La nature du travail du Scientiste Chrétien ne saurait être mieux définie que par ces mots de Mrs. Eddy, à la page 450 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Le Scientiste Chrétien s'est engagé pour faire diminuer le mal, la maladie et la mort; et il en triomphera en en comprenant le néant, et la totalité de Dieu, le bien.” Que le Scientiste Chrétien soit dans la pratique publique de la Science Chrétienne ou non, il a le même genre de travail à faire. En quelque lieu qu'il soit, il lui faut traiter et vaincre scientifiquement les erreurs du sens matériel. La vérité que révèle la Science Chrétienne est un grand héritage qui lui est échu, et il doit s'en servir, non seulement dans son propre intérêt, mais aussi dans celui de l'humanité entière.
Nous avons parfois la tendance de croire que nous ne sommes pas assez habiles pour démontrer la vérité lorsqu'une phase quelconque de l'erreur nous surprend; qu'il serait plus satisfaisant de permettre à un autre de faire le travail. Il est possible que notre compréhension de la Vérité soit moins grande que celle d'un autre; mais ce n'est pas une raison pour que nous manquions à notre devoir évident. Aussi faut-il se rappeler que ce n'est pas l'argument compliqué qui guérira, autant que la réalisation de la totalité du bien, de son omniprésence et de son omnipotence. Il peut sembler nécessaire d'assujettir les suggestions du mal au moyen de l'affirmation de la vérité et de la dénégation de l'erreur, mais la guérison est toujours le résultat de la réalisation de la vérité. C'est pourquoi personne ne doit se dispenser d'appliquer à soi-même les rêgles de la Science Chrétienne, toutes les fois que la nécessité s'en fait sentir.
Or, le travail du Scientiste Chrétien doit être salutaire et joyeux. Saint Paul dit aux Galates que la joie est un des fruits de l'Esprit. Et l'allégresse doit accompagner les efforts de chacun qui s'efforce de se rendre compte de la totalité de Dieu, le bien. Dans Ésaïe il est écrit: “Mon peuple habitera dans le séjour de la paix, dans des demeures sûres et des asiles tranquilles.” Il est tout à fait illogique de penser que ceux qui travaillent fidèlement et scientifiquement par égard pour leurs semblables puissent être autrement que sains et joyeux. C'est une erreur de souffrir par suite des fausses croyances d'autrui. L'erreur de la croyance, quelles que soient ses prétentions, doit être reconnue par le Scientiste Chrétien comme concept irréel, illusion du sens matériel, sans aucune intelligence directive, et comme nonentité, sans présence ni puissance réelles.
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