[Extrait de la Christian Science Sentinel du 28 juillet 1934]
Parmi les activités qui s'exercent au sein du mouvement de la Science Chrétienne, celle des professeurs autorisés occupe une place très importante. Dans la règle et pour plus de commodité, les professeurs actifs figurent sur la liste des Praticiens que donne The Christian Science Journal, où leur nom est suivi du mot Teacher. En général, ceux qui se servent d'une autre publicité pour annoncer qu'ils sont professeurs de Science Chrétienne ne sont pas membres de L'Église Mère; car le véritable Scientiste Chrétien désire se conformer aux Statuts que Mrs. Eddy estimait essentiels à son Église.
Celui qui se propose de suivre le cours en Science Chrétienne étudiera naturellement dans le Manuel de l'Église les Statuts ayant trait à l'enseignement, Articles XXVI et XXVII. La Section 9 de l'Article XXVI montrera au futur élève que le professeur doit être en possession d'un certificat; qu'il ne peut enseigner à moins d'avoir été continuellement actif et loyal en tant que Scientiste Chrétien, ou d'avoir le consentement du Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne. L'Article XXX, Section 8, montrera au lecteur qu'il faut être membres de L'Église Mère et remplir les conditions mentionnées par le Statut précité pour pouvoir être considérés comme « professeurs fidèles de la Science Chrétienne. »
Les Scientistes Chrétiens ne peuvent suivre qu'une seule fois le cours d'un professeur autorisé, à moins qu'une circonstance spéciale prévue à l'Article XXVI, Section 8, ne justifie une demande faite auprès d'un nouveau professeur, ou que le Conseil d'Éducation ne les choisisse comme élèves. Les Scientistes Chrétiens instruits en classe et expérimentés, s'ils doivent devenir professeurs, reçoivent par les soins de ce Conseil d'Éducation une instruction plus complète, comme l'indiquent les Statuts des Articles XXVIII jusqu'à XXX inclusivement; mais cet enseignement est destiné à créer de nouveaux professeurs; il a donc trait à la manière d'enseigner la Science Chrétienne aux élèves des cours primaires.
On ne saurait trop insister sur la nécessité de sauvegarder son choix afin d'avoir un professeur loyal plutôt qu'un professeur dont les enseignements confus s'écartent des Statuts, qui ne soit pas membre de L'Église Mère et ne suive point les Règles du Manuel de l'Église. L'œuvre des vrais professeurs de la Science Chrétienne est une fonction sacrée et consacrée. Citons les paroles de Mrs. Eddy: « L'enseignement de la Science Chrétienne sera une question non d'argent, mais de moralité et de religion, son objet étant de guérir et d'élever la race » (Manuel, Art. XXVI, Sect. 1).
Comme Mrs. Eddy l'a déclaré dans un autre passage, les livres qu'elle a publiés « sont des professeurs et des guérisseurs » (Miscellany, p. 218); ainsi tous les Scientistes Chrétiens qui étudient sérieusement la Bible et les ouvrages de Mrs. Eddy ont l'occasion d'apprendre la Science Chrétienne et de la pratiquer. S'ils parviennent à remplir les conditions prévues par l'Article XXVI, Section 2, du Manuel, c'est-à-dire s'ils prouvent qu'ils ont marché dans la bonne voie et ont « des dispositions pour la Science Chrétienne, » ils peuvent suivre le cours à condition d'être acceptés par le professeur auquel ils s'adressent. L'enseignement qu'ils recevront doit leur donner un fondement solide et une base importante sur lesquels viendront s'édifier leurs progrès futurs et leur démonstration effective des enseignements de Mrs. Eddy.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 11 août 1934]
Parfois les Directeurs de L'Église Mère reçoivent une lettre anonyme écrite par une personne qui suppose que le Conseil peut porter remède à une situation qu'elle décrit imparfaitement. Si ses conclusions sont erronées, comme cela arrive souvent, les Directeurs ne peuvent lui faire parvenir une réponse qui lui serait utile. En tout cas, un exposé que son auteur ne veut pas revêtir de sa signature n'a ni valeur ni poids. L'envoi de lettres anonymes n'est généralement pas considéré comme un acte estimable. Ceux qui écrivent aux Directeurs peuvent être sûrs que s'ils en font la demande sur leur lettre, on regardera leur signature comme confidentielle.
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 18 août 1934]
On peut établir un parallèle entre l'utilité pratique des annonces du Monitor et ce que représente pour ceux qui en ont besoin la liste des gardes-malades Scientistes Chrétiens, telle que l'a prévue Mrs. Eddy (Manuel de l'Église, Art. VIII, Sect. 31). Pour figurer sur la liste des gardes-malades qu'imprime à titre d'annonces The Christian Science Journal, les Scientistes Chrétiens, hommes ou femmes, doivent comprendre « la sagesse pratique requise dans une chambre de malade, » et pouvoir « bien soigner les malades. » Ceci implique qu'il faut savoir ce qui convient comme nourriture, connaître les soins à donner au patient, la meilleure manière de faire un lit et de procurer aide et confort. En écrivant à une Scientiste Chrétienne qui pensait fonder un home, ou sanatorium, où l'on soignerait les malades conformément aux normes de la Science Chrétienne, Mrs. Eddy s'exprima comme suit: « Notre cause demande des moyens plus étendus en ce qui concerne les objectifs philanthropiques et charitables, et une meilleure préparation en vue de buts pratiques. » Par la suite, Mrs. Eddy déclara qu'une entreprise de ce genre était du domaine exclusif de L'Église Mère; plus tard encore, elle demanda à l'Église « d'établir et de maintenir une institution Scientiste Chrétienne pour ceux qu'on appelle des malades; » mais loin de retirer ses paroles significatives mentionnant « une meilleure préparation en vue de buts pratiques, » elle élucida quelque peu sa recommandation. On retrouvera ces mêmes citations de notre Leader, ainsi que d'autres déclarations connexes faites par Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, dans la Christian Science Sentinel du 7 octobre 1916, sous la rubrique: « L'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne. »
Le Comité distribuant des Publications pour le compte de L'Église Mère a été établi en vue d'une activité locale, mais il est heureux de pouvoir aider les églises filiales du dehors en leur fournissant, lorsque la chose est possible, des publications dont il peut disposer.
Les églises Scientistes Chrétiennes, surtout celles du continent européen, se sont adressées au Comité de Distribution de L'Église Mère pour obtenir des publications qu'elles désiraient donner après leurs conférences; et lorsque le Comité de L'Église Mère possède un excédent de publications pas trop anciennes, il les envoie volontiers à cette fin.
Néanmoins, le Champ sera probablement heureux de savoir qu'à l'issue des conférences données à L'Église Mère, on distribue non pas des exemplaires usagés, mais des publications toutes récentes. Il s'agit en général de la Christian Science Sentinel, pliée et retenue par un élastique pour plus de commodité. Ainsi ceux qui ont accepté l'invitation de L'Église Mère reçoivent en sortant d'une conférence des publications nouvelles et en parfait état. Si toutes les églises et les sociétés qui peuvent le faire veulent acheter les dernières publications parues pour les distribuer après leurs conférences, elles aideront d'une manière sensible notre Société d'Édition. Une église dont la situation ne semble pas permettre ce procédé, pourrait faire appel à ses membres afin de réunir un certain nombre de périodiques en bon état, et peut-être commander à La Société d'Édition de la Science Chrétienne ce qu'il faut pour compléter la distribution.
Quelle que soit la méthode adoptée, et comme l'indiquent les dernières recommandations annuelles du Conseil des Conférences, il importe que tous ceux qui acceptent une ou plusieurs publications reçoivent au moins un périodique contenant des témoignages de guérison.
