Editoriaux
Mêlé au vacarme et à l'agitation de la cité, on soupire parfois après la tranquillité des montagnes ou des forêts; mais dans la solitude physique, loin des chemins de fer et des foules, il se peut aussi qu'on désire ardemment la vie de la grande ville. Il s'agit là dans les deux cas d'une foi placée sur le sens mortel des choses qui, dans la Christian Science, doit faire place à la quiétude vraiment active de l'Entendement divin, sans égard pour les circonstances terrestres.
Le monde n'a pas renié l'idolâtrie, bien qu'il soit devenu trop civilisé pour se prosterner devant des images taillées. Les dieux d'aujourd'hui ne sont pas des veaux d'or; encore moins des divinités olympiennes dotées d'un lot spécial de vices humains; ce sont les vices eux-mêmes empruntés à ces dieux et dont on entretient l'image dans la pensée.
Au cours de l'existence, ce qui est vrai seul compte réellement. L'intelligence véritable sait que l'homme véritable est sain, accompli, fort, et actif en toute voie juste.
L'idée que le monde se fait de la paix est trop souvent celle d'une quiétude purement sensuelle. Tout au plus serait-elle, sous une forme ou une autre, un sentiment de bien-être communiqué par les sens.
Il faut qu'un homme travaille pour ce qu'il désire légitimement par-dessus tout, jusqu'à ce qu'il s'en prouve le possesseur. Aussi, au cas où il n'a pas trouvé toute la guérison qu'il attendait de la Christian Science, il doit plus que jamais se mettre à l'œuvre avec l'esprit réel de la prière, qui se montre dans le désir sincère et par une bonne conduite.
Les commentaires ordinaires de l'Apocalypse sont hérissés de difficultés, parce qu'ils envisagent la pensée de l'auteur d'un point de vue plus matériel que spirituel. Assurément, le point de vue matériel est celui que le commentateur qualifierait de spirituel, mais ce fait lui-même souligne plutôt son caractère matériel.
A celui qui s'apprête à l'étude de la Christian Science, l'avis de Bacon s'adresse tout particulièrement: “Ne lisez pas pour contredire et confondre, ni pour croire et prendre pour accordé, ni encore pour parler et discourir, mais pour peser et considérer. ” Si le lecteur, tout en croyant faire un examen du sujet, s'attache à ses préjugés, à ses idées préconçues, il progressera moins rapidement que s'il prête une attention intelligente à la vérité qui s'offre.
Quand Mrs. Eddy se rendit compte du néant du mal, elle trouva le chemin de la destruction de celui-ci.
L'étude de la Christian Science nous enseigne qu'il n'y a vraiment rien d'impossible. La plupart des gens savent que Jésus-Christ disait: "Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle s'y transporterait, et rien ne vous serait impossible.
Une demi-vérité est pire qu'un entier mensonge. Pour commencer, elle est plus délibérée, et tandis que la hardiesse d'un entier mensonge lui fait défaut, elle se pare des prérogatives de la vérité.