Moi aussi, je veux profiter du privilège d'exprimer ma reconnaissance...

Moi aussi, je veux profiter du privilège d'exprimer ma reconnaissance pour la guérison physique et mentale que j'ai reçue grâce à la Science Chrétienne. Je souffrais, il y a deux ans, d'un mal qui se développait graduellement et qui aboutit à un catarrhe chronique aux bronches. Je m'affaiblissais chaque jour, et mon état empirait en dépit du traitement médical. Au bout de quatre mois, je dis à mon médecin qu'il me fallait renoncer à mon travail et faire un changement d'air. Je me rendis donc auprès d'un ami en Suisse, où je consultai un spécialiste suisse bien connu; mais lui et tous ceux qui me virent ne me donnèrent que peu de temps à vivre.

Pendant que je restai chez mon ami, mon état sembla s'améliorer quelque peu; et après y être resté trois mois, je passai un mois aux bains à une altitude élevée de la Forêt Noire, dans le grand-duché de Bade; je n'étais pas guéri, mais j'avais l'espoir de l'être. Cependant, j'empirais. Je perdis alors tout courage et me trouvai en face de la triste probabilité que jamais je ne regagnerais la santé. De plus, le moment était arrivé où je devais reprendre mon travail, tous les autres employés ayant dû attendre jusqu'à mon retour pour prendre leurs vacances. Ces circonstances, mon âge (j'ai soixante-trois ans), la pensée de ma chère famille, ainsi que les troubles sérieux par lesquels passait notre pays à ce moment-là— tout cela me jeta dans un état de grande dépression. J'étais pour ainsi dire à la dernière extrémité. Mais, comme il arrive souvent, je trouvai dans cette extrémité même, la voie qui conduit au vrai médecin, au seul aide. Chez mon ami, j'avais pris connaissance du livre de texte de la Science Chrétienne: “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy, et pour la première fois, j'avais entendu parler de la Science Chrétienne. Je m'en emparai comme un homme qui se noie saisit une corde de sauvetage. Au bout de quelque temps, je réussis à obtenir l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne à Berlin; et puis, il se passa une chose merveilleuse. Malgré la distance d'environ cent cinquante kilomètre, je m'aperçus (le second ou le troisième jour) qu'il s'était fait en moi un changement que je ne pouvais comprendre. J'étais plein de gaieté et j'avais une joyeuse confiance qui transformait absolument mon caractère. Cinq jours plus tard, j'étais affranchi de mon mal. Je repris aussitôt mon travail, et depuis lors, j'ai rempli mes devoirs, me sentant réconforté au physique et au moral.

Durant vingt ans au moins, ma jambe gauche était sans cesse gonflée; elle avait environ un tiers de plus que sa grosseur normale. Ce mal m'incommodait beaucoup, et il arrivait parfois que je ne pouvais faire mon travail. Au moment où je fus guéri de la maladie des poumons, cet état anormal disparut aussi, et depuis ce temps-là j'en ai été affranchi.