Editoriaux
Le problème du mal se présente continuellement aux enfants des hommes. D'une manière ou d'une autre, ils ont constamment à faire face à la croyance au mal.
Dieu est le Dispensateur infini. De toute éternité, il ne peut y avoir de cessation de Son merveilleux épanchement du bien.
A mesure qu'on étudie, à la lumière de la Science Chrétienne, les expériences que Christ Jésus fit en démontrant les choses nécessaires, on arrive à la conviction que le Nazaréen obtint ces résultats par sa compréhension profonde de la Vérité divine et son illumination spirituelle extraordinaire, plutôt que par la contemplation des choses matérielles que la situation semblait demander afin d'assurer des conditions physiques harmonieuses. Que la chose demandée ait été de l'argent pour payer l'impôt, du vin supplémentaire pour la fête, de la nourriture pour la foule affamée, le rétablissement de la santé ou du sens physique de la vie, ce n'est pas en contemplant le besoin apparent qu'il fit la démonstration, mais il la fit toujours et invariablement en comprenant parfaitement ce qu'est la substance véritable.
Tous les Chrétiens désirent ardemment que le nom de Dieu soit universellement sanctifié. Ce n'est qu'au seul Dieu infini qu'est due l'adoration qu'ils aiment à exprimer en tenant Son nom pour saint.
L'absoluité de la Science Chrétienne est ce qui la distingue de tous les autres systèmes de religion et de philosophie. Les autres systèmes théorisent sur le sujet de la Divinité; la Science Chrétienne dit la vérité concernant Dieu.
Parmi les Chrétiens, il s'en trouve assez fréquemment qui font un examen de conscience en vue de déterminer si dans telle ou telle circonstance leur conduite a été gouvernée par la loi morale, quand bien même, selon la loi statutaire, une norme un peu moins élevée eût paru satisfaisante. Le Sermon sur la Montagne a fourni aux hommes, pour régler leur conduite, un code qui requiert la démonstration d'un haut degré de désintéressement, d'abnégation et de considération affectueuse pour leurs semblables, même pour leurs prétendus ennemis.
On ne saurait pratiquer la Science Chrétienne bien longtemps sans acquérir la ferme conviction qu'une réalisation de la vérité de l'être démontre invariablement cette vérité. Le mal peut présenter avec instance ses fausses prétentions sous bien des formes; mais dès que l'on comprend la totalité de Dieu, le bien, et par conséquent le fait que le mal est irréel, on démontre forcément la suprématie du bien sur la croyance au mal.
Pour exprimer de la loyauté envers Dieu, il faut comprendre quelque peu ce qu'est Dieu. Durant des siècles, les hommes se sont efforcés de Lui rendre obéissance, mais par suite d'opinions diverses sur Sa nature, que de fois cette obéissance même n'a-t-elle pas conduit aux querelles les plus acharnées entre frères! La croyance erronée que les hommes n'ont pas le droit de comprendre Dieu, qu'au fait, c'est même un sacrilège de chercher à acquérir pareille compréhension, est en grande partie responsable du désaccord qui existe au sujet de ce qui constitue la loyauté envers Lui.
Aucun étudiant du Nouveau Testament ne peut manquer d'être frappé de la profondeur de compréhension que possédait et que manifestait celui que l'on connaît sous le nom de disciple bien-aimé, relativement à la nécessité, présente en toutes circonstances, que l'on triomphe de la haine par l'amour, et que tous les hommes vivent continuellement en s'aimant les uns les autres. Celui qui reconnaît la vraie mission de Jésus, en tant qu'Exemplaire parfait de l'Amour divin, comprend pourquoi il caractérisa St.
Quelle multitude de pensées agréables surgissent lorsqu'on contemple le délice soit de recevoir un hôte, soit de devenir soi-même un hôte! Quelles heureuses espérances se présentent à celui qui considère la joyeuse compagnie, la vive amitié, la relation plus étroite, qui seront la conséquence certaine de l'association ainsi produite lorsque la bonté en est la cause! Quand on se prépare à recevoir quelqu'un que l'on aime, on n'épargne point ses efforts pour mettre tout en ordre, et l'on veut que toutes choses soient aussi parfaites que possible dans la chambre de l'hôte. Dans son grand désir d'être prévenante, l'affection ne connaît pas la fatigue.