J’écris cet article pour assurer à toute personne qui se trouverait sans abri et sans ressources qu’elle peut s’en sortir! Tout ce que je suis et tout ce que je possède aujourd’hui vient de la compréhension de Dieu et de l’homme que j’ai acquise grâce à l’étude de la Science Chrétienne. En ce qui me concerne, il n’y a aucun doute que la lecture de Science et Santé avec la Clef des Écritures, le livre de Mary Baker Eddy, va transformer la vie de tous ceux qui vont le lire pour y trouver une aide.
Il y a bien des années, quelques mois après avoir reçu Science et Santé, j’ai assisté à un service d’une église de la Science Chrétienne. C’était en 1968. Assise dans l’église, je me sentais comme chez moi. Je pensais aux nombreuses guérisons et à tous les changements qui étaient intervenus dans ma vie depuis que j’avais commencé à lire l’exemplaire de ce livre qu’un ami m’avait offert.
À l’époque, mon mariage de 25 ans était brisé et je passais par un divorce très difficile. Mon mari menaçait de se suicider et il a effectivement tenté de le faire à plusieurs reprises. Puis il a commencé à me harceler, ainsi que ma plus jeune fille, qui habitait encore avec moi. Elle avait alors neuf ans, et nous étudiions toutes les deux la Bible. Il était naturel pour moi de chercher un soutien dans les Écritures. Le message suivant m’a beaucoup aidée: « ... déchargez-vous sur lui [Dieu] de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (I Pierre 5:7) Une fois le divorce prononcé, il m’est apparu clairement que je devais partir très loin de mon exmari. J’ai alors littéralement remis tous mes soucis entre les mains de Dieu, et Il a indéniablement pris soin de moi et de ma fille.
Quand j’ai quitté Atlanta, en Géorgie, U.S.A., avec ma fille, nous ne savions pas où nous allions loger. Mon ex-mari nous poursuivait, ayant juré que nous ne vivrions jamais séparés. Notre voyage nous a menées de ville en ville, mais chaque soir ma fille et moi lisions Science et Santé et tous nos besoins ont été comblés. À un moment donné, on m’a conseillé d’aller à Dallas, au Texas, où il y avait beaucoup de travail. Comme nous n’avions presque plus d’argent, nous nous y sommes rendues, car je savais que j’avais besoin de trouver rapidement un emploi. Avant d’aller à l’agence pour l’emploi, j’ai prié et j’ai lu dans Science et Santé: « Est-ce que la prière nous fait du bien? Oui, le désir qui s’élance, affamé de justice, est béni de notre Père et ne revient pas à nous sans effet. » (p. 2)
Confiante en cette promesse, j’ai loué un appartement et inscrit ma fille à l’école. J’ai aussi parlé avec une employée de l’agence pour l’emploi qui m’a dit qu’elle allait m’aider, bien que je n’aie pas vraiment de formation ni d’expérience professionnelle. Deux jours plus tard, elle m’a contactée parce qu’elle avait trouvé un employeur qui souhaitait former une femme mûre, qui accepterait de porter de longues jupes. (La plupart des jeunes filles de l’époque étaient extrêmement court vêtues.) Elle pensait que ce serait parfait pour moi. Le salaire hebdomadaire était très bas au départ mais on me garantissait une augmentation au bout de trois mois.
J’ai accepté cet emploi, ayant le sentiment que Dieu marchait à mes côtés. J’aurais été heureuse de faire n’importe quel travail, car je désirais acquérir de nouvelles compétences. Chaque soir, je trouvais l’inspiration et les connaissances dont j’avais besoin dans la Bible et dans Science et Santé. J’ai en outre eu l’occasion de fréquenter l’université. Lorsque j’ai quitté cette entreprise, j’y occupais le poste de responsable du bureau.
Je me suis remariée peu après notre arrivée à Dallas. Mon nouveau mari était scientiste chrétien; nous allions à l’église tous les dimanches et participions aussi aux réunions de témoignages du mercredi. Je me sentais très proche de Mary Baker Eddy. Plus j’étudiais ses écrits, plus j’avais le sentiment qu’un lien particulier nous unissait, comme si nos vies avaient suivi des voies similaires. À mon arrivée au Texas, je prenais beaucoup de médicaments, pensant que j’en avais besoin pour vivre. Je ne pouvais toutefois pas renouveler mon ordonnance sans trouver un nouveau médecin. J’ai alors décidé à ce moment-là de placer entièrement ma confiance en un Dieu qui guérit, sachant qu’avec Lui tout est possible. Le chapitre « La prière » de Science et Santé était mon guide et ma force. Il commence par ces mots de Mary Baker Eddy: « La prière qui réfomre les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu... » (p.1) Et cela s’est révélé vrai.
Ma fille a pu aller à l’université. Nous ne savions pas comment nous allions payer ses études (très chères dans notre pays), mais nous avions acquis une totale confiance dans le fait que Dieu, l’Amour divin, répond à tout besoin. Et, chaque année, nous avons disposé de tout ce qui nous était nécessaire. Dieu prend soin de Ses enfants lorsqu’ils croient en Sa Science et la comprennent. J’ai un jour demandé à ma fille si elle s’était rendu compte à quel point nous étions pauvres lorsque nous nous étions pauvres lorsque nous nous étions mises en route toutes les deux, et elle m’a répondu: « Non, maman, je croyais que nous étions riches ! » Et grâce à l’étude que nous faisions pour mieux comprendre Dieu, nous étions riches de connaissance et d’amour divins. Sans compter que chacun de nos besoins se trouvait comblé!
Je suis si reconnaissante à Mary Baker Eddy d’avoir écrit Science et Santé. Tout ce dont nous avons besoin s’y trouve pour nous permettre d’étudier et de croitre spirituellement chaque jour. Nous apprenons à aider notre prochain, à aimer le monde et à prier pour lui.
Article paru dans le Christian Science Sentinel du 12 septembre 2011