C'est avec joie et reconnaissance envers la Science Chrétienne que je témoigne de la belle démonstration obtenue grâce à la Vérité. Quand notre fillette se fut cassé le bras, je me soumis aux exigences de la loi qui rend l'assurance infantile obligatoire, et fis venir le docteur. Après avoir examiné la petite, il me dit de la conduire à l'hôpital pour la faire radiographier, et nous y allâmes le jour même. Le lendemain, au reçu de la radiographie, le docteur me fit aller vers lui et me dit que vu la gravité du cas et ses complications — l'os était brisé près du coude et présentait des fissures — il lui était impossible de se charger d'une chose aussi dangereuse. Il faudrait une opération et plusieurs radiographies pour s'assurer que l'os reprenait sa place normale. Après m'avoir dit que l'enfant souffrirait beaucoup, le docteur ajouta: « Je sais, madame, que vous êtes Scientiste Chrétienne; mais n'allez pas appliquer la Science Chrétienne pour guérir le bras de cette enfant: elle resterait estropiée toute sa vie. Il vous faut la conduire sans délai à l'Hospice de l'Enfance. Elle en aura pour six à huit semaines, et je ne puis même pas vous assurer que tout réussisse. » Je dis au docteur que je ne pouvais conduire ma fillette à l'Hospice sans consulter son père.
En sortant de chez le médecin, j'allai au téléphone et demandai de l'aide à une praticienne qui m'expliqua que les parents sont libres de faire traiter leurs enfants selon leurs convictions religieuses lorsqu'il n'y a pas contagion. Nous savions que la Science Chrétienne est merveilleuse et nous aide dans n'importe quelles circonstances; que Dieu peut tout et qu'il n'y a en Lui ni accident ni fracture. Aussi est-ce avec un cœur plein de joie que nous rentrâmes à la maison, nous réjouissant de la belle démonstration qui allait se faire. La douleur cessa tout de suite; il n'y eut ni bandage ni pansement, le bras fut simplement soutenu par un mouchoir servant d'écharpe. Trois jours plus tard, ma fillette jouait du piano. Dix jours après l'accident, le docteur vint prendre de ses nouvelles. Je lui dis immédiatement que l'enfant était à la maison et que j'avais eu recours à la Science Chrétienne. Il en parut très surpris et me dit qu'il déclinait toute responsabilité. Il m'assura que la fillette ne pourrait plus faire certains mouvements. Je lui répondis qu'en effet je prenais sur moi toute la responsabilité, et je me dis: « Dieu seul est responsable. » Peu de temps après, le docteur me délivra un certificat permettant à la fillette de retourner à l'école, ce qu'elle fit avec joie. Le bras fracturé était aussi fort que l'autre et l'enfant pouvait facilement le mouvoir en tous sens.
Pour rendre témoignage de cette guérison, j'ai attendu que la visite médicale scolaire du printemps fût passée afin d'avoir l'opinion de ce même docteur. Lorsque vint le tour de ma fillette, il examina son bras à fond, lui faisant faire tous les mouvements possibles; puis il lui dit: « Tu diras à ta mère que c'est magnifique; tu es complètement guérie. Je ne m'attendais pas à une chose pareille. »
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