Editoriaux
La Bible nous aide à ressentir la compassion qui animait Jésus, en la reliant à l’Amour divin, la source de l’amour qui ne tarit jamais. La compassion nous pousse à prier pour mieux discerner la nature divine que Jésus voyait en chacun.
Le progrès ne vient pas tant de la conscience des imperfections humaines et de la volonté de les corriger que du discernement d’une perfection plus profonde, laquelle nous définit réellement.
Beaucoup prient avec une grande humilité et un cœur vraiment réceptif lorsqu’ils sont en difficulté ou qu’ils doivent prendre une décision personnelle importante. Une telle prière est-elle compatible avec la politique ?
Il peut être assez facile de considérer l’histoire de la nativité de Jésus dans les Evangiles comme une série d’obstacles extrêmement difficiles, qui ont été surmontés grâce à une série d’événements en apparence impossibles. Le récit se termine par l’apparition « miraculeuse » du Fils de Dieu sous la forme d’un bébé qui semblait vulnérable – l’enfant Christ – et qui, même après sa naissance, devait encore lutter contre un roi déterminé à se débarrasser de lui.
On découvre qu’il n’est pas simplement normal de demander une aide spirituelle à des personnes plus expérimentées que soi, mais que cette démarche est prévue et encouragée.
L’amour précieux que nous ressentons à travers la présence d’êtres chers est en fait une représentation de l’amour de l’Amour à notre égard, reflété en eux. S’il est naturel de regretter le départ d’un être, la Bible nous assure : « La bonté de Dieu [l’Amour] subsiste toujours. » (psaume 52:3)
Chaque fois que vient la tentation de craindre ou d’accepter la prétendue inéluctabilité du mal, quel qu’il soit, on peut se demander : « Comment peut-il y avoir plus que tout ? » (Science et Santé, p. 287)
Là où les limites de notre vie humaine semblent nous définir, là se trouve la réalité illimitée de l’Esprit, Dieu, qui englobe et élève l’expérience humaine.
Des problèmes qui perdurent peuvent être guéris en un instant, lorsque nous reconnaissons clairement la réalité tangible de l’Esprit, Dieu, et le caractère illusoire de tout ce qui n’est pas spirituel.
C’est une chose étonnante que d’être libéré de la conscience de soi et de se voir à la ressemblance d’un Dieu qui est entièrement bon. Cela signifie comprendre que tout ce qui est vrai à notre sujet est bon, reflétant l’harmonie, la pureté et la joie de Dieu.