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Il y a toujours une solution harmonieuse !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2012

Christian Science Journal


Praticien et professeur de Science Chrétienne, Michael Seek s'intéresse depuis toujours à l'actualité du monde, qu'il s'agisse de la politique, de l'économie ou du sport.

À l'âge où les en fants lisent des contes de fées, il préférait lire les articles du Christian Science Monitor, que sa mère lui traduisait en allemand, sa langue maternelle. Adolescent, il s'abon à divers magazines, devient rédacteur en chef du journal de son lycée et cofonde un magazine pour jeunes scientistes chrétiens (qui va exister pendant vingt ans). Plus tard, il étudie les médias aux États-Unis et en Allemagne. Il est actuellement rédacteur de l'édition allemande du Héraut de la Science Chrétienne. Au début de l'entretien, M. Seek a tenu à parler d'un concept spirituel auquel il est très attaché depuis tout jeune.

MICHAEL SEEK: Dès l' enfance, je me suis intéressé au Christ. Mes moniteurs d'école du dimanche et mes parents, qui étaient tous deux praticiens de la Science Chrétienne, m'expliquaient beaucoup de chose à ce sujet. Aujoud'hui, je me rends compte de toute la pertinence de leurs explication. Mais à l'époque, je n'en comprenais que de petits fragments, ce qui m'attristait, car j'avais l'impression que c'étaient juste de belles idées.

Et puis, un jour, alors que j'étais encore lycéen, je suis allé à Berlin-Est (j'habitais Berlin-Ouest). À l'époque du mur de séparation entre l'est et l'ouest, il fallait passer par un poste de contrôle. En compagnie d'un praticien de la Science Chrétienne expérimenté, j'allais rendre visite à des amis scientistes chrétiens, qui demeuraient à l'est. Le praticien était devant moi, dans la file. J'ai vu que les gardes frontière est-allemands lui posaient des questions sur un ton agressif. (Bien entendu, nous ne devions pas dire que nous allions voir un groupe de scientistes chrétiens à l'est) Le praticien m'a chuchoté: « Le Christ te dira ce que tu dois répondre. » Je ne sais pas pourquoi, mais cela a été une révélation. Tous mes doutes, toutes mes questions concernant la façon dont le Christ nous parle se sont envolés. Je me suis senti à l'aise et en sécurité, et j'ai pensé: « Même si la situation semble bel et bien tendu e à ce poste de contrôle, je suis parfaitement calme, presque détendu, comme si j'étais confortablement assis dans un fauteuil. » Et puis m'est venue cette autre pensée: « À présent, je suis curieux de savoir ce que le Christ va me dire. Ce n'est pas à moi d'en décider. »

Comme les gardes frontière avaient trouvé un Héraut de la Science Chrétienne dans la poche de mon ami, ils l'ont aussitôt questionné sur la raison de sa visite. Je n'entendais pas clairement, mais j'avais l'impression qu'il répondait bien, sans mentir ni chercher à tromper.

Quand mon tour est venu, j'étais ouvert à tout, mais sans la moindre idée de ce que j'allais dire. Le garde m'a posé une première question: « Tu portes un très joli T-shirt, Michael. L'as-tu acheté à Berlin-Ouest ? » J'ai répondu « oui ». Deux ou trois autres questions de cet ordre ont suivi, puis quelques banalités, et c'est tout. J'ai passé le poste de contrôle sans même que l'on remarque le Livret trimestriel de la Science Chrétienne en allemand que j'avais dans la poche pour le donner à nos amis est-allemands.

En retrouvant mon ami praticien, après le contrôle, je lui ai dit: « Tu sais, le Christ est vraiment formidable ! C'était inespéré: on ne m'a posé aucune question difficile, rien qui puisse nous mettre dans l'embarras. » Ce à quoi il a répondu: « Je pense que tu as vu ce qu'est le Christ: un message puissant, applicable à nos activités quotidiennes, qui est parfois loin d'être conforme aux prévisions humaines — et très souvent plein de surprises! »

Eh bien, c'est à partir de ce moment que je me suis mis à vraiment aimer le Christ. C'est un message toujours digne de confiance, très précis, approprié à la situation et, effectivement, plein de surprises. Comme j'adore les surprises, j'aime beaucoup en faire à mes amis, à mes collègues, à ma famille, en leur offrant de petits cadeaux. Ainsi le Christ est très proche de ma façon de penser et d'agir.

JEFFREY HILDNER: Voyons ce que renferme le mot Christ. En termes simples, qu'est-ce que cela signifie?

J'ai de nombreux amis de religions différentes, qui sont des croyants sincères. Nous respectons les idées de chacun. Bien entendu, aucun d'entre eux ne voit Dieu sous les traits d'un vieillard sage, assis sur un nuage. Leur conception de la Divinité est tout à fait sensée, tout à fait pertinente. Ils apprécient aussi la définition de Dieu donnée par Mary Baker Eddy: l'Âme, la Vie, l'Esprit, la Vérité, l'Amour, le Principe, l'Entendement. Toutes ces belles façons d'expliquer et de comprendre Dieu suscitent entre nous un véritable intérêt commun. Mais souvent la question surgit: Quel rapport Dieu a-t-Il avec les décisions quotidiennes que j'ai à prendre? En quoi Dieu, l'Esprit, est-Il concerné par l'argent que je gagne et qui se retrouve dans mon portefeuille ?

Le praticien m'a éclairé sur ce qu'est le Christ: un message puissant, applicable à nos activités quotidiennes, qui est parfois loin d'être conforme aux prévisions humaines et très souvent plein de surprises.

Mary Baker Eddy explique qu'il existe une communication entre cette source divine et la compréhension humaine: « Le Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 332) À mes yeux, les mots clés sont « parlant » et « à la conscience humaine ». Par définition, une voix parle et se fait entendre. Si la voix était silencieuse, ce ne serait pas une voix, et par conséquent je n'entendrais rien. Et « à la conscience humaine » signifie que cette voix s'adresse personnellement et directement à moi. À moi dans ma situation actuelle, que je sois heureux, effrayé, actif, fatigué, dynamique ou réservé; que je sois très croyant ou que j'aie basé ma vie principalement sur des valeurs matérielles. La voix du Christ est toujours suffisamment forte, puissante et claire pour que je puisse l'entendre. Si j'ai besoin de tendres paroles d'encouragement dans une situation désespérée, ces paroles m'atteindront de façon opportune. Si j'ai besoin de ce que la Bible appelle un « châtiment », alors je le recevrai. Cette « voix » vient à moi avec des mots que je peux comprendre, si bien qu'il serait vain de dire: « Désolé, je n'ai pas compris les paroles de Dieu. » Si je ne parle que l'allemand, le message divin ne me viendra pas en français, et aucune personne parlant l'anglais n'aura à craindre de ne pas capter le message, sous prétexte qu'il serait formulé en espagnol. Cela ne se produira pas. Je ne saurais dire à quel point le fait que le message du Christ est compréhensible par chaque conscience humaine est une bénédiction pour l'humanité.

Lorsque je lis les journaux, et qu'un article parle de dictateurs, de criminels ou tout simplement de gens qui n'ont pas fait leur travail correctement, je me dis toujours que, même si leur entourage n'ose pas leur parler franchement, le Christ s'en charge, directement, avec force persuasion, aussi longtemps que cela s'avère nécessaire.

Pourriez-vous expliquer ce que représente Jésus à ceux qui découvrent peut-être la Science Chrétienne en lisant ce magazine pour la première fois? Pourquoi les scientistes chrétiens l'appellent-ils Christ Jésus et quelle différence Mary Baker Eddy fait-elle entre Jésus et le Christ?

Ceux qui me connaissent depuis des années peuvent me croire sur parole. Mais ma réputation se limite à un petit cercle de gens: amis, parents, patients, élèves, collègues. C'est bien, mais certainement pas suffisant, et on peut en dire autant de presque tout le monde. Alors pour prouver que ce message divin universel qu'est le Christ inspire réellement nos activités et nos décisions quotidiennes, il faut que des millions de gens puissent se référer à un exemple sûr et certain, quelqu'un de très connu, hautement respecté, et dont les œuvres soient en nombre suffisant pour faire de sa vie un modèle pour tous. Cette personne, c'est Jésus.

Que nous soyons très croyants ou que nous ayons basé notre vie principalement sur des valeurs matérielles, la voix du Christ est toujours suffisamment forte, puissante et claire pour que nous puissions l'entendre.

Nous pouvons tous apprendre au moins une chose de la vie et du ministère de Jésus: il faut faire la différence entre les faits et les opinions. Par exemple, d'un point de vue factuel, je comprends la nature de l'identité véritable, pure et éternelle que Dieu a donnée à l'homme. Néanmoins, quand je me mets à penser (moi ou un autre) que telle personne est faible, malade, âgée ou en colère, c'est là que les opinions trouvent à se loger dans la conscience. On pourrait dire que le Christ nous révèle les faits concernant l'homme, malgré les opinions entretenues par la majorité. Par exemple, l'Évangile selon Matthieu parle d'un homme à la main desséchée. Il est facile d'imaginer le nombre d'opinions que son état suscitait autour de lui: sa main est incurable; il est trop tard pour le guérir; il a dû déjà essayer en vain différentes méthodes de guérison. Pour rendre les choses encore plus confuses pour les personnes présentes, c'était le sabbat, jour où les Juifs n'ont pas le droit de travailler.

Jésus a-t-il combattu toutes ces opinions une par une? Non ! A-t-il craint de heurter les opinions des autres ? Non! A-t-il remplacé leurs opinions par la sienne ? Non ! N'en tenant aucun compte, il a juste mis en évidence le fait spirituel éternel de l'identité et de la perfection de cet homme en disant: « Étends ta main. » Résultat ? « Elle devint saine comme l'autre. » (voir Matthieu 12:13) Jésus a littéralement démontré un fait devant toutes les personnes présentes: une main saine. Simultanément, il a prouvé que toutes les opinions étaient vaines.

Jésus a exemplifié le Christ, souvent à l'encontre de l'opinion générale, pour révéler, à la place, les faits divins propres à chaque situation. Aujourd'hui encore, son exemple est convaincant. La Bible permet à des milliards de gens de comprendre la coïncidence de l'homme Jésus avec sa nature divine, le Christ. Mary Baker Eddy explique clairement que nous devons une reconnaissance infinie aux démonstrations de Jésus, et elle nous encourage à vivre le Christ au quotidien. C'est ce que nous faisons chaque fois que nous renonçons aux opinions à propos de tout, qu'il s'agisse de politiciens, de l'économie, de telle ou telle communauté et même du corps, et qu'à la place, nous affirmons les faits spirituels exacts.

J'aimerais que nous revenions à votre parcours personnel, à ce que vous avez commencé d'évoquer tout à l'heure. Vous avez eu cette intuition profonde, cette révélation concernant le Christ, dès l'enfance...

En effet, j'ai compris, lors de cet épisode au poste de contrôle de Berlin-Est, combien il est important de faire reposer ses décisions et ses perceptions sur le Christ, que Mary Baker Eddy appelle « ... l'idée divine de Dieu en dehors de la chair » (voir Science et Santé, p. 482). D'abord, cela peut faire gagner beaucoup de temps. Par exemple, ce jour-là, en présence des gardes frontière, toutes les questions du genre « qu'arrivera-t-il si... ou si... ? » ou « que devrais-je faire en cas de... » n'ont plus eu lieu d'être. Je me suis senti en sécurité. Je savais qu'il y aurait la bonne réponse, une solution harmonieuse. Aujourd'hui encore, je conserve cette confiance et m'appuie sur cette compréhension.

Au début de ma pratique à plein temps, on m'a invité à dialoguer avec les jeunes d'une école du dimanche de la Science Chrétienne. Le sujet concernait la pratique de la Science Chrétienne. Ces échanges devaient s'étaler sur deux jeudis consécutifs. Le premier jeudi, les jeunes m'ont demandé: « Quelle serait votre réaction si un patient vous disait qu'il vient d'avoir une crise cardiaque? Que lui diriez-vous ? »

J'ai répondu en toute franchise: « Je n'en sais rien aujourd'hui. Je ne me suis jamais trouvé dans ce genre de situation. Mais si cela arrive, je m'en remettrai au Christ. » Je pouvais voir la déception sur les visages de ces jeunes. Ils pensaient sans doute que j'esquivais une réponse importante. L'un d'eux m'a dit: « C'est plutôt léger ! » À quoi j'ai répondu: « Non, c'est puissant ! »

Nous étions donc le jeudi soir. Le samedi matin, mon téléphone a sonné. Une femme me demandait de l'aider car son mari venait d'avoir une crise cardiaque. Elle voulait savoir si j'acceptais de prier pour lui. « Bien sûr! » ai-je répondu. J'ai commencé à lui faire part de quelques idées, mais tout en parlant, j'écoutais aussi la petite voix intérieure. Ce que j'entendais était si réconfortant ! Ce message me rappelait que Dieu voulait que nous vivions. Un message de guérison vraiment puissant !

La femme m'a rappelé deux fois ce jour-là, et dans la soirée son mari était en train de se remettre. Il se sentait bien. Le lendemain, la guérison était complète.

Le jeudi suivant, donc, en retrouvant mon groupe de jeunes, j'ai pu répondre à leur question de la semaine précédente. Ils se sont tous réjouis de ce bel exemple qui montre comment le Christ comble en effet tous nos besoins.

Cette vérité est si importante aujourd'hui ! Face à tous les problèmes économiques dans le monde actuel, face au terrorisme, à l'oppression, à la violence et à la façon dégradante dont on considère les femmes dans de nombreux pays, il est facile de se sentir déboussolé, impuissant ou frustré. Et pourtant le Christ va tellement au-delà de cela; ce qu'il nous communique est bien plus important que ce que nous en percevons par les sens physiques.

Comment faire pour mieux percevoir le Christ?

Même pour cela, on peut savoir que le Christ répond individuellement et parfaitement à chaque besoin. Mais je pense que certaines attitudes élémentaires facilitent les choses:

Être humble. Si l'on obéit à la Prière du Seigneur, on accepte l'énoncé de base: « Que Ta volonté soit faite. » Il est alors impossible d'ajouter: « Mais, s'il te plaît, que Ta volonté soit faite conformément à mes attentes. »

Être à l'écoute. J'ai un jour participé à une réunion de travail qui comprenait sept personnes, et au cours de laquelle nous devions prendre une décision importante. Tous les participants avaient des opinions à la fois pour et contre. Tout cela était très intéressant, très troublant et prenait beaucoup de temps. Les possibilités étaient multiples, les conséquences incertaines. Soudain une personne a dit: « Je vous propose que nous nous taisions un instant. » C'est ce que nous avons fait, et au bout d'une minute, j'ai dit: « Remettons la décision à plus tard. Ce n'est pas le bon moment, même si l'idée paraît formidable. » C'était effectivement la bonne réponse. Un an plus tard, la question s'est reposée et a été résolue en moins de temps, avec moins d'inquiétudes et avec un grand succès.

Être prêt. Parfois la pensée nous vient: « C'est un gros problème. Il va me falloir beaucoup prier et faire preuve d'une grande patience avant de voir la lumière au bout du tunnel. » Et peu de gens nous diront le contraire. Mais une chose est sûre: le Christ ne répond pas sous forme d'un message standard, comme ceux des répondeurs automatiques de certaines compagnies qui répètent en boucle le même message: « Veuillez patienter... » Dans certaines circonstances, il se peut que la patience soit précisément l'attitude juste à avoir. Mais dans bien des cas, il est possible d'obtenir une réponse rapide et fiable. Sommes-nous alors prêts à en accepter le message ?

Être courageux. Il ne s'agit pas d'être casse-cou. Je me souviens d'une élève de mon Association scientiste chrétienne qui avait l'intention de changer de travail. Deux possibilités s'offraient à elle. Un jour, elle est venue à mon bureau et m'a montré une longue liste de 40 ou 50 arguments pour ou contre chacun des choix. J'ai ressenti une grande compassion. Tant de travail! tant de réflexion ! mais aucune décision en vue ! Comme elle me connaît bien, je lui ai dit franchement: « J'admire le temps que vous avez passé à écrire cette liste. Et je me demande combien de temps encore il va vous falloir pour parvenir à une décision. » Un peu offusquée, elle m'a demandé ce que j'aurais fait à sa place. J'ai répondu: « J'aurais simplement consacré la moitié de ce temps à écouter le Christ. » Si vous aviez vu l'expression de son visage ! Elle est passée en une seconde de l'irritation à la joie, du sérieux à la bonne humeur. « Maintenant je sais quel travail accepter, m'a-t-elle dit. Merci de votre aide. »

N'est-ce pas merveilleux de pouvoir disposer d'une source fiable de conseils avisés et pratiques qui nous inspirent les décisions à prendre ? Cette source divine nous aide en permanence à résoudre les problèmes familiaux, financiers ou professionnels, à conduire les affaires de l'église, ou à faire des choses toutes simples, comme conduire une voiture ou prévoir un voyage. Et bien sût, cette aide est également présente lorsqu'une guérison physique s'avère nécessaire. Nous pouvons juste nous détendre et être reconnaissants du fait qu'il existe ce guide permanent, spirituel et infaillible qui, mieux que nous-mêmes, sait toujours exactement de quoi nous avons besoin.

Comme je m'intéresse beaucoup à la politique et au journalisme, je trouve particulièrement intéressant le livre Pulpit and Press [La chaire et la presse] de Mary Baker Eddy, L'un des articles de journaux reproduits dans ce livre comprend des interviews de scientistes chrétiens de la première heure questionnés sur leur foi. Une personne interrogée déclare: « Le pouvoir du Christ est demeuré en veille dans le monde pendant des siècles.» Elle ajoute: « ... et c'était la mission de Mary Baker Eddy que de le réactiver. Dans nos activités, nous prenons le Christ comme exemple, en faisant le bien et en guérissant les malades. Le Christ nous a demandé de faire ce travail, en déclarant qu'il était absolument essentiel d'avoir foi en lui. » (p. 72)

Il m'arrive de sourire en lisant le mot « en veille » dans ce contexte. Cela me fait penser à mon téléphone mobile. Il est « en veille » pendant des heures: aucune lumière, aucun son, l'écran est noir comme si l'appareil était éteint. Et tout à coup je reçois un appel. La sonnerie retentit, la lumière revient, l'écran retrouve ses couleurs vives ainsi que la belle image de fond que j'ai choisie. Parfois même, le numéro de la personne s'affiche. Tout cela, en moins d'une seconde. Pas besoin d'un long processus de remise en route. C'est tout de suite opérationnel.

L'occasion de faire le bien, de guérir les malades, de réconforter quelqu'un, de soutenir et d'encourager un ami, peut également se présenter d'une seconde à l'autre. Il n'est pas nécessaire d'attendre des mois ou des années pour être prêt. Toutes ces qualités dont le monde actuel a besoin sont instantanément disponibles. Elles peuvent être en veille, mais elles existent en chacun, et pas seulement chez les scientistes chrétiens, générant des solutions rapides et intelligentes lorsqu'une personne est en détresse ou en danger.

Je vais vous en donner un exemple: J'habitais un appartement dans un immeuble de cinq étages avec ascenseur. Il y avait trois appartements par palier et aucun nom sur les portes. Comme je prenais toujours l'ascenseur, je ne croisais pas souvent les habitants de l'immeuble. Les 18 appartements avaient des portes similaires, toutes de la même couleur. Rien ne les distinguait les unes des autres. Un matin, quelqu'un a frappé avec insistance à ma porte. Je me suis précipité pour ouvrir, et j'ai vu devant moi une femme en larmes, qui tremblait de peur. Sans un mot, elle m'a poussé pour entrer et a refermé la porte. Il était facile de voir qu'une chose très grave lui était arrivée. Je lui ai proposé de s'asseoir et lui ai offert quelque chose à boire, puis je lui ai demandé de me dire ce qui lui était arrivé. Elle m'a décrit le cauchemar qu'elle venait de vivre dans son appartement durant ces trente dernières minutes. Elle avait finalement réussi à sortir et à gravir les escaliers en courant, pour frapper à l'une des portes.

J'ai voulu savoir pourquoi elle avait choisi ma porte. « Vous me connaissez ? Vous savez quelle est mon activité ? » lui ai-je demandé. Non, elle ignorait tout de moi. Elle a répondu que, même dans sa panique et sa confusion, elle avait eu le sentiment qu'en frappant à cette porte, elle trouverait de l'aide. Je lui ai alors expliqué que j'étais praticien de la Science Chrétienne; je lui ai parlé du pouvoir de la prière et du fait que nous vivons sous la protection de l'amour de Dieu.

L'occasion de faire le bien, de guérir les malades, peut souvent se présenter d'une seconde à l'autre et grâce à l'activité continue du Christ en nous, il est toujours possible d'y répondre.

Par la suite, elle m'a raconté qu'elle vivait au rezde-chaussée. Je ne l'avais jamais vue auparavant, et j'ignore toujours son nom. Mais quelques jours plus tard, elle est revenue me voir pour me remercier de la conversation très utile que nous avions eue au sujet de Dieu. Vous voyez, elle ne connaissait rien du Christ, elle n'avait apparemment aucune idée claire sur ce qu'elle devait faire. Et malgré tout, elle avait été réceptive au pouvoir du Christ qui l'avait guidée vers la porte où elle allait à coup sûr être secourue. J'imagine que tous les autres appartements étaient vides, car à cette heure, les gens étaient à leur travail. J'ai ainsi eu clairement la preuve que le message qui guérit, protège et guide est toujours actif, toujours assez fort pour se faire entendre à travers le désespoir et la peur. Le Christ, l'influence divine dans la conscience humaine, ne juge pas en fonction de la religion, de la bonne volonté ou du niveau d'études. Il touche les cœurs et guide les gens à faire exactement ce qu'ils doivent faire. Nous sommes immensément redevables à Mary Baker Eddy d'avoir réactivé cette influence. C'est un cadeau précieux offert au monde entier.

Entretien paru dans le Christian Science Journal

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