En 1916, pendant la guerre, une balle me blessa à la tête, me causant de grandes souffrances. J'eus recours à plusieurs docteurs, mais n'obtins qu'un soulagement temporaire. Pour finir, je me rendis chez un spécialiste de Londres; j'étais sûr qu'il pourrait m'aider, mais à mon grand désespoir il me dit que la médecine était impuissante dans mon cas. D'après lui, j'aurais encore pu m'adresser à un « suggestionneur, » mais j'étais découragé et ne comptais plus sur l'opinion des docteurs.
En 1919, je retournai en Malaisie où je m'occupai de nouveau de la culture du caoutchouc. J'avais repris le travail depuis peu de temps lorsque j'eus une dépression nerveuse; le docteur me dit alors que le climat de l'Orient ne me convenait pas et qu'il fallait rentrer en Angleterre.
Le régisseur de la plantation était Scientiste Chrétien; il me demanda si je voulais avoir recours à la Science Chrétienne, qu'il savait capable de me guérir. Je lui répondis que je voulais essayer, car je ne désirais pas rentrer en Angleterre et me mettre entre les mains des docteurs dont je n'attendais aucun secours. Alors je commençai à lire Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, tandis qu'un praticien me traitait à distance. Je me sentis mieux dès le début et détruisis tous mes médicaments.
Comme le régisseur désirait que je me présentasse à nouveau devant le docteur, je fus examiné par un conseil médical formé du médecin qui m'avait suggéré le retour en Angleterre et d'un autre docteur. Tous deux déclarèrent que j'allais bien et pouvais rester en Malaisie, mais leur rapport exprimait des doutes concernant la permanence de mon état de santé. Il y a treize ans de cela, et je puis dire avec reconnaissance que la guérison ne s'est pas démentie.
J'ai prouvé que grâce à la pensée juste, tous mes rapports avec les coolies s'harmonisaient, et qu'eux-mêmes étaient heureux et en santé.
Je suis très reconnaissant d'avoir suivi le cours et d'être membre de L'Eglise Mère; j'éprouve une profonde gratitude envers notre Leader, Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, et remercie les praticiens qui m'ont secouru.
Londres, Angleterre.
Je suis heureuse de pouvoir corroborer le témoignage de mon mari; et après avoir prouvé pendant treize ans l'efficacité de la Science Chrétienne dans la vie journalière, je désire exprimer ma profonde reconnaissance pour tous les bienfats que j'ai reçus.
Quand mon intérêt pour cette vérité s'éveilla, j'avais besoin non de guérison physique mais de réconfort. La première fois que j'entrai dans une église de la Science Chrétienne, je lus ces belles paroles de Mrs. Eddy: « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours » (Science et Santé, p. 494), et je sus que j'avais trouvé ce qu'il me fallait. J'ai été guérie de la malaria, de maux de tête avec accès de bile, d'un empoisonnement à la jambe et de plusieurs autres maladies; ces guérisons se produisirent grâce à l'application de cette vérité enseignée par la Science Chrétienne: Dieu n'a créé que le bien, conséquemment le bien seul est réel; et sa dissemblance — l'erreur — est irréelle.
Je suis très reconnaissante d'avoir nos périodiques; ils ont été notre grande joie quand nous habitions les tropiques, car il n'y avait pas d'autres Scientistes Chrétiens dans le voisinage; je suis heureuse que notre chère Leader ait compris combien ces publications étaient nécessaires. Le levain de la Vérité est à l'œuvre, et son influence se voit de toutes parts dans les affaires mondiales. Ce fait et toutes les bénédictions que Dieu révèle au genre humain par la Science Chrétienne m'inspirent un profonde gratitude. Puissé-je prouver cela par une vie toujours plus conforme à ces enseignements pleins de joie! C'est mon désir et ma prière.
Londres, Angleterre.