Il y a exactement huit ans que j'ai commencé l'étude de la Science Chrétienne à Londres où je passais mes vacances. Je revins en Italie bientôt après la déclaration de la guerre, et bien qu'en général je n'aime pas à voyager, je fis cette fois un voyage très confortable en dépit des difficultés qu'il y avait de traverser la France à ce moment-là, et bien qu'il me fallût cinq jours pour me rendre à Florence. En 1915, j'eus la joie d'être acceptée comme membre de L'Église Mère; ce fut un grand encouragement dans ma recherche de la Vérité et cela m'éleva beaucoup mentalement. J'ai eu bien des expériences très belles dont j'ai été et dont je suis encore très reconnaissante. J'aimerais surtout mentionner trois cas spéciaux. Le premier fut la naissance de notre petite fille. Je reçus l'aide d'une Scientiste Chrétienne qui était une bien chère amie et qui travailla si tendrement pour moi dans la Science que tout se passa on ne peut plus harmonieusement. Lorsque le bébé avait un an, elle tomba d'un étage dans un escalier de marbre. J'étais seule à la maison, et la frayeur s'empara de moi comme si j'étais prise dans un étau. Je répétai en tremblant: “l'exposé scientifique de l'être” comme il est donné à la page 468 de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” l'Oraison Dominicale et tout ce dont je pouvais me souvenir de la Bible ou des écrits de Mrs. Eddy, quoiqu'il me parût très difficile de le faire. Pendant ce temps je marchais de long en large, tenant dans les bras l'enfant qui poussait des cris déchirants, et osant à peine la regarder. Puis je commençai à chanter un des cantiques de Mrs. Eddy, et lorsque j'eus fini l'enfant cessa de pleurer et s'endormit. Je la déposai avec soin sur son lit, et prenant la Bible et Science et Santé, je lus continuellement jusqu'à ce que je me sente rassurée et que je sache que “les accidents sont inconnus à Dieu” (Science et Santé, p. 424), et que le cher bébé aille tout à fait bien. Alors je préparai le souper; et lorsque mon mari rentra, je pus lui raconter ce qui s'était passé et lui assurer qu'il n'y aurait aucune suite fâcheuse. Bientôt après, elle s'éveilla et était aussi vive et joyeuse qu'à l'ordinaire. L'enfant a maintenant près de trois ans et elle n'a jamais goûté à aucune médecine.
Il y a deux ans, nous fûmes tous attaqués par une maladie contagieuse. Nous écrivîmes immédiatement à une praticienne de la Science Chrétienne à Florence, et grâce à son bon travail dévoué, nous fûmes bientôt libérés de toutes traces de cette horrible affliction.
Ayant le cœur plein de gratitude pour tous ceux qui nous ont aidés avec tant d'amour et de patience, et rendant très profondément et sincèrement grâces à Dieu et à Mrs. Eddy, j'offre ce témoignage de ce que la Science Chrétienne a fait et fait encore pour moi.
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