Editoriaux
Le monde se réveille pour reconnaître la puissance de l'Entendement. Lentement, peut-être, mais sûrement, il discerne le pouvoir de l'Esprit, et dans la mesure de sa perception, il surmonte la croyance à la force matérielle.
“Grace à la plénitude de sa pure affection, il définit l'Amour. ” C'est ainsi qu'à la page 54 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” notre Leader désigne une des étapes humaines les plus importantes que fit Jésus dans la démonstration de l'union de l'homme avec Dieu et avec Sa nature divine.
Les Scientistes Chrétiens se réjouissent de ce que les enseignements de la Bible que Mrs. Eddy a interprétée et expliquée donnent la solution de tout problème auquel l'humanité est appelée à faire face.
En écrivant ces paroles aux Corinthiens: “Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien,” saint Paul présente un point de vue, non encore universellement accepté, concernant les services que peuvent se rendre les hommes. En examinant les sacrifices que l'on fait pour d'autres, ou la fidélité avec laquelle on remplit son devoir, il en est relativement peu qui reconnaissent que le motif d'un acte est le premier élément et le plus important à considérer.
L'entendement mortel, l'hypothétique contrefaçon de l'Entendement divin, suggère sans cesse, selon la croyance, que le mal est réel et capable de contrarier ou d'annuler les bonnes intentions et les efforts des hommes, les affligeant de tristesse et de maladies et rendant leurs vies inharmonieuses et malheureuses. Le mal semble troubler la vie de tant de gens à tel point qu'il semblerait parfois que le bien les ait entièrement quittés.
Le vingtième chapitre du Second Livre des Chroniques renferme l'histoire d'une victoire des Juifs sur leurs nombreux ennemis de l'Orient. Ce récit fournit un merveilleux exemple du bien qui prévaut sur le mal, de l'erreur qui se détruit elle-même,—une leçon précieuse pour ceux qui cherchent à connaître le pouvoir divin et à l'utiliser.
En dehors de la Science Chrétienne on ne trouve aucune explication satisfaisante de la qualité de médiateur de Christ Jésus. La doctrine qui enseigne que Christ Jésus était Dieu, que Dieu a pris une forme humaine, S'incarnant, en tant que Dieu, dans l'humble Nazaréen, ne résistera pas à l'épreuve de la raison, attendu que cela veut dire que l'infini pourrait devenir fini.
"Ne craignez point! Car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple la cause d'une grande joie,"— ainsi s'adressa l'ange aux bergers de ce temps reculé lorsque Jésus naquit dans la petite ville de Bethléhem. Depuis lors le monde Chrétien a cherché avec ardeur à savoir au juste ce que signifie ce message.
Les étudiants de la Science Chrétienne apprennent à distinguer entre les idées vraies et les fausses, c'est-à-dire, entre les idées qui émanent de l'Entendement divin et les concepts qui sortent censément du prétendu entendement mortel ou humain. De même, les étudiants, de la Science Chrétienne apprennent à distinguer entre les pensées que l'on connaît par intutition, c'est-à-dire, instinctivement et naturellement, et les conclusions auxquelles on arrive au moyen du raisonnement matériel.
On a pensé et dit bien des choses concernant la place légitime, et on en pense et en dit encore beaucoup aujourd'hui. Chacun désire savoir où elle est, et veut la remplir.