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Un nouveau problème ? Une nouvelle victoire !

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 15 mars 2024


Une petite fille a relaté un jour avec enthousiasme son expérience avec un logiciel éducatif. Elle a expliqué que le programme lui soumettait un problème de mathématiques et que, si elle le résolvait, elle recevait une récompense.

« Quelle récompense ? », lui a-t-on demandé. « Il me donne un autre problème à résoudre ! »

La joie que cette petite fille éprouvait à relever de nouveaux défis, beaucoup d’adultes la partagent. Les athlètes s’efforcent de battre leur record personnel. Les ingénieurs trouvent de nouvelles façons de réaliser le rêve des architectes. On peut, en effet, considérer « un autre problème » comme une récompense s’il offre la possibilité de progresser et de démontrer les capacités que Dieu nous a données.

Mais dans certains cas, le nouveau problème n’est pas du tout la récompense recherchée. Lorsque l’on fait déjà face à la douleur, à la peur, au péché ou au chagrin, on ne considère pas ce nouveau problème comme une occasion de progresser, mais plutôt comme un fardeau impossible à gérer.

Pourquoi la mise à l’épreuve de nos capacités nous semble-t-elle tantôt exaltante, tantôt pesante ? On accepte plus facilement les défis que l’on sait pouvoir relever. C’est la peur de l’échec qui nous fait redouter d’affronter un problème. Et si nous n’avions pas les connaissances nécessaires ou si nous n’étions pas assez forts ou assez qualifiés pour le surmonter ?

Face à de telles questions, nous trouvons la force, le réconfort et les réponses en Dieu. L’Amour, un autre nom pour Dieu, est bon, tout-puissant et toujours présent. Par conséquent, le bien ne peut pas être absent de notre vie ni impuissant à en éliminer le mal. Le Christ, la véritable idée de l’Amour, nous soutient et nous réconforte en détruisant la peur et tout sens de fardeau. Il révèle que nous sommes à l’instant même en bonne santé et harmonieux.

Le Christ opère un changement de pensée dans notre conscience. En réalité, nous sommes déjà en sécurité et complets en tant qu’expressions de l’Amour. Toute suggestion selon laquelle un problème nous dépasse est un mensonge hypnotique par nature, mais en fin de compte sans aucun pouvoir. La Science Chrétienne appelle ce mensonge le « magnétisme animal ». Science et Santé avec la Clef des Ecritures le définit ainsi : « C’est la fausse croyance que l’entendement est dans la matière et qu’il est à la fois mauvais et bon ; que le mal est aussi réel que le bien et plus puissant. » (Mary Baker Eddy, p. 103) La peur de l’échec n’est rien d’autre que le magnétisme animal, précisément parce que cela revient à prétendre qu’il existe un autre pouvoir que Dieu, l’Esprit, et que ce prétendu pouvoir est plus que ce que nous pouvons maîtriser.

Chaque guérison en Science Chrétienne atteste combien cette peur est fausse. La guérison se produit quand nous comprenons, dans une certaine mesure, notre unité éternelle avec l’Amour, notre Père-Mère divin. Nous réalisons, ne serait-ce qu’un instant, que notre être réel n’a jamais eu besoin d’être guéri ; il n’a jamais cessé d’être parfait, parce que nous sommes toujours l’expression spirituelle de Dieu.

Le fait est que chacun peut faire la démonstration de cette compréhension spirituelle. En réalité, nous sommes tous créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (voir Genèse 1:26, 27) et nous reflétons donc toute la puissance, la sagesse, la compétence et la domination de Dieu. C’est pourquoi nous pouvons affronter avec confiance les défis qui se présentent à nous.

Mais cette démonstration requiert quelque chose de notre part ; elle exige que nous soyons réceptifs. Etre réceptifs, c’est être prêts à abandonner nos anciennes façons de penser et d’agir, et à réfléchir et agir de plus en plus en accord avec la loi de Dieu. De même qu’un athlète perfectionne ses compétences, nous nous efforçons chaque jour de manifester un peu plus le pouvoir que Dieu nous a donné de n’écouter que Lui, d’aimer davantage et de surmonter toutes les limites. Science et Santé explique : « La bonne volonté de devenir semblable à un petit enfant et d’abandonner l’ancien pour le nouveau dispose la pensée à recevoir l’idée avancée. Le bonheur d’abandonner les fausses limites et la joie de les voir disparaître, voilà la disposition d’esprit qui aide à hâter l’harmonie ultime. » (p. 323)

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui a été réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » Ce passage de l’épître aux Hébreux (12:1, 2) montre que Jésus ne perdit jamais de vue le but élevé qu’il poursuivait, quels que soient les obstacles qui se dressaient sur son chemin. C’est notre Guide, qui nous indique la voie de la réussite. Comme Jésus, nous pouvons garder à l’esprit cet objectif qui consiste à exercer une domination de plus en plus grande sur le péché, la maladie et la mort. Une telle concentration nous soutient lorsque nous sommes tentés de nous sentir découragés. L’apôtre Paul nous donne cette assurance : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (I Corinthiens 15:57) En suivant l’exemple de Jésus, nous pouvons en effet faire preuve de maîtrise en toutes circonstances.

Chaque démonstration est une marche vers une démonstration plus élevée. Plusieurs années après avoir été guéri de calculs rénaux, un homme s’est retrouvé face au même problème, ce qui l’a effrayé et découragé. Son ancienne guérison lui avait semblé longue et douloureuse, et il craignait de devoir repasser par là.

Tout à coup, il s’est rendu compte que, malgré les apparences, il ne s’agissait pas du même problème. Il avait déjà démontré qu’il avait été guéri de cette maladie. Il lui fallait à présent surmonter la tentation de croire que le Christ, qui l’avait guéri, n’était plus là pour maintenir cette guérison et préserver sa santé. Il savait que cela ne se pouvait pas, car l’idée-Christ est aussi omniprésente que Dieu.

Il a été délivré de sa peur et de son fardeau. Quelques jours plus tard, il s’est rendu compte qu’il n’avait plus aucun symptôme et qu’il n’avait pas davantage eu à lutter contre des calculs rénaux. Ceux-ci avaient tout simplement été réduits à néant, comme le mensonge qu’ils avaient toujours été.

Quel que soit le problème, avec l’aide de Dieu, rien ne peut nous résister.

Lisa Rennie Sytsma
Rédactrice adjointe

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