La Science Chrétienne que révéla Mary Baker Eddy pourvoit l'humanité d'un salut parfait, complet et chaque jour actuel, la délivrant de tout ce qui est dissemblable à Dieu, c'est-à-dire, de tout ce qui est dissemblable au bien; et elle prouve son utilité pratique par ses œuvres. Elle est, pour tous ceux qui observeront avec obéissance la lettre et l'esprit de ses enseignements, le chemin de la santé, de l'harmonie, de la sainteté et du ciel. La Science Chrétienne est cette compréhension de Dieu et Son Christ qui constitue la vie éternelle. Elle est l'accomplissement des promesses des prophètes d'autrefois touchant la mission du Christ, et l'explication des enseignements de Christ Jésus dans leur signification spirituelle. Elle apporte l'affranchissement des fausses croyances, dissolvant tout lien capable d'entraver et de limiter les bonnes activités de l'homme. Le ministère de cette Science guérit les malades, régénère les pécheurs, console ceux qui sont affligés, et rend la vue aux aveugles. Elle est l'évangile de la bonne nouvelle qui, prêché aux pauvres,— pauvres en tant que sens spirituels,— détruit la croyance au manque de biens, révélant les libéralités infinies dont tout enfant de Dieu a la jouissance. Elle est le "parfait salut délivrant du péché, de la maladie et de la mort" qu'effectue Christ Jésus, ainsi que nous le déclare Mrs. Eddy à la page 39 du livre de texte de la Science Chrétienne, "Science et Santé avec la Clef des Écritures."
Ce que Lambrose, éminent scientiste italien du siècle dernier, déclara au sujet du mortel, disant qu'il est de par sa nature l'ennemi de l'innovation, portait sur une qualité de la pensée humaine que tout Scientiste Chrétien devra traiter. Le sens mortel et humain, qui considère la vie comme étant inhérente à et dépendante de la matière, participe nécessairement aux conditions matérielles qui constituent son état subjectif, et n'a rien de commun avec la qualité spirituelle qui caractérise l'homme réel. Par conséquent, étant donné sa nature, ce sens s'oppose à tout ce qui, une fois admis dans la conscience, le détruirait en le réduisant au néant qui est son origine. "Ce qui est né de l'Esprit" ne peut entrer en commerce aucun avec "ce qui est né de la chair," car ce sont des contraires, l'un relevant exclusivement de la réalité, l'autre n'ayant affaire qu'avec de faux concepts, de simples croyances qui n'ont en fait aucun fondement.
Il arrive fréquemment que le praticien de la Science Chrétienne trouve qu'une personne cherchant le soulagement de quelque maladie par l'entremise de moyens spirituels, se contente parfaitement du sentiment de bien-être physique qu'elle en a obtenu. Ne connaissant pas la portée de la guérison spirituelle, elle ne soupçonne pas que par la venue de Son Christ dans la Science Chrétienne, Dieu "s'est approché" pour la destruction de la fausse croyance. Et celui qui a bénéficié de la guérison, sans avoir reconnu la présence de ce visiteur angélique, n'ayant par conséquent pas la moindre compréhension de la vraie signification de ce qu'il a éprouvé, sera peut-être réceptif à cet argument: Ayant satisfait le besoin spécial, je n'ai aucun autre devoir à remplir. Ce point de vue réduirait la pratique de la Science Chrétienne, relativement à l'obligation où il est mis de chercher et de comprendre le Christ guérisseur, exactement au niveau de la pratique matérielle. En effet ce serait simplement échanger le médecin matériel contre le praticien spirituel.
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