Parmi les Chrétiens, il s'en trouve assez fréquemment qui font un examen de conscience en vue de déterminer si dans telle ou telle circonstance leur conduite a été gouvernée par la loi morale, quand bien même, selon la loi statutaire, une norme un peu moins élevée eût paru satisfaisante. Le Sermon sur la Montagne a fourni aux hommes, pour régler leur conduite, un code qui requiert la démonstration d'un haut degré de désintéressement, d'abnégation et de considération affectueuse pour leurs semblables, même pour leurs prétendus ennemis. Aimer “le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force,” traiter les autres précisément comme on voudrait l'être, aimer son prochain comme soi-même, donner son manteau à celui qui veut plaider pour nous enlever notre tunique,— sont des demandes auxquelles on ne peut satisfaire qu'en s'efforçant continuellement d'exprimer le Christ, qu'en adoptant l'idéal de l'Amour divin comme seul guide et mentor. Cependant, se conformer exactement à ces grands commandements, ne pas dévier d'un iota ni d'un trait de lettre touchant leur accomplissement, telle est la tâche que notre Leader révérée à présentée aux Scientistes Chrétiens, et cela non pas une fois mais souvent. A la page 7 de “Non et Oui,” Mrs. Eddy dit: “Tout sacrifice que l'on fait avec amour pour le bien d'autrui est connu de Dieu, et la colère de l'homme ne peut le Lui cacher. Dieu a assigné aux Scientistes Chrétiens de nobles tâches et Il ne leur épargnera aucune de ces tâches qu'ils ne les aient accomplies strictement.”
Les idéals élevés auxquels, selon Mrs. Eddy, tout étudiant de la Science Chrétienne peut arriver, inspirent et stimulent tous ceux qui cherchent la vérité spirituelle avec le désir d'exprimer dans leur expérience terrestre la plus grande approximation possible de l'homme parfait en sa relation avec le divin Principe. Notre croissance spirituelle dans la Science Chrétienne nous rapproche de plus en plus de l'Église du Christ, Scientiste, la vraie Église, et augmente notre utilité à la cause qui a pour mission la rédemption du genre humain. Dans toutes les activités résultant de nos relations en qualité de membres, de praticiens, de professeurs, d'officiers d'une église branche,— en quelque qualité que ce soit que Dieu nous ait appelés comme ouvriers dans Sa vigne,— cela même n'entraîne-t-il pas toujours le devoir et la nécessité de conformer notre vie aux plus hautes exigences de la vraie morale Chrétienne? En aucune occasion et en aucune circonstance, l'ouvrier obéissant ne désire s'écarter de ce critérium.
Si les lois humaines prescrivent de hauts idéals de conduite, ne pouvons-nous pas avec raison nous attendre à des idéals plus hauts encore de la part de ceux qui, en leur qualité de vrais Chrétiens, sont animés du désir d'accomplir les commandements de l'Esprit jusque dans les moindres détails? Par exemple, les autorités judiciaires ont toujours soutenu que le rapport entre le médecin et le patient, entre l'avocat et le client, et entre un testateur et son conseiller spirituel, est si personnel et si intime, si confidentiel, qu'il requiert une protection spéciale de par la loi afin d'empêcher l'exercice de toute influence indue sur les personnes cherchant une assistance, soit médicale, légale ou spirituelle, selon les circonstances. De même, Mrs. Eddy, dans sa grande sagesse, prévit la nécessité de protéger la relation unique existant entre le praticien de la Science Chrétienne et son patient, et elle promulgua un Statut pour répondre à ce besoin: l'Article VIII, Section 22, du Manuel de l'Église.
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