Le deuxième chapitre de Luc contient un récit fort simple, montrant que dès son enfance, notre bien-aimé Maître était rempli de sagesse et de compréhension, et méditait « les profondeurs de Dieu. » Luc rapporte que Jésus, avec Marie et Joseph, était monté de Nazareth à Jérusalem pour la fête de Pâque. Au retour, Marie et Joseph supposèrent que l'enfant était avec des connaissances, et ils avaient déjà cheminé toute une journée lorsqu'ils s'aperçurent de son absence. La plupart d'entre nous savent qu'on trouva Jésus « dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. » La conclusion du récit nous apprend que l'enfant « croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. »
C'était sa compréhension et sa connaissance de Dieu, sa ferme résolution de vivre conformément à la divine loi d'amour et de justice, qui permirent plus tard à Jésus d'exercer son ministère de guérison. Notre révérée Leader dit dans Miscellaneous Writings (p. 166): « Cette idée spirituelle, ou Christ, entrait dans les moindres détails de la vie du Jésus personnel. Elle en fit un honnête homme, un bon charpentier et un homme de bien, avant de pouvoir en faire le glorifié. » Jésus-Christ est notre Conducteur, et nous devons apprendre à penser comme lui aux « profondeurs de Dieu. »
Pour faire des progrès en Science Chrétienne, nous fréquentons l'école du dimanche et les cultes; nous étudions régulièrement les Leçons-Sermons contenues dans le Livret Trimestriel de Christian Science, afin d'apprendre à connaître Dieu, la Vérité, la Vie, l'Amour divin. L'aide que nos moniteurs nous donnent avec amour facilite notre tâche; en outre, l'étude et la discussion apportent de nombreux bienfaits aux moniteurs comme aux élèves. Nous apprenons ainsi à faire face aux problèmes qui se présentent dans nos études et nos occupations journalières; et nous nous préparons graduellement à devenir membres de l'église, à servir la Cause de la Science Chrétienne et le genre humain. Quelle joie de se rendre compte qu'agir de la sorte, c'est en vérité suivre l'exemple de Jésus! Et dans la mesure où nous vivrons la vérité que nous connaissons, nous croîtrons également en sagesse et en intelligence.
Chercher à ressembler au Christ, s'efforcer de vivre selon la bonté, la probité, l'amour, ne signifie pas qu'on doive renoncer aux plaisirs innocents, aux activités et aux amitiés qu'on apprécie et qui contribuent au bonheur. A ce sujet, nous lisons dans Miscellaneous Writings (p. 362): « Et le plaisir n'est point un crime s'il ne renforce pas l'influence des mauvais penchants et ne diminue pas les activités vertueuses. » Dieu n'exige jamais qu'on renonce à des choses qui sont bonnes. Mais il est souvent sage de se demander, avant de se lancer dans telle ou telle distraction ou de participer avec d'autres à quelque passe-temps qui semble agréable, si ce qu'on va faire est bien d'accord avec les enseignements de la Science Chrétienne. Il se peut que tous nos amis n'étudient pas la Science Chrétienne et ignorent que c'est une erreur de satisfaire des appétits factices tels que le goût du tabac ou des boissons alcooliques. Nous sommes aussi parfois tentés de croire qu'en n'imitant pas nos camarades, nous nous exposons à la moquerie, aux humiliations, et risquons peut-être de perdre nos amis. Alors il nous faut être vigilants et nous détourner de ces suggestions; il nous faut savoir que nous ne pouvons être punis ou perdre un bien quelconque parce que nous faisons notre devoir; en réalité, même si personne ne suit immédiatement notre exemple, nous gagnons la confiance et le respect des amis véritables. En cas de doute ou d'incertitude, nous devrions nous poser cette question: « Que ferait Jésus? » Si nous agissons conformément à la réponse qui nous viendra, nous serons sur le bon chemin, ce qui nous épargnera bien des ennuis.
L'étudiant qui désire faire du sport ou de l'athlétisme s'entraîne loyalement, avec persévérance, afin d'être prêt à jouer dans une équipe. S'il est tenté d'enfreindre les règles rigides de l'entraînement, il chasse tout de suite cette suggestion, car le véritable athlète ne songe pas à compromettre pour une fantaisie éphémère l'espérance de la victoire. Paul écrit: « Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais qu'un seul remporte le prix? Courez donc de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s'imposent toutes sortes d'abstinences; et ils le font pour une couronne corruptible. Mais nous, nous le faisons pour une couronne incorruptible. »
Si nous voulons courir « avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » et parvenir à comprendre la Science Chrétienne, ce qui nous permettra de réussir non seulement à l'école ou à l'université, mais dans les occupations qui viendront ensuite, ayons soin que notre penser soit toujours strictement conforme à la règle et retenons fermement les vérités qu'on nous a enseignées. Grâce à cette obéissance, nous pouvons prouver que les pensées et les actions justes résolvent nos problèmes et nous aident de toute manière; nous apprenons dès lors à aimer cette vérité vivante à laquelle nous nous attachons avec joie. Ainsi nous trouvons le bonheur et l'inspiration en nous efforçant toujours de suivre l'exemple du Maître et d'être occupés aux affaires de notre Père.