J'aimerais faire connaître au monde ce que la Christian Science a fait pour moi et mon bébé. A six mois, ma fillette commença à souffrir d'un grave désordre intestinal, et pendant une année je suivis les traitements de trois docteurs renommés de ma ville natale; la petite avait des douleurs intenses, et son état, au lieu de s'améliorer, s'aggravait toujours davantage. Alors je me rendis à San Francisco, chez un spécialiste célèbre qui, pendant un mois, garda l'enfant à l'hôpital. Il diagnostiqua le cas comme infection des intestins, et nous dit qu'il pensait pouvoir le guérir; cependant, au cours de la quatrième semaine, l'assistant m'avertit à trois reprises de ne pas trop espérer. J'allais ramener la petite chez moi dans deux jours, lorsque le médecin m'annonça qu'elle devait rester à l'hôpital six mois. Elle avait subi un traitement des plus sévères, et souffert d'une manière inconcevable. Quant à moi, j'avais atteint la limite de l'endurance mentale, et ne pouvant supporter de voir mon bébé torturé davantage, j'annonçai au docteur que je la ramènerais chez moi, que sa vie ne valait pas tout ce qu'elle endurait, et que je préférais l'enterrer que de la voir souffrir ainsi un jour de plus. J'en parlai à mon mari et lui demandai si nous ne ferions pas bien d'essayer de la Christian Science puisque l'enfant était condamnée à mourir. Il répondit: “Oui; essaye n'importe quoi.”
Mon cœur nourrissait bien peu d'espoir lorsque je me rendis chez une praticienne du voisinage; celle-ci m'encouragea et je me repris à espérer. Le lendemain matin mon mari et moi ramenâmes la petite à la maison. Elle avait dix-neuf mois et ne pesait que douze livres. Le docteur m'avait prescrit pour elle un régime sévère, mais, rentrée chez moi, je n'y prêtai aucune attention. La praticienne vint nous voir pendant dix jours, au cours desquels l'enfant gagna en forces et en poids, et son humeur s'améliora; elle recouvra l'appétit, et je lui donnai de tout ce qu'un bébé de son âge peut manger.
Trois mois plus tard, j'allai avec la petite visiter l'assistant. Elle était potelée et rose, et marchait. Le docteur en fut émerveillé, mais m'assura que ce mieux ne serait que temporaire. Inutile de dire que ceci a été prouvé faux et qu'il n'y a jamais eu de retour du mal. Je ne puis trop louer Dieu, ni dire assez en faveur de la Christian Science.
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