Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

L'Assemblée Annuelle de L'Église Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1924


L'assemblée Annuelle de L'Église Mère qui a eu lieu lundi, le 2 juin, à deux heures de l'après-midi, a amené à l'édifice de l'église une grande audience venant de bien des parties éloignées du monde. La présence de cette grande assemblée des membres de L'Église Mère a été une évidence de plus du profond dévouement des Scientistes Chrétiens envers la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, et un témoignage de la loyauté et de la fidélité dont ils font preuve en portant jusqu'aux endroits les plus éloignés de la terre, le ministère qu'elle a établi. Il s'est manifesté durant tous les exercices un profond sentiment de gratitude envers Dieu pour les dons innombrables qu'Il a faits à l'humanité, et de profonde reconnaissance envers notre bien-aimée Leader pour son zèle Chrétien et les œuvres qu'elle a accomplies sans se lasser en établissant la Cause de la Science Chrétienne. Parmi les nombreux détails d'un grand intérêt pour le champ d'action, renfermés dans les rapports qui ont été lus, on a observé le fait qu'une fois de plus le nombre des nouveaux membres qui se sont joints à L'Église Mère excédait celui de chacune des années précédentes.

Après avoir chanté le cantique 195: “Shepherd, show me how to go” (Berger, montre-moi à gravir), par Mary Baker Eddy, le Président sortant, Charles E. Heitman, C. S. B., de New-York, commença les exercices en lisant les citations suivantes de la Bible et de Science et Santé:

La Bible: Luc 2:41, 43, 46, 48, 49, 52; Luc 4:5–8; I Corinthiens 15:58.
Science et Santé: Pages 167:12–13, 22–27; 46:26–27; 51:19–28; 52:1–5; 183:22–27; 462:8–19; 260:15–20; 233:1–8.

Après la lecture, la congrégation fit ensemble la prière silencieuse et répéta à haute voix la Prière Dominicale. Après le chant du cantique 86: “Make channels for the streams of love” (Faites des canaux pour les ruisseaux de l'amour), qui se trouve dans le livre de cantiques de la Science Chrétienne, le Président, Mr. Heitman, a lu le nom des officiers élus pour l'année prochaine: Président, Torrance Parker, B.A., C.S., de Belmont, Massachusetts; Secrétaire, George Wendell Adams, C. S. B., de Boston, Massachusetts; Trésorier, Edward L. Ripley, C. S., de Brookline, Massachusetts.

Amis: Étant assemblés à la Réunion Annuelle dans le but d'écouter les rapports des officiers de notre église et du champ d'action en général, il semble que le moment soit opportun pour que, en qualité de Scientistes Chrétiens individuels, nous examinions attentivement et prouvions en même temps la valeur de notre service à l'égard de Dieu et de nos semblables, conformément à ce modèle parfait établi par Christ Jésus dans son constant dévouement à ce qu'il appelait avec raison les affaires de son Père.

Le fait que, dans une mesure, du moins, nous imitons son exemple, se manifeste par le succès encourageant de notre ministère guérisseur, la croissance considérable de notre mouvement, et les efforts consacrés de ses membres. Comprenant que: être aux affaires de son Père, ne voulait pas dire acquérir des richesses terrestres, mais plutôt la compréhension spirituelle, Jésus refusait avec fermeté de se détourner de la tâche qui lui avait été divinement assignée pour servir un pouvoir en dehors du bien. Nous devrions être également fermes et non moins vigliants pour éviter ce qui pourrait nous écarter de nos devoirs sacrés et nous frustrer de nos droits les plus chers. La vigliance, la qualité et l'amour de notre travail en déterminent la valeur productive; en vérité, le travail fait sans amour peut, avec raison, être comparé au feuillage du figuier stérile; mais le travail né de l'amour constitue la bonne semence qui porte du fruit, dont un grain en rapporte trente, un autre soixante, et un autre cent.

Dans la vie du grand Exemple nous voyons la démonstration, la gloire et les fruits de l'obéissance affectueuse envers Dieu et Ses lois; et, par lui, nous apprenons à soumettre l'humain à la discipline du divin, à dominer toute action par la bonté, la justice et la bonne volonté, et à apporter ainsi dans le domaine de notre compréhension actuelle ces qualités spirituelles qui constituent le Christ. Manifestées humainement et appliquées aux expériences de chaque jour, ces qualités représentent la sagesse, la persévérance et la sincérité. Elles assurent le succès dans la Vérité, et, grâce à elles, l'abondance de Dieu est accessible aux hommes. Elles rendent la Vérité divine applicable aux conditions humaines, et ouvrent le chemin au courant libre et non obstrué de la révélation spirituelle dans la conscience humaine. Nous n'éprouvons ces bienfaits que lorsque nous nous élevons au-dessus de la crainte, de l'orgueil et de la discorde, et conformons toutes nos pensées et nos actions à l'impulsion irrésistible du bien.

Trop fréquemment, cependant, ne discernant pas la réalité spirituelle, nous tardons à obéir à notre sens le plus élevé du bien dans cette phase humaine. Pareille indécision ne fait que provoquer l'échec et conduit à la défaite. “Dans l'action humaine,” dit Mrs. Eddy à la page 288 de “Miscellaneous Writings,” “la sagesse commence par ce qui se rapproche le plus de ce qui est juste en la circonstance, et de là elle parvient à l'absolu.” Conformons-nous, alors, à son avis, laissons-nous guider par son expérience; et surtout, comme Chrétiens, unis dans une cause commune, avançons dans l'accomplissement de sa vision inspirée du Principe divin et du mode d'opération de ce Principe dans les affaires humaines. Aucun homme ne saurait avoir un plus grand privilège.

En finissant mon terme de Président de L'Église Mère, je désire exprimer ma profonde reconnaissance pour l'occasion que j'ai eue de servir notre mouvement en cette qualité inspiratrice, et dire que l'ami que je vais avoir l'avantage de présenter comme Président pour l'année prochaine a été un adepte fidèle de notre Cause. Son mobile a toujours été conforme à cette injonction biblique: “C'est de faire ce qui est juste, d'aimer la miséricorde et de marcher humblement;” et c'est là, nous dit notre Leader à la page 283 de “The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany,” “la norme de la Science Chrétienne.”

Amis: En certaines circonstances, ainsi que vous le savez, on s'attend à ce que le nouveau Président adresse à son auditoire un discours d'inauguration dans lequel il présente ses propres vues, disant ce qui, selon lui, devrait se faire. S'il en était ainsi à l'heure qu'il est, cela ne me paraîtrait pas difficile. Je trouve que cette église devrait continuer à aller de l'avant, à rester ferme et établie dans son attachement et sa fidélité aux enseignements de Mary Baker Eddy et à l'organisation de l'église qu'elle a établie, ainsi que dans son obéissance absolue et volontaire au Manuel de l'Église, qu'elle a institué. A mon avis, la stabilité, la permanence et la force de cette église en dépendent; en dévier serait assurément provoquer la désintégration. Par conséquent, il faut que cette église continue d'avancer comme notre Leader l'a indiqué, jusqu'à ce que “la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer est rempli par les eaux qui le couvrent.”

Dans cette entreprise, la part de chacun en particulier est grande; mais j'appuierai uniquement sur ce qui me semble être le premier pas. Vous vous rappellerez que, ainsi que nous le lisons dans le dix-neuvième chapitre de l'Exode, une des premières promesses que Dieu fit à Moïse était: “Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs, une nation sainte.” Plus loin dans l'Exode, Moïse donne en minutieux détails le rituel pour la consécration et la sanctification des sacrificateurs, qu'ils devaient observer avant d'entrer en fonction; ces détails renfermaient bien des choses symbolisant la purification en ce qui concerne l'ablution des mains et des pieds. Or, il est possible que Jésus, qui connaissait les Écritures, et auquel le rituel de la loi de Moïse était parfaitement familier, avait cela en vue lorsqu'il se leva de table lors du dernier souper, comme le dit le treizième chapitre de saint Jean, et qu'il lava les pieds de ses disciples; et il est aussi possible que ces disciples discernèrent que Jésus, outre qu'il cherchait à faire pénétrer sa leçon d'humilité et de service affectueux, les consacrait aussi à leurs fonctions de sacrificateurs de la Nouvelle Alliance. Un moment après, il leur donna l'instruction suivante: “Je vous donne un commandement nouveau, c'est que vous vous aimiez les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. C'est à ceci que tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.”

Jésus, leur Guide ainsi que le nôtre, avait très clairement démontré sa manière d'aimer. Il avait guéri leurs maladies, solutionné leurs problèmes matériels, et leur avait apporté l'évangile qui amène la paix surpassant toute intelligence. Mrs. Eddy nous montre comment Jésus aimait, lorsqu'elle nous dit aux pages 476 et 477 de notre livre de texte: “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. Dans cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel, et que l'homme est pur et saint.” C'est à nous qu'incombe la tâche de suivre son exemple; et lorsque ce monde sera devenu “un royaume de sacrificateurs,” que chacun se sera consacré dans la Science Chrétienne au devoir de ne voir en son voisin que “l'homme parfait,” l'image et la ressemblance de Dieu, alors le ciel sera vraiment manifesté sur la terre.

Et maintenant, encore quelques mots. Nous commençons une nouvelle année d'activité de l'église sous les auspices les plus merveilleux. La confiance que Mrs. Eddy avait dans la cour de justice de cet État a une fois de plus été justifiée. Le nuage du procès qui était suspendu au-dessus de nous s'est dispersé. Nous sommes plus unis que jamais. La prospérité nous attend; mais nous avons tous vu des gens, et même des églises, qui n'ont pu supporter la prospérité. Aussi, je m'aventure à prononcer quelques paroles d'avertissement. Nous ne devons pas oublier à qui nous devons de la reconnaissance,— au Dieu de nos aïeux, qui nous a conduits à travers ce désert à la terre promise, à Christ Jésus, “le chef et le consommateur de la foi,” à notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy, dont les enseignements ont soutenu notre foi, et dont le Manuel de L'Église nous a fait rester dans le droit chemin, ainsi qu'à notre Conseil des Directeurs, qui, sans broncher, ont tenu haut l'étendard, à travers la détresse et la tempête. Le Principe divin, la sagesse divine et l'Amour divin, ont assurément été avec nous.

Et ainsi, le cœur plein d'une humble reconnaissance, et sans “malice envers qui que ce soit,” allons maintenant de l'avant.

Rapport du Trésorier pour l'Année Finissant le 31 mai 1924

L'ÉGLISE MÈRE

Fonds Général. Solde de compte, le 31 mai 1923: $45,792.06; dépenses durant l'année: $659,576.22; solde de compte, le 31 mai 1924: $145,119.31.

Fonds Spéciaux. Solde de compte, le 31 mai 1923: $176,231.67; dépenses durant l'année: $288,745.33; solde de compte, le 31 mai 1924: $229,494.03.

Les sommes de $114,385.00 pour de nouvelles presses typographiques pour le Monitor, et de $23,683.60 pour l'aménagement de l'atelier de reliure, total: $138,- 068.60, ainsi que certaines dépenses judiciaires et autres, devront être payées sous peu.

L'ASSOCIATION DE BIENFAISANCE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Fonds Courant. Solde de compte, le 31 mai 1923; $132,089.26; dépenses durant l'année: $437,769.45; solde de compte, le 31 mai 1924: $131,731.17.

Fonds Permanents. Solde de compte, le 31 mai 1923: $83,565.83; dépenses durant l'année: $268.50; solde de compte, le 31 mai 1924: $113,052.88.

RAPPORT DES VÉRIFICATEURS

Boston, Massachusetts, le 31 mai 1924

La Première Église du Christ, Scientiste,
à Boston, Massachusetts

Nous certifions que nous avons vérifié l'argent liquide et les valeurs figurant aux comptes du Trésorier de La Première Église du Christ, Scientiste, et de L'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne, comme encaisse à la fin de l'année, le 31 mai 1924, et nous trouvons cette encaisse correctement établie.

Finalement: En dehors des notes courantes, L'Église Mère et l'Association de Bienfaisacne de la Science Chrétienne ne sont redevables d'aucune somme.

Respectueusement à vous,

Rapport du Secrétaire de L'Église Mère

Il semble qu'il n'y ait que très peu de temps (mais au fait il y a environ trentedeux ans de cela), que j'ai pénétré à Chickering Hall, rue Tremont, à Boston, pour assister à mon premier service du dimanche à L'Église Mère. Il y avait à ce moment-là environ quatre cents personnes qui fréquentaient les services, représentant pour ainsi dire tous ceux de Greater Boston (Boston et ses environs) qui, à cette époque, s'intéressaient vivement à la Science Chrétienne; car, à ce moment-là, il n'existait aucune organisation filiale à Boston ni dans son voisinage. La Société de Publications de la Science Chrétienne occupait trois petites chambres au N° 62, rue Boylston; et dans la même maison, il y avait une Salle de Lecture libre, où l'on pouvait lire et acheter les publications de la Science Chrétienne.

Le développement de notre mouvement a accompli de grandes choses dans un espace de temps relativement court; les progrès ont été constants et stables. Il est survenu des problèmes, ce qui se produire peut-être toujours; mais la Vérité nous a toujours montré le chemin qu'il faut prendre pour sortir du désert; elle a protégé ce grand don offert à l'humanité et a préservé avec une appréciation et un respect toujours croissants le nom de sa Découvreuse et Fondatrice, Mary Baker Eddy. Relativement à ses expériences, Mrs. Eddy dit à la page 14 de son Message to The Mother Church for 1902: “Dès le début de la grande lutte, tout avancement a été combattu (non par le genre humain, mais par un genre d'hommes) avec la raillerie, l'envie, la rivalité et le mensonge —à mesure que l'accomplissement d'une chose et puis d'une autre a été proclamé devant le monde et inscrit dans le ciel. ... Par conséquent,” a dit Mrs. Eddy, “qu'est-ce qui a protégé et fait prospérer notre grande Cause d'une manière si évidente, si ce n'est le bras étendu de l'Amour infini?”

La Science Chrétienne était loin d'être populaire il y a trente ans, et presque tous ses adeptes s'y intéressaient parce qu'ils étaient sortis de quelque maladie pénible ou soi-disant incurable; chacun désirait ardemment apporter là bonne nouvelle à son voisin. Aucun sacrifice ne paraissait trop grand. Ceux qui s'y intéressaient persévéraient envers et contre tout, étant donné qu'ils avaient été si abondamment bénis qu'il leur tardait de partager leurs bénédictions avec d'autres.

La Science Chrétienne ne diminue dans aucune mesure le devoir qui incombe au Chrétien de cultiver les qualités Chrétiennes ainsi que la compréhension de Dieu qu'elles entraînent, et par conséquent l'amélioration de son intérieur, de ses affaires et de ses rapports dans toutes les branches des travaux de la vie. Outre ce développement des qualités, cependant, comme membres de cette grande église, rappelons-nous le commandement du Guide, Jésus le Christ, qui est de guérir les malades, et ne diminuons jamais notre obligation à cet égard. Cette grande Cause, que chacun de nous aime tant, fut conçue lorsque et parce que Mrs. Eddy, notre Leader, fut guérie. Si, donc, cette Cause n'existe que parce que notre Leader a découvert comment l'élément de guérison qui semblait avoir été perdu, pouvait être ranimé, ne continuera-t-elle pas ses affectueuses dispensations uniquement dans la mesure où nous approfondirons et apprendrons les leçons que l'expérience de Mrs. Eddy enseigne, nous rappelant, ainsi qu'elle le dit à la page xi de la Préface de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” que “ces œuvres puissantes ne sont pas surnaturelles, mais suprêmement naturelles. Elles sont le signe d'Emmanuel, ou 'Dieu avec nous,'— une influence divine toujours présente dans la conscience humaine et qui se renouvelle, venant maintenant selon l'antique promesse:

“Pour publier la liberté aux captifs [des sens],
Et le recouvrement de la vue aux aveugles,
Pour renvoyer libres ceux qui sont dans l'oppression.”

 Mrs. Eddy écrit à la page 12 de “The People's Idea of God”: “Sans la santé il ne saurait y avoir de ciel.”

Au bureau du Secrétaire on est très reconnaissant à ceux qui approuvent et contresignent les demandes des futurs membres de l'église pour le soin qu'ils mettent à préparer parfaitement et correctement les formules avant de les envoyer à notre bureau. Ce soin a épargné beaucoup de temps et de travail cette année. On peut se féliciter aussi, de ce qu'il se manifeste une si pieuse considération relativement à la valeur de ceux qui font leur demande à l'effet de devenir membres. La qualité de nos membres est naturellement de la plus haute importance; mais, incidemment, cela pourra vous intéresser d'apprendre que le grand nombre des membres de L'Église Mère se maintient, et qu'elle a admis plus de membres cette année qu'aucune autre année de son histoire. Les portes de L'Église Mère sont ouvertes toutes grandes, offrant avec tendresse à chacun de ceux qui aiment son message, son home réconfortant et protecteur.

Comité de Distribution des Publications

“Qu'il est bon, qu'il est doux de ne pas chercher autant ton bien à toi que celui d'autrui, de semer le long des chemins pour ceux auxquels la route semble pénible, et de t'attendre à ce que l'Amour te récompense d'amour.” Telles sont les paroles de Mrs. Eddy à la page 3 de “Non et Oui.”

Les membres du Comité de Distribution des Publications de L'Église Mère ont sans cesse eu devant eux ces paroles de notre Leader dans leur travail de la distribution des publications de la Science Chrétienne, depuis que leur dernier rapport a été fait, et ils sont reconnaissants de pouvoir dire que de plus en plus on s'intéresse à leurs travaux et qu'on y collabore.

Durant l'année passée, près d'un quart de million de publications ont été soigneusement distribuées à ceux qui exprimaient le désir d'en recevoir, non seulement dans toutes les sections du voisinage de L'Église Mère, le long des côtes et sur les vaisseaux et les navires, mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Australie, dans l'Amérique du Sud, dans l'Afrique du Sud, aux Philippines, en Alaska, au Canal de Panama et parmi les églises et les sociétés de bien des villes et des villages dans tous les États-Unis.

Nous avons reçu la permission de placer nos publications dans plusieurs départements de l'administration de la Vielle et de l'État où elles avaient autrefois été refusées; et de nombreuses expressions d'appréciation et des témoignages de gratitude sont venus de la part de ceux qui ont été bénéficiés grâce à notre travail de distribution. Voici ce que nous lisons à la page 269 de “The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany”:

“Son chant de récolte est mondial, il est connu du monde entier, grand comme le monde. Le vin produit son fruit: les rayons de la justice renferment la guérison dans leur lumière.”

Exécuteurs Testamentaires de Mary Baker Eddy

Durant l'année passée, les Exécuteurs Testamentaires de Mary Baker Eddy dépensèrent du revenu du Fonds du Trust (Fidéicommis) $257,624.80 “dans le but,” ainsi que Mrs. Eddy l'a exprimé elle-même, “de favoriser et d'étendre d'une manière plus efficace la religion de la Science Chrétienne telle qu'elle a été enseignée par moi.”

Des débours particuliers ont été faits comme suit:

$30,866.46 ont été dépensés en secours pour le travail des conférences; dix- sept organisations universitaires et collégiales donnant annuellement une conférence, et soixante-dix-huit églises filiales et sociétés donnant leurs premières conférences, ont reçu chacune cent dollars; le reste: $21,366.46, a été employé pour aider aux filiales de L'Église Mère à payer les dépenses d'hôtels et de voyages des conférenciers faisant leurs tours en pays étrangers, ce qui a permis d'égaliser le coût des conférences données dans le monde entier.

$5831.39 ont été dépensés pour les œuvres de Mrs. Eddy et d'autres publications autorisées, placées dans des cabinets de lecture renfermant les publications de la Science Chrétienne. En outre, The Christian Science Monitor a été envoyé régulièrement à 335 ambassades et consulats des États-Unis dans des pays étrangers.

$40,512.39 ont été offerts comme secours proportionnel à 929 églises et sociétés dont les rapports de distribution ont indiqué qu'elles avaient droit à du secours pour leur distribution gratuite des publications de la Science Chrétienne.

$180,412.56 ont été payés à soixante-six filiales de L'Église Mère situées en Angleterre, à Honolulu, au Canada, en Alaska, et dans vingt-quatre États de L'union, pour permettre à ces organisations d'avoir des propriétés d'églises dégagées de toute dette.

A la Réunion Annuelle de L'Église Mère en 1914, on a lu un exposé des principaux systèmes d'activité qu'il y avait à suivre pour remplir les désirs de notre bien-aimée Leader,— désirs qu'elle a exprimés dans son testament et dans d'autres documents indiquant plus spécialement les voies par lesquelles on devait en mettre les desseins à exécution. Les plans faits alors ont été perfectionnés, et les principaux systèmes d'activité ont été suivis pendant les années subséquentes.

Les rapports de la période de dix ans, qui finit avec le 31 décembre 1923, montre que plus de $2,775,000 ont été dépensés en “favorisant et en répandant” ainsi la Cause de la Science Chrétienne. Sur cette somme environ un tiers a été dépensé pour répandre les enseignements de Mrs. Eddy au moyen des publications de ce mouvement, plus de $275,000 ont servi à aider à des organisations filiales dans le monde entier à présenter notre religion au public par l'intermédiaire des conférences, et $1,500,000 ont été payés à plus de quatre cents filiales de cette église comme secours pour la construction d'églises. Durant l'année 1923, il se faisait un de ces paiements par semaine.

On a posé récemment bien des questions au sujet du remboursement des dons pour construction d'églises, et le paragraphe suivant paraît maintenant dans la lettre esquissant les plans préparés pour donner du secours en cas d'érection, d'achat ou de restauration d'édifices d'églises:

“Les Exécuteurs n'exigent pas les intérêts des dons qu'ils ont faits, ni le remboursement du capital, aussi longtemps que les conditions des déclarations requises par le contrat sont remplies. Cependant, toute organisation pourra rembourser, quand elle le désirera, le don qui lui aura été fait; dans ce cas elle se dégagera de l'engagement qu'elle avait pris relativement à sa propriété et procurera aux Exécuteurs des fonds additionnels qu'ils pourront appliquer à leur œuvre.”

Six organisations ont volontairement remboursé approximativement vingt-deux mille dollars. Seuls les intérêts du fonds ont été dépensés jusqu'ici; le capital est resté intact.

Département des Filiales et des Praticiens

Depuis le 1er juin 1923, cinquante-six églises et quatre-vingt-deux Associations de la Science Chrétienne, y compris une association universitaire, ont été reconnues comme filiales de L'Église Mère. Vingt nouvelles organisations se sont établies en Europe, dans l'Afrique du Sud, en Tasmanie et dans la Nouvelle-Zélande. Le nombre total des filiales reconnues de L'Église Mère, y compris vingt-quatre sociétés de collèges et d'universités, est de 2117.

Les demandes de 1093 praticiens et de 90 gardes-malades désirant mettre leurs annonces dans le Journal, le Herold allemand et le Héraut français, ont été examinées durant l'année passée, par le Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne.

Comité de Publication

Il est encore nécessaire que les fonctions des Comités de Publication soient bien comprises, et il serait avantageux pour ces Comités et tous les Scientistes Chrétiens que ce fait fût reconnu; cela aiderait aux Comités à se rendre le plus utile possible; cela les dégagerait également de l'obligation de refuser de faire ce qu'ils ne devraient pas entreprendre.

Parmi les points que nous avons besoin de mieux comprendre, nous trouvons ceux-ci: Un Comité de Publication n'est pas un conseiller général pour les églises filiales de son quartier. Il n'est pas chargé de protéger ou d'avertir les Scientistes Chrétiens contre les personnes qui sollicitent ou empruntent leur argent. Il ne sert pas spécialement ou particulièrement l'église filiale dont il fait partie ou dont les Lecteurs l'ont élu. Il sert l'Église du Christ, Scientiste, L'Église Mère et ses filiales, dans tout son quartier, que celui-ci renferme une ou plusieurs églises filiales. Chacun des Comités de Publication se trouvent dans le champ d'action de la Science Chrétienne a les mêmes fonctions; et chacun d'eux est sous la juridiction de son administrateur, qui agit sous la direction du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne.

Le premier devoir, c'est-à-dire le devoir originel des Comités de Publication est celui qui est lé mieux connu, parce qu'il est indiqué par notre Leader dans notre Manuel de l'Église. C'est, “de corriger, d'une manière Chrétienne, les impostures répandues dans le public au sujet de la Science Chrétienne, les injustices commises vis-à-vis de Mrs. Eddy ou des membres de cette Église par la presse quotidienne, par les périodiques ou par les œuvres distribuées au public, quelle qu'en soit la nature” (Manuel, p. 97).

En remplissant ce devoir durant l'année passée, on a consacré à peu près autant de temps à corriger les tromperies et les injustices des journaux et des périodiques, tandis qu'on a passé plus de temps que jamais à corriger les faux rapports dans des livres. On a principalement traité le problème que présentent les livres nuisibles, en protestant auprès des personnes qui sont responsables de la publication, la circulation ou l'emploi de ces ouvrages. Par exemple, on a fait avec succès des protestations auprès de fonctionnaires de plusieurs écoles normales et collèges contre un certain livre sur l'hygiène, écrit par un docteur en médecine et contenant une violente attaque contre la Science Chrétienne. D'autres protestations ont également été faites avec succès auprès d'auteurs et d'éditeurs, ainsi que de personnes plus indirectement coupables d'avoir mis entre les mains du public des livres pernicieux.

Des brochures contenant de faux rapports sur la Science Chrétienne présentent un problème semblable, mais la plupart de ces brochures sont éditées et mises en circulation par des personnes qui ne sont disposées à accepter aucune explication ou protestation. Elles ne semblent pas se soucier de savoir si leur opposition à la Science Chrétienne est justifiée ou fondée; ou si elle ne l'est pas. Aussi, faut-il que l'effet de brochures de ce genre soit annulé, surtout auprès des personnes qui les lisent; et c'est ce que doivent faire tous les Scientistes Chrétiens dans la mesure de leurs opportunités respectives. On ne pourrait absolument rien dire contre la véritable Science Chrétienne, exprimée correctement et pratique équitablement, qui pût être vrai. Par conséquent, la brochure même la plus venimeuse ne saurait faire aucune impression sur celui qui est bien renseigné; et il serait bon d'observer que tout ce que la Science Chrétienne inculque peut vraiment faire connaître cette religion à tout le public.

Le second devoir des Comités de Publication est “de défendre les droits des Scientistes Chrétiens contre les restrictions faites par autorité publique.” En remplissant ce devoir durant l'année passée, les Comités de Publication ont eu beaucoup à faire auprès des fonctionnaires publics qui usent d'autorité touchant la liberté de la religion et de la santé. Beaucoup de lois oppressives ou restrictives ont été empêchées, et un bon nombre de lois affirmatives et constructives ont été proposées avec succès. Parmi ces dernières, nous citerons les mesures statutaires suivantes:

Dans le Massachusetts, la législature a passé, relativement à des camps salutaires pour les écoliers, une loi contenant la clause suivante: “Mais aucun soin ni traitement médical ne sera donné aux enfants dont les parents ou les tuteurs s'y opposent.”

Dans le Massachusetts, la législature a passé une loi établissant une Commission pour le Bien-être des Enfants dans une certaine ville avec la stipulation suivante: “La commission n'aura le droit d'examiner ou de faire peser aucun enfant, sans le consentement de la mère ou de quelque autre personne légalement chargée de la garde ou de la surveillance de cet enfant, et n'aura aucun pouvoir de forcer les adultes à se soumettre à ses conseils ou à ses instructions.”

Au Saskatchewan, l'assemblée législative a passé une loi pour définir et régler la pratique de la médecine, contenant l'article suivant: “Rien de ce que cette loi contient ne s'appliquera ou ne s'adressera à ceux qui pratiquent les croyances religieuses de leur église et n'ont pas la prétention de connaître la médecine ou la chirurgie, pourvu qu'ils ne violent pas les lois, les règles et les ordonnances relativement aux maladies contagieuses, ni en matières d'hygiène.”

Un avancement du même genre, bien qu'il ne soit pas encore complet, mérite aussi d'être mentionné, vu que c'est le premier de son genre en dehors du Canada et des États-Unis. Dans l'Afrique du Sud, un Comité Choisi du Union Parliament, au bout d'un bon nombre d'audiences, recommanda de faire passer la clause suivante pour une loi devant définir et régler la pratique de la médecine: “Stipulé que rien de ce qui est renfermé dans cette section ne sera considéré comme devant être appliqué à la pratique des articles de foi d'aucune église.”

Comme service autorisé sous la Section 6 de 1'Article I du Manuel, les Comités de Publication ou les Comités Auxiliaires de Publication, sur la demande des églises filiales ou des sociétés, pourront se charger pour eux des annonces et des comptes rendus des conférences et des annonces des services cultuels.

Parmi les appréciations les plus notables qui ont été publiées pendant l'année passée, nous en citerons quelques-unes. Ainsi que l'a rapporté le Courier de Rochester, New-Hampshire, le révérend Donald Fraser de Rochester, New-Hampshire, dit en parlant des femmes du vingtième siècle: “La seule influence de haute excellence qu'il y ait eue sur la vie religieuse de nos temps a été celle d'une femme, Mary Baker Eddy.”

Ainsi que l'a rapporté le Times de Marietta, Ohio, le docteur Edward S. Parsons, Président du Collège de Marietta, dit dans un sermon de baccalauréat: “Il y a eu foule dans les églises de la Science Chrétienne, parce qu'elles ont été dans le sens réel l'Église du Dieu vivant. Elles ont, de quelque façon, persuadé les gens qu'il y a un Dieu vivant, dont la force est à leur disposition d'une manière réelle; que non seulement le passé, mais encore le présent et l'avenir, sont le champ de l'empire et de l'action de Dieu, et que parce qu'il en est ainsi, il ne peut rien y avoir de travers, en principe.”

Dans un livre intitulé: “Les Antécédents de Mary Baker Eddy,” compilé par William Montgomery Clemens, rédacteur de Genealogy Magazine, cet auteur et rédacteur dit: “A de longs intervalles, depuis le jour de la tragédie de la croix, les enseigneurs et les prêtres de toutes les races et de toutes les sectes ont eu de faibles lueurs de la grande compréhension spirituelle de la vérité et de l'amour. Ce n'est que lorsqu'une femme de la Nouvelle Angleterre, reçut, au siècle dernier, la révélation de la vérité immortelle qui donne la liberté spirituelle à l'humanité, que l'intention et le mobile de Jésus, dans son message aux peuples de la terre, a pris fermement racine dans le cœur des hommes. Dès le début de son étude de la parole de Dieu, il s'est formé une grande et puissante organisation, qui entoure le globe aujourd'hui.. .. Mary Baker Eddy ayant découvert l'intime philosophie spirituelle de Jésus, telle qu'il l'a donnée dans le Sermon sur la Montagne, devint la leader inspirée d'une idée religieuse, qui la distingue comme l'une des plus grandes personnalités de notre temps.”

Le Conseil des Conférenciers

Le travail du Conseil des Conférenciers a progressé de la manière la plus satisfaisante pendant l'année passée. Il est juste de mentionner en particulier le fait que le nombre des auditeurs qui ont suivi les conférences a considérablement augmenté dans bien des endroits, et un intérêt notable s'est fait sentir dans le travail du Comité. De différentes parties du champ d'action on a rapporté que des guérisons physiques et autres se sont effectuées à la suite des conférences, et l'on a partout exprimé de la satisfaction relativement au système adopté pour l'organisation des conférences aux États-Unis et au Canada.

Le but du Conseil des Conférenciers, en travaillant à un système satisfaisant pour l'organisation des conférences données au champ d'action, a été d'aviser avec l'aide et le sage avis du Conseil des Directeurs, des voies et des moyens qui produisent le plus grand bien, avec le moins de retard et d'incertitude possible. A mesure que l'activité des conférenciers augmentera et que les nécessités du travail se feront sentir, on pourra peut-être améliorer de temps à autre le système avec lequel on opère actuellement; et nous pouvons avoir la certitude que quels que soient les changements qui se produiront à l'avenir, ils tendront à offrir un moyen de procéder encore plus satisfaisant et plus unifié.

Depui le dernier rapport annuel, 3084 conférences ont été prononcées; donc, 67 de plus que l'année précédente. Le nombre approximatif des auditeurs qui ont assisté à ces conférences a été de 2,389,677, ce qui fait une augmentation de 154,446 sur l'année passée. Sur le nombre de ces conférences, 2827 ont été données aux États-Unis et au Canada, et 257 ont été données dans des champ d'action éloignés.

Durant les douze mois, des conférences ont été prononcées dans les pays suivants: en Angleterre, en Irlande, en Écosse et au pays de Galles; dans les Iles de la Manche, au Danemark, en France, en Allemagne, en Hollande, en Italie, en Lettonie, en Norvège, en Suède, en Suisse; dans l'Afrique du Sud, en Australie, dans la Nouvelle-Zélande, en Tasmanie; en Chine, au Japon, aux Philippines et à Hawaï; aux États-Unis, y compris l'Alaska; au Canada; au Mexique; au Canal de Panama, à la Barbade, à la Jamaïque et aux Bermudes, à Cuba et à Porto-Rico.

Avec le système actuel d'organiser les conférences aux États-Unis et au Canada, les églises et les sociétés sont priées d'indiquer le choix qu'elles ont fait des conférenciers pour les différentes conférences qu'elles se proposent de donner pendant l'année. On veille autant que possible à ce que les églises et les sociétés reçoivent les services des conférenciers qu'elles ont choisis; et c'est ce qui a été fait pendant les douze mois derniers jusqu'à quatre-vingt-seize pour cent de tous les choix, et soixante-trois pour cent des premiers choix.

L'esprit de bonne fraternité que toutes les églises et les sociétés ont manifesté envers le Conseil des Conférenciers et ses membres, a rendu le travail de l'année passée fort agréable et profitable à tous les points de vue; et le Conseil des Conférenciers profite de l'occasion pour exprimer sa gratitude pour la collaboration utile et l'aide fraternelle qui se sont ainsi manifestées.

L'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne

L'Association de Bienfaisance de la Science Chrétienne annonce que, durant l'année passée, on a reçu au sanatorium un plus grand nombre d'hôtes que pendant chacune des années précédentes, le nombre total en 1923 étant de 1725. Les guérisons accomplies sont de nature à réjouir le cœur de tout Scientiste Chrétien. Témoin les nombreuses lettres de reconnaissance venant de ceux qui sont retournés chez eux, ainsi que la gratitude qu'expriment verbalement ceux qui quittent le sanatorium. On peut également dire, pour rassurer le champ d'action, qu'il n'est jamais permis de faire la moindre déviation d'une confiance absolue dans les moyens spirituels par rapport aux cas qui sont à cette institution.

Durant l'année passée, le premier contingent des gardes-malades qui ont suivi leur cours préparatoire, a achevé ses trois années de service, et est allé continuer son travail dans différentes parties du champ d'action. On a reçu beaucoup de lettres de ceux qui ont demandé l'aide de ces gardes-malades dans leurs foyers, exprimant une profonde gratitude pour les excellents soins qui leur ont été données.

Durant l'année on a construit une nouvelle salle à manger et agrandi la cuisine, ajouté des meubles et du matériel, de sorte que maintenant le sanatorium est pourvu de tout ce qui est nécessaire dans ces deux départements. De nouveaux travaux ont été exécutés sur les lieux, tels que: nivellement, chemins, sentiers, bosquets, etc.; et l'on espère achever ces perfectionnements au cours de cette année.

Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que, durant l'année passée, le sanatorium a de nouveau subvenu à ses propres dépenses. Les dons envoyés au Fonds de Bienfaisance ont été considérables. Ce fonds n'est employé que pour faire des agrandissements et des parfectionnements permanents, et pour assister ceux qui viennent au sanatorium et auxquels il faut aider à payer leurs dépenses. Durant l'année 1923, la somme totale tirée du Fonds de Bienfaisance dans ce but s'est montée à $54,376.68. Le déboursement de cette somme s'est fait d'une part en faveur de ceux dont les dépenses sont payées en entier et de l'autre en faveur d'un grand nombre de ceux qui sont secourus en partie. En moyenne, un tiers du nombre total des hôtes du sanatorium reçoit de ce fonds l'aide pécuniaire, à toute époque. Chaque donateur serait heureux s'il pouvait entendre les expressions de gratitude de ceux qui sont assistés de cette manière.

En raison du nombre croissant des gardes-malades et d'autres travailleurs, dont la présence est devenue nécessaire depuis que les principaux bâtiments sont exclusivement consacrés aux hôtes, on a momentanément loué des logements aux alentours pour un bon nombre de travailleuses, il est à désirer qu'à une époque prochaine, on agrandisse le bâtiment actuel des auxiliaires, afin que toutes nos aides puissent être logées sur les lieux du sanatorium.

Les Exécuteurs Testamentaires désirent exprimer avec reconnaissance leur appréciation pour la collaboration des Scientistes Chrétiens du monde entier qui travaillent à l'avancement de cette grande œuvre établie conformément aux instructions de notre Leader bien-aimée, Mrs. Eddy. Les Scientistes Chrétiens devraient se rendre compte que le sanatorium de l'Association de Bienfaisance est leur institution, et que pour donner l'aide charitable qui est essentiellement une partie de cette grande entreprise, il faut pécuniairement maintenir le Fonds de Bienfaisance.

La Société de Publications de la Science Chrétienne

Depuis notre dernière Assemblée Annuelle, la Société de Publications a manifesté une prospérité croissante. L'affectueuse collaboration du champ d'action a contribué à mélanger en tous temps la joie au travail de la Maison de Publications. Chacun sera heureux de savoir que L'Église Mère a reçu au mois d'avril un chèque substantiel représentant le profit net que la Société de Publications a fait pendant six mois, soit jusqu'au 28 mars 1924.

On se rappellera qu'en 1898, Mrs. Eddy devint, par un acte de vente, unique propriétaire des affaires qu'avait menées La Société de Publications de la Science Chrétienne, Incorporée. Elle a alors préparé des Statuts qui constituèrent pour le Manuel un nouvel Article (intitulé: “La Société de Publications de la Science Chrétienne”) avant de signer 1'Acte de Trust, qui plaçait les affaires mêmes entre les mains du Conseil des Administrateurs, pourvoyant ainsi à son gouvernement par le Manuel, et montrant qu'elle constituait une des “activités” de L'Église Mère. Comme telle, la Société fonctionne mieux actuellement qu'elle n'a jamais fonctionné depuis le commencement de son histoire, parce que, grâce à leur discernement des privilèges et des devoirs indiqués dans le Manuel, beaucoup de membres de L'Église Mère dans le monde entier découvrent qu'ils sont individuellement membres de la “Société,” et qu'ils collaborent activement avec elle. Un des premiers pas à faire vers le progrès dans ce travail, c'est de se rendre compte de la valeur des périodiques; ensuite vient le désir que d'autres en bénéficient. Les efforts de faire connaître les périodiques par la distribution et d'en établir l'utilité en s'y abonnant, s'ensuivent naturellement.

Pendant l'année qui vient de s'écouler, The Christian Science Monitor a remarquablement fortifié sa position. Il a sans cesse augmenté sa vente. Le volume et la qualité de ses annonces ont aussi augmenté; et ceux qui font insérer leurs annonces disent qu'ils sont bien appuyés par les Scientistes Chrétiens. L'influence qu'a le Monitor dans le sens du bien se fait grandement sentir, et les nombreux commentaires favorables venant de la presse et de la chaire ont sensiblement augmenté pendant l'année. La fermeté avec laquelle il s'est affirmé en faveur de la prohibition lui a valu l'éloge de toutes les grandes organisations s'occupant de l'avancement de cette réforme, et de personnes qui s'y intéressent. On a souvent cité ses différentes recherches sur l'étendue qu'a prise l'exécution de la loi de prohibition et des résultats qu'elle a eus.

Le projet de paix présenté par le Monitor a éveillé l'intérêt de toute la nation. 640,000 exemplaires d'une certaine édition du Monitor consacrée à l'explication de ce projet ont été mis en circulation, grâce à la collaboration des églises de la Science Chrétienne des États-Unis.

Le travail du Monitor relatif aux rapports des réunions de l'Association de l'Éducation Nationale, la Ligue des Votantes, l'Assciation Nationale des Clubs Féministes et la Conférence Générale Méthodiste, a été de nature à s'attirer les éloges de membres de ces organisations, dont la plupart ont voté des résolutions d'approbation. On reproduit les éditoriaux du Monitor dans des journaux de tout genre de croyances politiques et religieuses, et l'on constate avec intérêt que les articles religieux de la page appelée le Home Forum sont systématiquement réimprimés, et que le mérite qui leur est dû lui est accordé dans bien des journaux du pays.

Pendant l'hiver, le Rédacteur du Monitor a eu l'occasion de visiter les pays le long du Pacifique et a parlé à des auditoires de Scientistes Chrétiens dans toutes les cités et les villes principales de ce voisinage. Les églises se rassemblèrent avec un esprit d'union solide pour appuyer notre journal quotidien; et quelque éloigné que soit ce champ d'action du centre de publication, la vente du Monitor y augmente chaque jour. Le champ d'action en Angleterre montre aussi un enthousiasme considérable pour le Monitor. Les églises de Londres ont érigé sur les lieux de l'Exposition de l'Empire Britannique à Wembley un pavillon pour la Science Chrétienne dans lequel il y a une salle de lecture et une chambre du Monitor qui expose des tableaux et des figures graphiques représentant le travail et le développement du Monitor. Ce pavillon est devenu non pas simplement un endroit pour les Scientistes Chrétiens qui visitent cette grande Exposition, mais encore un lieu de repos pour des milliers d'autres personnes, qui sont ainsi mises en contact avec les évidences des fruits de la Science Chrétienne. On distribue dans ce pavillon le Supplément du Royaume Britannique de The Christian Science Monitor du 13 et du 14 mars. Ce supplément consiste dans trente pages de nouvelles, renfermant 29,573 lignes d'annonces; et trois ou quatre cent mille exemplaires seront mis en circulation à ce pavillon.

On est en voie d'installer les deux premières machines à imprimer les journaux sur les trois qui avaient été commandées l'année passée pour le Monitor, et la fabrique vient de nous expédier la troisième. Ces nouvelles machines sont du dernier perfectionnement et fonctionnent avec la plus grande vitesse. Aussitôt qu'elles marcheront, le Monitor aura huit colonnes au lieu de sept, ce qui est la dimension courante des quotidiens métropolitains modernes.

Le numéro du Journal du mois de juin de 1924 porte les annonces de 2094 églises et sociétés, de 7335 praticiens et de 161 gardes-malades. Ces chiffres représentent exactement l'augmentation qu'il y a eue depuis le mois de juin 1923, de 74 organisations d'églises, de 591 praticiens et de 53 gardes-malades.

Attendu que l'on pose fréquemment des questions concernant les brochures, il est bon de dire que, bien que les titres des brochures ne figurent plus dans les annonces, et que celles qui sont imprimées uniquement en anglais sont pour ainsi dire épuisées, la Société de Publications vend encore des brochures et elle est prête à remplir la commande de ces publications, dans les langues étrangères suivantes: en tchèque, danois, hollandais, français, allemand, grec moderne, italien, norvégien, russe, espagnol et en suédois.

Nous avons acquis beaucoup de nouveaux amis et abonnés pendant l'année passée, grâce aux réunions bienfaisantes que des églises filiales ont tenues dans l'intérêt de nos périodiques. Des programmes ont été soigneusement préparés pour ces réunions par les comités qui en avaient la direction. Bien que la Société de Publications ait deux représentants particuliers voyageant pour parler des expériences et des bons résultats accomplis dans divers endroits par les Comités de Distribution et d'Abonnement, on reçoit souvent des lettres de quelque organisation filiale demandant que quelqu'un du “quartier général” participe au programme. Ces demandes ont pris une telle extension et sont devenues si fréquentes, qu'il est difficile aujourd'hui d'y donner satisfaction, attendu surtout que le nombre des églises et des sociétés filiales augmente toujours.

L'École du Dimanche

Cette année l'École du Dimanche de L'Église Mère a rassemblé dans ses bras plus d'élèves que jamais; aussi s'élève-t-il du cœur de tous un chant plein d'une plus grande allégresse. Attirés par le rayonnement du soleil de l'Amour divin, les enfants viennent non seulement de lieux attrayants, mais aussi d'entourages humains les plus noirs, pour y apprendre et pour aimer la Science du Christianisme manifestée par la beauté de la santé et de la sainteté.

Enseigner à l'école du dimanche, c'est envisager ce travail comme ministère élevé, et bon nombre de travailleurs, parmi les plus actifs, y consacrent de leur temps avec reconnaissance, considérant que c'est un privilège sacré qui donne de la joie. Ils se rendent compte que la prophétie de notre Leader ne pourra s'accomplir que par leur vigilance et leur prière, le renouvellement de leurs efforts, la spiritualisation de leurs pensées et leur confiance, absolue en l'idée-Christ,— prophétie qu'elle a exprimée dans une lettre adressée aux enfants de l'école du dimanche en ces termes: “Vous serez pour cette époque les porte-drapeaux de la Science Chrétienne dirigeant courageusement la grande marche vers le ciel, guérissant les malades, réconfortant les affligés, rendant la terre joyeuse par votre bonté et votre amour” (Christian Science Journal, Vol. XXXV, p. 157).

Œuvre de Secours du Levant et Autres Activités

L'Église Mère a poursuivi l'œuvre de secours du Levant sous la direction de l'aumônier Benson, jusqu'à ce que son navire fût rappelé en octobre 1923; à ce moment-là les Scientistes Chrétiens qui étaient momentanément à Constantinople entreprirent cette œuvre. On a fait des dons pour assister ceux qui étaient dans le dénuement par suite de la perte de leurs foyers et de leurs occupations. On a envoyé des publications. On a aidé beaucoup de réfugiés à quitter la Turquie pour se rendre dans d'autres pays, afin qu'ils puissent s'y établir et y trouver de l'occupation. Des fonds ont été fournis pour aider ceux qui se sont réfugiés à Paris. On a également envoyé des fonds à un représentant de la Science Chrétienne à Athènes, en Grèce, pour secourir ceux qui se sont réfugiés dans ce pays.

Un travailleur qui s'occupe du bien-être public continue encore l'œuvre dans les hôpitaux du gouvernement à Asheville, Caroline du Nord. Beaucoup de belles guérisons ont été accomplies, tant pour les hommes que pour les membres de leurs familles. Quelques-unes des gardes-malades qui avaient soigné des soldats pendant la guerre ont eu recours à la Science Chrétienne, dont elles reçoivent la guérison.

Un fonds de secours pour les pays étrangers a été annoncé dans la Sentinel du 19 mai 1923, dans le but de fournir des publications et d'autres secours aux Scientistes Chrétiens des pays d'Europe où la dépréciation du papier-monnaie avait grandement augmenté. Ce fonds a subsisté jusqu'à ce qu'il ait été ajouté au Fonds de Secours; ce qui fait que des publications ont été fournies aux pays suivants: L'Allemagne, la Pologne, la Tschéchoslovakie, l'Autriche, la Hongrie, la Slavonie du Sud, l'État Libre de Dantzig, la Roumanie, la Lettonie, la Finlande, l'Esthonie et l'Italie.

Dans le Monitor du 5 septembre et dans la Sentinel du 22 septembre 1923, les Directeurs ont annoncé que L'Église Mère accepterait et débourserait les dons qui lui seraient envoyés pour aider à l'œuvre de secours du Japon entreprise à l'occasion du tremblement de terre, du raz de marée et de l'incendie dans ce pays. On a découvert que les approvisionnements pouvaient être vivement faits et expédiés de Seattle, Washington, et l'on a pris des mesures pour l'achat et l'expédition d'aliments, d'étoffes pour vêtements et d'ustensiles de ménage, ainsi que de matériaux pour construction. On a aussi fait de San-Francisco, sous la direction de L'Église Mère, l'expédition d'approvisionnements en grandes quantités, qui furent distribués à Yokohama et à Tokio par les Scientistes Chrétiens de l'endroit. On fournit aussi des fonds pour l'achat de vêtements et d'autres objets nécessaires que l'on se procura au Japon.

Dans le Monitor du 11 octobre et la Sentinel du 27 octobre 1923, les Directeurs annoncèrent l'établissement d'un Fonds de Secours, pour lequel des dons seraient les bienvenus dès le 1er novembre et dans lequel seraient placés tous les dons faits en faveur de l'œuvre de secours, à moins d'avis contraire de la part des donateurs. On annonça que ce fonds serait “appliqué à des œuvres de charité et de bienfaisance en tous cas d'urgence ou de nécessité qui pourraient se présenter de temps à autre.” De sorte que, grâce à la générosité du champ d'action, L'Église Mère a pu envoyer de l'argent, des aliments et des vêtements à un grand nombre d'églises filiales en Europe, et fournir des publications de la Science Chrétienne à un prix raisonnable à nos gens d'Allemagne, d'Esthonie, d'Italie et d'autres pays.

Rapport des Directeurs

Le compte rendu formel que nous venons d'entendre sur le travail de nos divers départments, quoiqu'il soit nécessairement court, nous remet en mémoire la bonté incomparablement grande de Dieu, et Ses œuvres en faveur des enfants des hommes. (Psaume 107.)

Jamais nous n'avons été plus abondamment bénis, ni plus complètement protégés. Présentons-nous par conséquent devant Lui en chantant Ses louanges. Que la tonique de notre chant soit la gratitude, et que le ton en soit l'humilité.

Mais il serait impossible de renfermer dans un rapport officiel formel toute la gratitude que nous avons lieu d'avoir et qui s'impose à nous aujourd'hui, quelque parfait que puisse être ce rapport.

Regardons en arrière, alors, et voyons quelques-unes des bénédictions qui se sont présentées aux Directeurs, durant l'année passée, et qui sont, dans une grande mesure, attribuables à la loyauté et à la fidélité constantes du champ d'action qui a soutenu les institutions de notre Leader et pratiqué ses préceptes. Nous avons vu l'évidence de l'avancement spirituel et le rétablissement de la prospérité matérielle; nous avons vu la justice censurer l'effort prolongé que l'erreur a fait du dedans pour troubler et désagréger notre Cause, et une fois de plus, la plus haute cour civile de cet État a ratifié et soutenu le code de la loi qui a été divinement inspirée à notre Leader. Nous avons été témoins des progrès qu'ont faits les praticiens par rapport à la qualité et l'étendue de leur ministère guérisseur. Nous avons pris part à la joie qu'apporte le retour au troupeau de quelques-uns qui se sont égarés par suite d'une méprise et qui rentrent au bercail. Nous avons tendu la main à ceux qui s'étaient éloignés les uns des autres et qui de nouveau sont unis. Qu'il nous soit permis de dire à ceux qui croient à tort qu'il y a dans notre mouvement un manque d'amour, d'unité ou de coopération parmi les frères, qu'ils n'ont qu'à tendre leur main droite fraternelle pour voir disparaître rapidement et merveilleusement leurs croyances non fondées.

Les paroles de notre Leader, dont on se souviendra bien: “La gratitude est beaucoup plus qu'une expression verbale de remerciements” (Science et Santé, p. 3), pousse à cette question: Comment pouvons-nous le mieux montrer que dans la Science Chrétienne les cœurs reconnaissants ne se contentent pas de simplement exprimer des paroles de reconnaissance? Vos Directeurs ont le sentiment qu'il y a un seul mot renfermant la réponse à cette question. C'est un mot dont la vie du Maître a sans cesse donné des preuves, et que notre Leader nous a constamment rappelé. C'est le mot “Service.” Durant l'année prochaine, efforçons-nous tous et chacun en particulier de servir notre Dieu, nos semblables et notre Cause plus sérieusement, plus fidèlement et plus joyeusement que jamais. Que ce service soit partout pénétré de l'amour désintéressé qui met le service au-dessus de la servitude, qui enrichit tant celui qui donne que celui qui reçoit, et qui, en réalité, se manifeste par la guérison des malades, la consolation des affligés et la réforme des pécheurs, ce qui apporte plus de ciel à la terre.


Rapports du Champ d'Action

On fit la lecture de quelques extraits tirés des nombreux rapports du champ d'action que reçut le Conseil des Directeurs:

Première Église du Christ, Scientiste, Paris, France.— A l'occasion de l'Assemblée Annuelle de L'Église Mère nous désirons envoyer nos salutations affectueuses et annoncer une grande activité dans tous les départements de notre travail. Nos assemblées sont de plus en plus nombreuses, et nos fonds pour la construction augmentent. Il y a eu à notre dernière conférence, prononcée en français, le plus grand auditoire que nous ayons jamais eu. La salle était comble, et faute de place, il a fallu renvoyer bien des personnes. Les Français ont grandement apprécié cette conférence, et elle a effectué plusieurs guérisons.

Première Église du Christ, Scientiste, Berlin, Allemagne.— Bien qu'il y ait aujourd'hui trois églises de la Science Chrétienne et une société qui tiennent des services et des réunions à Berlin, nous avons été contraints au commencement de cette année de louer un plus grand local pour nos réunions du mercredi soir. Cependant, il est de nouveau évident, que même celui-ci est à peine assez grand pour contenir les visiteurs, et que l'époque approche où nous devrons suivre l'injonction de Jésus, qui dit à ses disciples: “Faites-les asseoir.”

Une moyenne de trois cent vingt élèves fréquentent l'école du dimanche régulièrement, mais le nombre complet est beaucoup plus grand, en dehors des petits amis qui viennent par-ci par-là prendre part à l'instruction en qualité de visiteurs. L'école est partagée en trente-deux classes.

Il se trouve dans toutes les bibliothèques publiques de la municipalité de Berlin — qui sont au nombre de vingt-deux — ainsi que dans six écoles, trois bibliothèques nationales et d'autres institutions publiques, un exemplaire du livre de texte de la Science Chrétienne: “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mary Baker Eddy. Nos publications ont aussi été acceptées dans les cuisines populaires et dans les institutions de bienfaisance, dans les cabinets dentaires et les études des avocats. Il ne faut pas omettre de mentionner que le directeur du Séminaire Théologique-Systématique de Berlin, qui est attaché à l'université, a reçu, sur sa demande, un exemplaire de “Christian Science War Time Activities” (Travaux de la Science Chrétienne en Temps de Guerre), publié par la Société de Publications. Ce séminaire possède maintenant toutes les œuvres de Mrs. Eddy, un exemplaire de tous les livres qui sont imprimés par la Société de Publications, et les périodiques de la Science Chrétienne.

En général, la presse s'est relativement peu occupée de nous durant l'année passée. Trois quotidiens importants de Berlin se sont montrés bien disposés envers nous, et ont très volontiers imprimé des comptes rendus sur les conférences et des explications sur la Science Chrétienne. Comme la vente de ces journaux est considérable, non seulement à Berlin mais aussi dans toute l'Allemagne, ces comptes rendus paraissant dans leurs colonnes ont été très instructifs.

Conclusion, nous nous souvenons avec une profonde gratitude l'affectueuse générosité qui nous a aidés à supporter les moments difficiles pendant la dépréciation du papier-monnaie, et qui s'est manifestée si largement par des envois d'argent et de provisions.

Première Église du Christ, Scientiste, Genève, Suisse.— L'année dernière la résolution fut prise de faire coïncider la date du jour d'Actions de Grâces avec celle fixée en Amérique: cette pensée d'unité a été une force et une bénédiction. Nous avons pu le constater par la plus grande spiritualité et la meilleure compréhension exprimées par les témoignages. Il a été également décidé de faire chanter un solo chaque 1er dimanche du mois en plus de celui chanté les dimanches de communion. L'école du dimanche marque de réels progrès; le nombre croissant des enfants fait envisager sous peu un agrandissement des locaux.

Première Église du Christ, Scientiste, La Haye, Hollande.— L'assemblée des services de l'église a graduellement augmenté. On donne beaucoup de témoignages de guérison aux réunions du mercredi soir; beaucoup de gens assistent aux conférences; et les divers travaux de l'église prennent sans cesse une plus grande extension. Nous sommes heureux d'exprimer l'assurance de notre fidèle coopération avec L'Église Mère.

Société de la Science Chrétienne, Riga, Lettonie.— Le mois dernier nous avons eu le grand plaisir d'avoir ici pour la première fois une conférence sur la Science Chrétienne.

C'est avec beaucoup de joie et de gratitude que nous vous annonçons que nos assemblées de la Science Chrétienne augmentent de jour en jour. Depuis deux ans notre société a été reconnue par le gouvernement, et à peu près à la même époque, elle a été reconnue comme filiale de L'Église Mère. La guerre et toutes les tribulations qui ont pesé sur notre pays nous ont amené beaucoup de difficultés, mais avec l'aide de Dieu il nous a été possible de continuer les services presque sans interruption pendant toute la durée de cette épreuve. Nous avons trois services chaque dimanche, un en letton, un autre en allemand et un troisième en anglais; et deux fois par mois la réunion du mercredi pour les témoignages, un soir en allemand, l'autre en letton. Plus de la moitié des membres de notre société sont également membres de L'Église Mère. L'école du dimanche sera bientôt organisée. Nous avons un comité qui traduit de l'anglais en letton. Nous sommes pleins de reconnaissance pour l'aide et la bienveillance que nous avons reçues de L'Église Mère pendant toutes ces années.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 1924

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.