Editoriaux
L'homme le plus compatissant qui foulât jamais la terre fut Jésus de Nazareth. Comparable à de larges rubans d'or, la vertu de la compassion traversa toute sa vie de pureté et de bénignité merveilleuses.
L'inspiration, prise au sens le plus élevé, représente les saintes révélations et intuitions que les hommes reçoivent de Dieu. C'est Son épanchement du bien sur Sa création.
Quiconque a pris l'habitude de raisonner métaphysiquement, d'observer et d'analyser les prétentions variées du sens mortel qui se présentent aux portes de la pensée humaine, sait combien leurs exigences insistent et persistent à se faire accueillir. Les prétentions de la matière se présentent, non périodiquement et d'une façon intermittente, mais régulièrement et continuellement.
Tous les Scientistes Chrétiens désirent démontrer leur unité avec Dieu, le bien,— trouver leur véritable moi. Il va sans dire que pour qu'ils y arrivent il doit se faire dans leur conscience un continuel travail de purification — celui de rejeter et d'abandonner les croyances pernicieuses.
Il y a peu de parties du globe aujourd'hui où la nouvelle que la Science Chrétienne guérit n'ait pas pénétré. On parle constamment de ce fait dans tout le monde civilisé, et les gens sont beaucoup moins sceptiques qu'ils l'ont été autrefois, lorsqu'on leur dit que quelqu'un qu'ils ont peut-être connu, a été guéri, probablement d'une maladie de longue durée, par l'intermédiaire de la Science Chrétienne.
Les enseignements de la Bible touchant la nécessité d'obéir de bon cœur à la volonté de Dieu, que donnèrent Ses prophètes et Ses législateurs, sont nombreux et explicites. Pour les plus anciens prophètes c'était un thème constant, quant à Christ Jésus et ses disciples, ils appuyaient sur cette nécessité en termes qui ne laissaient aucun doute.
Parfois , l'on entend dire aux Scientistes Chrétiens: Manier l'erreur est “passé de mode;” il n'est plus nécessaire de le faire; ce qu'il nous faut maintenant, c'est demeurer dans la vérité absolue. En effet, le maniement de l'erreur est bien d’ “ancienne mode.
Tout Scientiste Chrétien prend l'éducation des enfants très à cœur. Il n'a pas plus tôt acquis quelque compréhension de l'être spirituel et de la loi spirituelle, grâce auxquels la maladie et le péché se guérissent et la santé et les mœurs s'établissent sur une base sûre et scientifique, qu'il désire que les enfants apprennent la vérité qui affranchit l'humanité.
L'histoire de l'église Chrétienne primitive montre incontestablement que la compréhension spirituelle qui permit à Christ Jésus, ainsi qu'à ses disciples et à ses adeptes pendant près de trois cents ans, de faire leurs œuvres merveilleuses, se perdit graduellement et disparut enfin de l'expérience humaine. Lorsque les dogmes, le ritualisme et l'observance des formes se substituèrent à ce profond sens de l'unité avec Dieu qui avait mis le Nazaréen à même de déclarer et de démontrer son unité avec le Père, le Christianisme primitif n'exerça plus son ministère de guérison.
Le commençant ne peut guère s'attendre à comprendre le vaste sujet de la Science Chrétienne en son entier par la simple lecture du livre de texte, "Science et Santé avec la Clef des Écritures," par Mary Baker Eddy. Il est vrai que la lecture intelligente, même d'une partie de ce livre merveilleux, a guéri la maladie et le péché, qui, dans certains cas, étaient de longue date; mais comme la Science Chrétienne est la Science de l'être divin, infini, il va sans dire qu'il est impossible de limiter le temps que devra y consacrer l'étudiant diligent qui s'applique à acquérir une compréhension plus complète du Principe divin qu'elle explique et qu'elle enseigne à démontrer.