Editoriaux
A La page ix de la Préface de “Miscellaneous Writings,” Mrs. Eddy, parlant des circonstances améliorées dans lesquelles les Scientistes Chrétiens se trouvent à l'heure qu'il est, dit: “Le chevalet du temps présente des tableaux — autrefois incomplets et indistincts — ranimés aujourd'hui au contact de la main droite de Dieu.
"L'amour de soi est plus opaque qu'un corps solide. En obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amour, le diamant de l'erreur,— la propre volonté, la propre justification et l'amour de soi,— ce diamant de l'erreur qui lutte contre la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort.
Dans l'Apocalypse, saint Jean fait allusion à ceux qui se tenaient avec l'Agneau "sur la montagne de Sion," ceux qui "suivent l'Agneau partout où il va," et il dit d'eux que "dans leur bouche, il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont sans tache," devant le trône de Dieu. Quelle parfaite image de l'innocence de ceux qui ont appris à suivre "l'idée spirituelle de l'Amour," ainsi que Mrs.
La réponse que saint Pierre fit à l'impotent qui lui demanda l'aumône ainsi qu'à saint Jean "à la Belle Porte du temple," lorsqu'ils y montèrent pour prier, renferme une précieuse leçon pour tous ceux qui veulent bien écouter. "Je n'ai ni argent, ni or," dit le disciple que l'on surnomme quelquefois l'impétueux; "mais ce que j'ai, je te le donne.
De nos jours, on prête beaucoup d'attention à la guérison spirituelle. Partout, les hommes comme les femmes posent des questions sur la possibilité de l'effectuer; et ceux qui ne sont pas aveuglés par les préjugés reconnaissent ce que fait la Science Chrétienne.
Maintes et maintes fois les hommes ont désiré pardonner,— oui, et oublier, également! Mais comme ils ont rarement vu ce qu'il fallait faire pour pardonner et oublier véritablement! De fait, ceci a paru si difficile, d'une façon générale, que l'humanité a semblé presque reléguer au domaine de l'impossible, l'injonction que faisait Jésus de pardonner “jusqu'à soixante-dix fois sept fois. ” Plus d'une personne se disant Chrétienne, poussée par une injure qui lui a été infligée, s'est convaincue que le ressentiment et la vengeance sont des vertus du Christ, et sont même nécessaires pour le bien de celui qui a commis l'offense.
L'exégèse de la Genèse que Mrs. Eddy présente à la page 541 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures” renferme ce qui suit: “Genèse iv.
L'amour de Dieu! Que de merveilles du bien ces mots-là renferment! Quelles perspectives de paix, de bonheur et de joie ils offrent à celui qui les prononce avec vénération et humilité. Comme ils invitent le tumulte à cesser, et quel sentiment de calme ils produisent instantanément! Qui ne désire en voir plus complètement la signification et comprendre plus parfaitement le moyen d'en prendre possession? L'Amour de Dieu! Même lorsque nous commençons à penser à l'amour de Dieu, combien nous désirons comprendre les bienfaits qu'il renferme! Que ne nous révèle-t-il pas sur Sa tendresse et Sa bienveillance merveilleuses, sur Sa miséricorde et Sa justice, sur Sa puissance protectrice et Sa bonne volonté de consoler et de soutenir? Si l'on était toujours sûr de l'amour de Dieu, où le doute et la crainte, le manque et la discordance trouveraient-ils une place, quels que soient leur nom ou leur nature? Il n'y a de place pour aucun sens du mal, ni pour aucune chose qui manque de sagesse ou de vérité.
L'un des traits caractéristiques de la vie religieuse d'aujourd'hui est la tendance vers la pratique de la guérison spirituelle. L'Église Chrétienne perdit de bonne heure le système de la guérison spirituelle, qui ne fut rendu au monde que grâce à la découverte de la Science Chrétienne en 1866 par Mrs.
Parmi les nombreux passages écrits par Mrs. Eddy et pour lesquels les Scientistes Chrétiens sont profondément reconnaissants, il s'en trouve un dans l'interprétation spirituelle de la Prière Dominicale, à la page 17 de "Science et Santé avec la Clef des Écritures": "Et l'Amour se reflète dans l'amour.