédia le docteur en lui expliquant que Dieu était notre seul médecin, parce que nous étions adhérents de la Science Chrétienne. Grâce au travail consacré de la praticienne, je fus préservée de la pneumonie; et outre je fus guérie de blessures très douloureuses dans le dos. Pendant quelques mois ma fille d'Amérique, qui avait fait de grands sacrifices pour venir ici, prit soin de moi et me soutint par des explications et des passages empruntés aux œuvres de notre Leader, Mrs. Eddy.
La paralysie se guérit lentement, mais la présence constante de la Vérité et de l'Amour divin, et le pouvoir guérisseur du Christ, se manifestèrent. Au début j'avais un côté paralysé et ne pouvais parler; mais au bout de quelques semaines je pouvais causer avec ma famille et mes amis; et quatre mois plus tard je pus de nouveau monter et descendre deux étages et faire de petites promenades.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !