L'efficacité absolue du penser juste et scientifique qui repose sur l'Entendement divin et ses attributs a été prouvée si clairement et si fortement dans ma famille, que c'est avec joie et reconnaissance que je viens offrir ma part de témoignage dans l'espoir qu'elle sera un verre d'eau froide pour quelque mortel qui a à lutter.
Née et élevée dans une foi dont le cérémonial dogmatique et matériel me semblait être l'antipode des enseignements de la Science Chrétienne, j'eus bien des choses à vaincre, à apprendre et à désapprendre avant de me sentir prête à accepter ce qui, pour moi, était une nouvelle compréhension de l'être. Graduellement, au cours de quatre années de lecture, d'étude, de réflexion profonde et sérieuse, des questions nombreuses furent résolues, jusqu'à la dernière; les obstacles disparurent dans leur néant; les ponts furent en quelque sorte brûlés derrière moi; et j'étais prête pour l'épreuve qui m'arriva soudainement.
L'aîné de mes garçons, qui avait environ sept ans, fut atteint de la paralysie infantile, sous la forme la plus grave, au dire des docteurs,— paralysie apparemment complète de tous les membres, affectant même la tête et la voix. Mon mari, qui s'intéressait à la Science Chrétienne depuis plusieurs années, me dit alors avec affection et bonté: “Que vas-tu faire? C'est à toi d'en décider; tu es sa mère. Veux-tu qu'il reçoive les soins d'un médecin, ou veux-tu le secours de la Science Chrétienne? Instantanément ces paroles me vinrent à la pensée comme une révélation: “Voici maintenant le temps;” et je répondis sans hésitation: “Nous aurons un praticien.” La guérison s'effectua; et aujourd'hui notre garçon va à bicyclette, nage, grimpe sur les arbres; il a des joues roses et il est bien portant.
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