Editoriaux
“Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain. ” C'est en ces termes qu'est conçu le neuvième commandement.
Le Révélateur vit dans sa vision céleste l'image de l'homme parfait. Entre autres gloires qui lui furent révélées, il décrivit le “fleuve de l'eau de la vie.
Dès que la pensée est en voie de se spiritualiser, on commence à comprendre que l'homme est sous la protection divine, qu'il est soutenu et gardé par l'Être Suprême que les hommes appellent Dieu. Ce fait est expliqué d'un bout à l'autre de la Bible.
Tout vrai Scientiste Chrétien s'intéresse extrêmement à la construction des églises. La simple mention du sujet éveille en lui une corde sensible, qui vibre elle-même de l'heureux désir de progrès en ce qui concerne tout effort légitime.
Durant bien des siècles, ceux qui ont eu la vision spirituelle ont attendu les yeux pleins d'aspiration ce jour béni où, grâce à une reconnaissance commune de l'omnipotence divine, les luttes cesseraient et les épées pourraient sans crainte être forgées en socs de charrue et en faucilles, et où les nations pourraient désarmer sans danger. A ceux-là, la vision d'Ésaïe n'a pas semblé idéalistique et chimérique, mais pratique et d'un accomplissement entièrement possible; car ils eurent une foi inébranlable dans la réalisation des promesses de Dieu.
Le mot expectative a été ainsi défini: “conviction qui exclut le doute. ” Or, tandis que le genre humain nourrit toujours des convictions de ce genre, la difficulté est qu'elles sont généralement fondées sur une si ferme croyance au mal que les expectatives que l'on a sont uniquement celles de désastre, d'échec, de détresse,—à la vérité, de tout ce qui résulte d'une cause maligne; d'où l'habitude de prophétiser le mal, à laquelle s'adonnent si fréquemment les mortels.
Dans sa première épître aux Thessaloniciens St. Paul fait de nombreuses exhortations pour le perfectionnement de la foi Chrétienne.
Il existe une histoire admirable d'un saint homme du moyen âge qui reconnut pleinement sa relation à son Père céleste et se pénétra si bien du sens de Son immanence et de Son pouvoir, qu'il déclara avoir pour but principal ainsi que pour obligation continuelle de pratiquer la présence de Dieu. Les Scientistes Chrétiens apprennent de bonne heure que la nécessité de vivre dans la certitude de la toute-présence de l'Amour divin s'impose sans cesse à un degré tel qu'ils savent démontrer aux yeux du monde l'homme réel, l'image et la ressemblance de Dieu.
Le dix-neuvième chapitre du premier livre des Rois est plein d'intérêt. Il nous décrit Élie s'enfuyant à Béer-Séba devant la colère de Jézabel, et sa rencontre plus tard avec un ange sous un genêt dans le désert.
Il n'y a peut-être pas de terme plus fréquemment appliqué à Christ Jésus par les Scientistes Chrétiens que celui de Conducteur. Ils aiment à se rappeler qu'il a lui-même parcouru le chemin lequel tout mortel doit marcher afin d'atteindre le but final — le ciel.