L'univers de la réalité, gouverné par l'Entendement divin, Dieu, est complètement en dehors du soi-disant univers de la matière, et l'ignore absolument. La Vérité est réelle, substantielle. La matière est illusion, irréalité. Traiter la matière, c'est-à-dire la matérialité, comme si elle était réelle, en cherchant à démontrer la vérité de l'être, ce serait errer comme une personne qui s'est perdue dans l'immensité de la forêt sans boussole, sans soleil, pour la guider. Une telle personne se meut comme dans un cercle, ne réussissant qu'à se retrouver périodiquement au point de départ, sans s'être rapprochée de la maison d'un seul pas, mais étant un peu plus fatiguée chaque fois qu'elle a recommencé ses futiles efforts. Ce n'est que lorsque nous refusons d'accepter chaque argument de l'entendement mortel, quelque logique qu'il puisse paraître au sens matériel, et que, nous éloignant de la matière, nous suivons fermement le sentier qui mène vers la vérité de l'Esprit et de la spiritualité, que nous pouvons réussir dans quelque mesure.
On n'obtient pas une démonstration, ou preuve du véritable être, en s'efforçant de perfectionner la matière, mais en en triomphant. Lorsque l'entendement mortel renonce à lui-même ainsi qu'à ses actions embrouillées, et se soumet à Dieu, l'Entendement divin, il fait place à une perception claire de la vérité, sans que rien n'obstrue la voie de notre voyage du sens humain des choses à la réalité spirituelle, que rien n'en fasse craindre ou retarder le développement naturel. Quelque réelles et despotiques que semblent être les conditions matérielles qui nous entourent, il est toujours possible de détruire l'illusion; car illusion il y a, puisqu'il ne peut y avoir qu'une réalité, et que celle-ci renferme tout. L'homme mortel peut nous paraître malade, triste, harassé par les problèmes de la vie matérielle. Égaré et découragé, il cherche en vain du soulagement dans les fausses croyances de la matérialité. Craignant, et cependant, espérant, il a recours à la Science Chrétienne; et là il apprend que, comme le dit St. Jean: “Dieu est amour,” et que Dieu est Tout, soutenant perpétuellement Ses enfants par une loi toujours en opération et toujours omnipotente. Dans “Science et Santé avec la Clef des Écritures” (p. 322), Mrs. Eddy dit: “Les dures expériences que suscite la croyance à la prétendue vie de la matière, ainsi que nos déceptions et nos douleurs incessantes, nous jettent comme des enfants lassés dans les bras de l'Amour divin.”
A mesure que l'on étudie pieusement chaque leçon, et que l'on soumet toute pensée au seul Entendement, l'illusion fait place à ce qui est substantiel, et les états discordants cessent d'exister, parce qu'ils étaient faux dès le commencement. L'extermination de la matérialité est accompagnée de l'élimination de beaucoup de croyances mauvaises — la colère, la malhonnêteté, c'est-à-dire la haine — qui nous asservissent; et de cette façon l'homme prouve sa domination sur toute la terre. A la page 552 de Science et Santé Mrs. Eddy dit: “On apprend ainsi que la matière est une manifestation de l'entendement mortel, et que la matière renonce toujours à ses prétentions quand l'Entendement parfait et éternel est compris.”
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