[Extrait de la Christian Science Sentinel du 26 mai 1934]
Nous sommes heureux d'annoncer la fusion de deux filiales de L'Eglise Mère dans le New-Jersey: Première Église du Christ, Scientiste, Weehawken, et Première Église du Christ, Scientiste, West New-York. Les églises de ces organisations, qui n'en formaient qu'une à l'origine, sont à moins de deux kilomètres l'une de l'autre et l'on envisage maintenant la construction d'un nouvel édifice situé à mi-distance. La fusion s'est accomplie pour le bien des deux églises et dans l'intérêt de la Cause; aussi les membres sont-ils heureux de ce pas progressif.
Dans l'Amérique du Sud, on a pu entendre pour la première fois une conférence en allemand sur la Science Chrétienne, faite à Buenos-Ayres, Argentine. La troisième tournée de conférences en Amérique du Sud vient de se terminer; à Buenos-Ayres, six conférences y compris celle dont nous venons de parler et une conférence de midi, ont été faites par un membre du Conseil des Conférences de la Science Chrétienne. Par la suite, aux réunions du mercredi soir, plusieurs personnes mentionnèrent des guérisons résultant de ces conférences.
Depuis que la Christian Science Sentinel a publié le 28 avril 1934 certains renseignements sur la nouvelle Maison d'Édition, nous avons su que d'autres pays encore étaient représentés par des matériaux employés pour la construction de l'édifice. L'Australie a fourni le chêne soyeux qui, travaillé en Angleterre, forme les panneaux du vestiaire réservé aux messieurs; on accède à cette pièce par la salle de réception située au rez-de-chaussée de la Section « A. » Les constructeurs ont employé beaucoup d'acier belge, et du marbre noir venant aussi de Belgique, mais acheté aux États-Unis. Ce marbre provient de Mazy, à cinquante kilomètres environ au sud-est de Bruxelles; il forme la base des murs du grand vestibule, qui sont en travertin rose de provenance italienne.
C'est également l'Italie qui a fourni quatre autres espèces de pierres ou de marbres. Le travertin rouge, comme le travertin rose, a été extrait de carrières situées près de Sienne; le vert antique étoilé, le porphyre et le travertin de Bagni, viennent des environs de Rome. Les dalles du grand vestibule sont en travertin de Bagni, avec base de marbre belge noir. Sous l'inscription commémorative placée dans le vestibule se trouvent deux plaques de marbre de provenance portugaise.
Les bureaux particuliers des Administrateurs de la Société d'Édition ont des panneaux de noyer d'Italie, achetés et travaillés en Angleterre. Les lustres et les lampes de la bibliothèque viennent d'Allemagne. Les matières isolantes, bien qu'achetées sur place, sont originaires des îles Bahama et du Canada. L'asphalte provient de la Trinité, et les fibres brutes qui servirent à faire les cordes employées pendant la construction venaient des Philippines.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 2 juin 1934]
On a fait paraître l'année dernière à Francfort, Allemagne, une série de manuels contenant des études sur les pays étrangers. Le tome 6, intitulé « Étude sur l'Amérique, » a cette remarque au sujet du Monitor: « The Christian Science Monitor est un journal dont l'organisation est excellente; il est très bien informé, fort répandu à l'étranger, et s'efforce de cultiver un esprit international. »
Nous trouvons un autre commentaire impartial touchant le Monitor dans le discours du ministre de Chine à Londres, qui s'est fait entendre par radio il y a une année environ. Voici ses paroles: « Lisez le Times, le Manchester Guardian et The Christian Science Monitor— trois journaux de tout premier ordre; lisez les articles écrits par leurs correspondants de Mandchourie. »
Le Bureau européen s'exprime comme suit au sujet des annonces du Monitor: « Le volume des annonces transmises par le Bureau européen s'est magnifiquement maintenu en 1933, malgré les nouvelles barrières économiques et les restrictions monétaires adoptées par les nations qui s'efforçaient d'appliquer la doctrine d'après laquelle un peuple devrait se suffire. The Christian Science Monitor, qui soutient que les hommes et les peuples sont solidaires les uns des autres, a surmonté ces barrières pour parvenir à des résultats remarquables. En Grande-Bretagne, le nombre de ceux qui ont inséré des annonces dans le Monitor a été plus grand que jamais. »
Le rapport auquel nous empruntons ce passage souligne aussi l'augmentation des annonceurs nationaux — fabricants ou grossistes — et les nouvelles firmes de premier ordre qui sont venues s'ajouter à une liste déjà belle. La série du Progrès — six numéros du Monitor publiées en novembre 1933—contenait cent treize colonnes d'annonces britanniques, ce dont nous pouvons féliciter les travailleurs se rattachant à la section des annonces du Bureau londonien. Le Monitor du 2 décembre 1933 renfermait cinq cent trente et une annonces de firmes allemandes; et les vingt colonnes occupées par ces annonces représentaient une augmentation de vingt-cinq pour cent sur les chiffres de l'année précédente; aussi le Bureau berlinois du Monitor mérite-t-il également des félicitations. Dans d'autres pays européens, la publicité faite par les détaillants et les grossistes s'est aussi considérablement accrue. Le volume des annonces a sans cesse augmenté dans toutes les contrées ne parlant pas l'anglais.
Le travail fait pour augmenter la circulation de nos périodiques, y compris le Monitor, s'est poursuivi et développé non seulement en Grande-Bretagne, mais dans des pays parlant une langue autre que l'anglais — Allemagne, Hollande, Norvège, Suède; et l'Inde, avec Calcutta, figure depuis peu sur la liste des contrées qui prennent part à ce travail. En novembre 1933, les six numéros du Progrès, qui commémoraient le vingt-cinquième anniversaire du Monitor, reçurent un accueil enthousiaste dans toute l'étendue de la Zone européenne, éclipsant les éditions spéciales précédentes au double point de vue de l'intérêt et de la vente. Les commandes vinrent non seulement des pays où la Science Chrétienne est largement représentée, mais de régions moins centrales telles que la Pologne, la Tchécoslovaquie, l'Inde, l'Afrique et les Indes Néerlandaises.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 9 juin 1934]
A partir du 25 novembre 1933, la Sentinel commença la publication d'une série d'Avis décrivant les fonctions des divers bureaux qui constituent les rouages administratifs de L'Église Mère. Le premier exposé se rapportait au Secrétariat, le second (3 février 1934) au Bureau d'Histoire et de Documents, le troisième (19 mai 1934) au Délégué à la Presse. Mais sur ce dernier chapitre il y avait tant à dire qu'il fallut remettre à plus tard la description de l'activité radiophonique et des causeries faites à la demande d'églises, d'écoles et d'universités qui désirent entendre parler de la Science Chrétienne.
Touchant la radiophonie, les Directeurs de L'Église Mère ont décidé que les Délégués à la Presse s'occuperont de tous les programmes Scientistes Chrétiens partant des studios, tandis que les églises seront responsables de la diffusion de leurs cultes et de leurs conférences (Sentinel du 24 octobre 1931). Les Délégués à la Presse ont fait preuve d'une grande activité en ce qui concerne divers genres d'émissions radiophoniques, dont voici le détail:
(1) Séries journalières ou hebdomadaires données à heure fixe; l'émission commence et se termine par de la musique; elle comprend des cantiques lus ou chantés, et la lecture d'un choix de passages pris dans la Bible et dans les publications autorisées de la Science Chrétienne.
(2) Sur invitation, participation à une série de radiodiffusions organisées par d'autres groupes; dans ce cas, le programme Scientiste Chrétien comporte quelques-uns des éléments mentionnés plus haut, et parfois une allocution originale préalablement approuvée par le Chef des Délégués à la Presse, à Boston.
(3) Programmes de « l'Église aérienne » attribués à l'église de la Science Chrétienne par le Columbia Broadcasting System, ce qui s'est produit cinq fois le dimanche après-midi pendant la saison dernière. Dans les cas de ce genre, les cantiques ont parfois été chantés par un quatuor exercé; les citations corrélatives ont été lues dans la Bible et les ouvrages de Mrs. Eddy; on a pu entendre une allocution préparée d'avance et approuvée par les Directeurs de L'Église Mère; chaque programme a été précédé et suivi d'un morceau de musique approprié aux circonstances.
(4) Aide donnée aux églises qui le demandent en ce qui concerne la radiodiffusion de leurs cultes et conférences, ou l'annonce radiophonique de conférences prochaines sur la Science Chrétienne. Par exemple, en Australie, plusieurs conférences qui devaient avoir lieu dans l'État de Victoria furent annoncées par trois postes émetteurs au moyen de dix-neufs messages durant chacun une ou deux minutes. L'intérêt qu'excitèrent ces annonces et d'autres formes de publicité, y compris vingt-huit insertions dans les journaux, fut tel qu'une quantité de non-Scientistes assistèrent aux conférences; onze journaux consacrèrent plus de vingt-cinq mètres de leurs colonnes aux comptes rendus des conférences, publiées in extenso dans quatre quotidiens; et il ne fut pas possible de satisfaire tous ceux qui, de près comme de loin, demandaient ces comptes rendus.
(5) La radiodiffusion de trois transcriptions électriques sur la Science Chrétienne qui durent chacune un quart d'heure; préparées par Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, ces transcriptions ont été employées des centaines de fois avec succès aux États-Unis et au Canada. Leur radiodiffusion a provoqué bien des témoignages de reconnaissance dont quelques-uns venaient d'invalides et de personnes habitant des endroits écartés. C'est ainsi qu'un monsieur dont la femme est Scientiste Chrétienne écrivit que le message apporté par une transcription (No. 1, Questions and Answers concerning Christian Science) l'avait frappé au point qu'il ne pouvait s'empêcher d'exprimer sa gratitude. Après avoir parlé de l'aide qu'il avait reçue de sa femme et du bien que lui faisait la lecture des publications de la Science Chrétienne, il ajoutait: « Mais si je n'avais jamais entendu parler de la Science Chrétienne, le dialogue radiophonique entendu ce matin m'eût inspiré le désir d'en apprendre davantage à ce sujet. Il était extrêmement instructif et je crois qu'il sera plus efficace que tout autre moyen pour faire connaître à des milliers de personnes ce qu'est la Science Chrétienne. »
En 1933, les Délégués à la Presse ont sur invitation donné cinquante-trois causeries concernant la Science Chrétienne à des groupes de non-Scientistes. Ceci représente une augmentation sensible sur le chiffre de l'année précédente. Il n'y a que quelques années qu'on commença à faire ces causeries pour répondre à des demandes sincères et bienveillantes. Ceux qui les ont données ont souvent été priés de prendre part une seconde fois à une série de causeries sur la religion.
Les allocutions sont de longueurs différentes selon le temps mis à la disposition de l'orateur. Si elles ne suivent pas un texte déjà publié ou approuvé, elles doivent être soumises d'avance au Chef des Délégués à la Presse, à Boston. Dans la règle, les questions ne sont pas admises à ces séances, à moins que ce ne soient des questions d'ordre; par contre les orateurs répondent volontiers aux questions qui leur ont été présentées d'avance par écrit. Jusqu'ici les auditoires comptaient au minimum quelques assistants et au maximum deux cents personnes environ. Seize causeries eurent lieu en Grande-Bretagne, trois en Écosse, une en Suisse, deux au Canada, trente et une aux États-Unis. Vingt-deux s'adressaient à des groupes se rattachant à des églises, et plusieurs à des groupes de l'Union Chrétienne des jeunes gens. Les autres causeries se firent au troisième Forum des religions, Université de la Californie méridionale; à l'Université de Tampa, Floride; à l'École supérieure de Commerce de Bowling Green, Kentucky; pour le Groupe du Forum Wesleyen à l'École normale d'État, Mt. Pleasant, Michigan; les étudiants du cours de Philosophie religieuse à l'Académie de Bloomfield, New-Jersey; les étudiants de Drew Theological Seminary, Madison, New-Jersey; les étudiants du cours de religion à Adelphi College, Garden City, Long-Island, New-York; le mouvement des Étudiants chrétiens de Westminster College, Londres, Angleterre; les étudiants en théologie de l'Université de Bâle, Suisse.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 30 juin 1934]
« Les soleils et les planètes enseignent des leçons sublimes » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 240); « interprétés spirituellement, les rochers et les montagnes représentent des idées solides et grandes » (ibid., p. 511); et la Vie éternelle, avec « sa beauté, sa grandeur, son ordre, » n'est-elle pas symbolisée par l'infaillible retour du printemps?
L'atmosphère de guérison sciemment maintenue aux Sanatoriums des Associations de Bienfaisance de la Science Chrétienne est continue, et nous savons qu'elle attire plus que toute autre chose les hôtes ou les visiteurs; mais chaque saison — printemps, été, automne, hiver — offre encore une série d'attraits variés. Ces temps-ci le Sanatorium de Chestnut Hill (Massachusetts) s'embellit de jour en jour, et l'on apprécie ce déploiement de beauté. Dès le premier printemps et durant tout l'été, les arbres, les fleurs, les bosquets, la mousse et les gazons forment un riche ensemble de couleurs. Au moment où nous écrivons, la belle floraison parfumée des magnolias, des cerisiers et des pommiers prend fin; par contre, les églantines jaunes, les tulipes, les jonquilles, les lilas, les iris, les pensées et bien d'autres jolies plantes tapissent les rocailles, bordent les gazons ou embellissent les terrasses; ce sont ces massifs et la serre du Sanatorium qui permettent de fleurir abondamment les salons, les salles de récréation, les salles à manger, les bureaux et les corridors de tous les bâtiments. Dans le parc vont s'épanouir les rhododendrons, les pivoines, les seringas et plusieurs espèces de roses.
Quelle inspiration pour ceux qui ont le temps et le désir de contempler les réalités dont ces choses ne sont que le symbole! Ils ne se lassent pas d'apprécier la beauté s'exprimant avec une telle abondance dans les jardins et les bâtiments des institutions charitables de L'Église Mère.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 7 juillet 1934]
Nous avons parlé ici même de diverses œuvres qui s'accomplissent au sein du mouvement de la Science Chrétienne; mais nous n'avons pas dit grand-chose touchant les conférences qui doivent être régulièrement organisées par chaque église, comme l'a prévu Mrs. Eddy. En 1898, notre Leader prit plusieurs dispositions importantes concernant son Église et le mouvement de la Science Chrétienne; ce fut alors qu'elle établit le Conseil des Conférences.
Ce Conseil comprenait au début cinq conférenciers, nombre qui s'est graduellement accru jusqu'à atteindre et dépasser son quintuple il y a quelques années. D'aucuns remarqueront peut-être que les membres du Conseil des Conférences dont la liste a été publiée en juin pour l'année commençant le 1 juillet 1934 ne sont pas aussi nombreux que précédemment; ce fait n'implique pas qu'on doive donner moins de conférences sur la Science Chrétienne, mais signifie qu'au cours des deux dernières années, on a fait moins de conférences.
Si l'on réfléchit à la tâche des conférenciers telle que la détermine le Manuel de l'Église, on s'aperçoit que les conférences représentent une des importantes activités de notre église; et si l'on songe à l'augmentation des filiales —églises ou sociétés — qui s'est produite au sein de notre mouvement depuis 1898, on voit la raison pour laquelle les conférences et par conséquent le nombre des membres du Conseil se sont multipliés.
Dans le Manuel de L'Église Mère, l'Article XXXI, Section 2, contient ce Statut: « Il est du devoir du Conseil des Conférences de faire entrer dans chaque conférence une réponse vraie et juste aux discussions publiques attaquant la Science Chrétienne, et de témoigner des faits concernant la vie du Pasteur Émérite. » Un autre Statut faisant partie du même Article implique que ceux qui ont écouté une conférence devraient « partir contemplant la vérité » et « avoir l'occasion de se retirer méditant tranquillement sur ce sujet. » Chaque église filiale désirera naturellement rendre témoignage à la vérité en se servant du moyen que notre Leader a prévu, et le faire aussi fréquemment que la sagesse l'indique. Les églises donnent obligatoirement une conférence par année, mais elles peuvent en avoir davantage. Autrefois L'Église Mère donnait annuellement deux conférences dans l'édifice des cultes. Ce nombre fut doublé; puis on y ajouta une série et enfin deux séries de conférences suburbaines, une en automne et l'autre au printemps. Ces conférences ont lieu dans des localités voisines de Boston et n'ayant pas encore d'église filiale. L'Église Mère fait aussi donner chaque année deux conférences de midi dans le quartier des affaires, et une conférence au pénitencier de Charlestown, où l'Église maintient des cultes réguliers.
Les Directeurs de L'Église Mère s'intéressent beaucoup au travail du Conseil des Conférences; ils sont toujours prêts à donner des directions pleines d'amour, et leur appui augmente l'efficacité des tournées de conférences. Celles-ci apportent aux filiales même les plus lointaines un message qui répond à ce que Mrs. Eddy exprime avec tant de discernement dans sa lettre adressée au Conseil des Conférences (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 248): « Vous allez affronter l'ennemi avec un regard plein de bonté, avec la religion et la philosophie du labeur, du devoir, de la liberté, et de l'amour; vous allez défier l'indifférence universelle, le hasard et les credos. Votre plus haute inspiration se trouve auprès du Principe divin et dans l'expression scientifique de la Vérité. » A cette époque-ci comme en tout temps, on ne saurait trop répandre « la religion et la philosophie du labeur, du devoir, de la liberté et de l'amour, » ainsi que « l'expression scientifique de la Vérité. »
Les églises filiales constatent qu'une Salle de Lecture au rez-de-chaussée, avec vitrines sur la rue, est un excellent moyen de faire remarquer au public la littérature de la Science Chrétienne et les vérités qu'elle contient. Certaines Salles de Lecture qui ne sont pas au rez-de-chaussée mais donnent sur une grande artère, ont obtenu de bons résultats par l'installation de vitrines où ces écrits sont exposés. Depuis neuf mois environ, Neuvième Église, Londres, Angleterre, a fait aménager une vitrine pour sa Salle de Lecture. A partir de ce moment, la bibliothécaire a noté l'augmentation sensible des demandes de renseignements touchant la Science Chrétienne et ses publications.
La vitrine était arrangée depuis quelques jours lorsqu'une femme vint demander si elle pouvait acheter le quotidien mis en montre et contenant une annonce qui lui aiderait probablement. Elle acheta le Monitor, se présenta avec succès pour la place en question, et fréquenta dès lors régulièrement la Salle de Lecture. Une jeune fille entra dans le bureau de la bibliothécaire disant qu'elle venait de lire des textes exposés dans la vitrine et désirait savoir si elle trouverait les mêmes livres dans la section destinée aux lecteurs. Elle s'installa dans cette salle pour étudier et méditer; elle y amena plus tard une amie, et maintenant toutes deux étudient sérieusement la Science Chrétienne et assistent aux cultes. A Noël, une jeune Allemande que le mal du pays rendait fort triste, avait tenté de se rendre au culte d'une église où elle espérait trouver du réconfort; mais on lui dit qu'il n'y avait pas de culte ce jour-là. Passant devant la Salle de Lecture de la Science Chrétienne, elle vit les publications placées dans la vitrine et les lumières à l'intérieur; ce fut son premier contact avec la Science Chrétienne. Après avoir examiné pendant quelques minutes les écrits exposés, elle entra dans la Salle de Lecture et se mit à lire Science et Santé avec la Clef des Écritures. Cela lui aida tellement que dès lors elle vint tous les jours étudier avec zèle à la Salle de Lecture, jusqu'à l'époque où elle put retourner en Allemagne. Mais avant de partir elle acheta un exemplaire du livre de texte qu'elle envoya à ses parents, auxquels elle fit part du bonheur récemment trouvé.
Première Église, Londres, dont la Salle de Lecture a également des vitrines, signale aussi des résultats intéressants. Une dame venant de Suisse dit à la bibliothécaire qu'en attendant l'omnibus, elle s'était trouvée pendant dix minutes vis-à-vis de la Salle de Lecture et qu'elle avait observé avec un vif intérêt différentes personnes lisant les publications mises en vitrine. Pendant la journée ou la soirée, il s'écoule rarement une minute sans qu'on voie une ou deux personnes s'arrêter pour lire, et souvent cinq ou six passants examinent les écrits exposés. Plusieurs entrent dans la Salle de Lecture et demandent parfois tel exemplaire de la Sentinel ou d'un autre périodique contenant un passage qui leur a fait entrevoir une vérité pleine d'intérêt.
En une certaine occasion, un homme entra dans la Salle de Lecture de Neuvième Église, Londres; la bibliothécaire lui expliqua le but de la Salle de Lecture, où il trouverait toutes les publications autorisées de la Science Chrétienne. Il dit alors: « En réalité, je viens pour lire l'article intitulé: ‘Dieu, le seul Pouvoir,’ article que j'ai vu dans la vitrine. » La bibliothécaire s'empressa de lui trouver ce qu'il demandait; mais le visiteur ne s'en tint pas là; il poursuivit son étude et apprit à connaître le livre de texte de la Science Chrétienne. Une autre fois, on vint demander à la bibliothécaire certain numéro de The Christian Science Monitor, à cause d'une gravure que l'acheteur avait remarquée en devanture. Au premier abord, il montra peu de sympathie pour la Science Chrétienne, attaquant même ce qu'il croyait être cette Science. Mais l'entretien qu'il eut avec la bibliothécaire se poursuivit à l'amiable, et en quittant la Salle de Lecture, il éprouvait de la reconnaissance et ses vues sur la Science Chrétienne s'étaient modifiées.
Dans toute l'étendue du Champ, les bibliothécaires des Salles de Lecture ont de précieuses occasions d'aider ceux qui sont éprouvés, abattus, isolés, comme aussi ceux qui ont vu la lumière révélée dans les enseignements de Mrs. Eddy; et les heureux résultats de leurs efforts consacrés méritent assurément bien des louanges.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 28 juillet 1934]
La Sentinel du 17 février contenait un avis montrant les bienfaits qu'apporte au Scientiste Chrétien la qualité de membre d'une église. Par la suite, les Directeurs de L'Église Mère reçurent plusieurs lettres exprimant de la gratitude au sujet de cet exposé. L'un des correspondants mentionnait une expérience qu'il croyait pouvoir être utile à d'autres personnes. Lorsqu'il entreprit les premières démarches pour devenir membre d'une église filiale, il était, écrit-il, passablement intimidé à la pensée de l'examen que lui ferait subir le conseil de l'église; mais lorsqu'il se trouva devant ce conseil, il vit que ses craintes n'avaient aucune base, car les examinateurs montrèrent beaucoup d'amour. Voici comment il s'exprime: « On m'amena doucement à une appréciation plus grande de notre Leader, Mrs. Eddy, à une meilleure intelligence de ce qu'implique le soutien de notre Cause. Le développement que me valut cet examen me permit d'atteindre un niveau bien supérieur dans la démonstration journalière de la Science Chrétienne; il me montra les progrès à faire et la joie qu'on trouve en prenant part au travail du mouvement. »
Incidemment, l'auteur de la lettre déclare qu'il ne fut pas admis à cette époque, mais qu'on l'encouragea à renouveler sa demande au bout d'un certain temps. Il prit la recommandation en bonne part et devint finalement membre de l'église. Par la suite, il fit des démarches pour entrer dans L'Église Mère et fut accepté; puis il continua ses progrès en suivant le cours donné par un professeur autorisé de la Science Chrétienne. Il eut plus tard le privilège de servir son église filiale en qualité de Lecteur. Il termine sa lettre en disant qu'il a toujours apprécié les directions pleines d'amour reçues lorsqu'il se présenta pour la première fois devant ceux qui devaient l'examiner; et jamais il n'a regretté que les membres du conseil des directeurs lui eussent proposé d'attendre et de croître en compréhension, car ceci l'avait poussé à faire de plus grands efforts pour progresser.