Editoriaux
Il n'est aucune question qui intéresse plus l'humanité que celle de la vraie relation. En comprendre la signification et être ainsi à même de rester, dans la vie de chaque jour, en rapports harmonieux avec les autres, c'est ce que la plupart des hommes considèrent comme un de leurs plus grands problèmes.
On peut dire, sans craindre beaucoup d'être contredit, que la plupart des hommes oublient que la puissance de Dieu existe. Ils croient fortement au pouvoir de la matière, à ce qu'ils appellent les forces de la nature, se manifestant, par exemple, par le courant électrique, la gravitation, etc.
Christ Jésus n'avait aucun doute sur le but et l'importance de sa mission, ni sur la nécessité qu'il y avait pour ceux qui voulaient arriver au salut et à la vie éternelle, de suivre ses traces. “Je suis le chemin, la vérité et la vie,” affirma-t-il, et il ajouta: “Personne ne vient au Père que par moi.
La nature du travail du Scientiste Chrétien ne saurait être mieux définie que par ces mots de Mrs. Eddy, à la page 450 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Le Scientiste Chrétien s'est engagé pour faire diminuer le mal, la maladie et la mort; et il en triomphera en en comprenant le néant, et la totalité de Dieu, le bien.
On a beaucoup pensé, parlé et fait concernant les missions et les missionnaires. Presque toutes les églises Chrétiennes, sinon toutes, ont entrepris ce qu'elles appellent des missions avec l'aide des missionnaires qu'elles emploient, et par lesquels elles proclament leurs doctrines particulières ou les croyances de leur dénomination.
A La page ix de la Préface de “Miscellaneous Writings,” Mrs. Eddy, parlant des circonstances améliorées dans lesquelles les Scientistes Chrétiens se trouvent à l'heure qu'il est, dit: “Le chevalet du temps présente des tableaux — autrefois incomplets et indistincts — ranimés aujourd'hui au contact de la main droite de Dieu.
"L'amour de soi est plus opaque qu'un corps solide. En obéissant patiemment à un Dieu patient, travaillons à dissoudre avec le dissolvant universel de l'Amour, le diamant de l'erreur,— la propre volonté, la propre justification et l'amour de soi,— ce diamant de l'erreur qui lutte contre la spiritualité et qui est la loi du péché et de la mort.
Dans l'Apocalypse, saint Jean fait allusion à ceux qui se tenaient avec l'Agneau "sur la montagne de Sion," ceux qui "suivent l'Agneau partout où il va," et il dit d'eux que "dans leur bouche, il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont sans tache," devant le trône de Dieu. Quelle parfaite image de l'innocence de ceux qui ont appris à suivre "l'idée spirituelle de l'Amour," ainsi que Mrs.
La réponse que saint Pierre fit à l'impotent qui lui demanda l'aumône ainsi qu'à saint Jean "à la Belle Porte du temple," lorsqu'ils y montèrent pour prier, renferme une précieuse leçon pour tous ceux qui veulent bien écouter. "Je n'ai ni argent, ni or," dit le disciple que l'on surnomme quelquefois l'impétueux; "mais ce que j'ai, je te le donne.
De nos jours, on prête beaucoup d'attention à la guérison spirituelle. Partout, les hommes comme les femmes posent des questions sur la possibilité de l'effectuer; et ceux qui ne sont pas aveuglés par les préjugés reconnaissent ce que fait la Science Chrétienne.