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Sommet de l'Église vivante à Boston et Assemblée annuelle 2011

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2011


Vous êtes-vous déjà interrogés sur le sens profond à donner à l'expression « Église vivante » et sur ce que cela signifie pour vous, pour votre entourage et pour le monde ?

Depuis presqu'un an, de nombreux scientistes chrétiens, de par le monde, réfléchissent à cette question et y apportent des réponses aussi intéressantes que variées. Comme l'a remarqué un grand nombre de participants, l'Assemblée annuelle 2011 de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, U.S.A., a été pour tous l'occasion de réfléchir avec une inspiration renouvelée à la façon de mieux prouver la grande vitalité de notre chère Église. Mary Baker Eddy explique dans le Manuel de l'Église que celle-ci a pour but de commémorer les paroles et les œuvres du Maître par excellence, Christ Jésus. Elle a fondé l'Église pour rétablir la guérison spirituelle que Jésus enseigna et pratiqua durant son ministère (voir Manuel de l'Église, p. 17). Or, quelle meilleure façon de montrer que notre Église est vivante, si ce n'est en pratiquant la guérison chrétienne, sur une base quotidienne, moment par moment, en toutes circonstances ? Pour le dire simplement, notre dévouement à la guérison peut nous conduire tous ensemble à créer un monde meilleur, un monde riche en bienfaits et plein de joie.

Sommet de l'Église vivante à Boston

Le sommet a débuté un vendredi soir sous une immense tente dressée sur la Plazza de l'Église, alors que la température extérieure s'était inopinément refroidie. Les participants venaient de la Nouvelle Angleterre et d'autres parties des États-Unis et du monde. Une fois les inscriptions terminées et après un moment musical, Marceil DeLacey, CSB, co-manager du Conseil des conférences, a donné une brève causerie sur les conférences de la Science Chrétienne et sur la forme et la durée qu'elles peuvent avoir en fonction des besoins propres à chaque public. Puis Kevin Graunke, CSB, et Tom McElroy, CS, ont montré, par des exemples, différentes façons d'organiser avec succès des conférences de quinze minutes. Après ces causeries, des participants venus d'Allemagne et de différentes régions des États-Unis ont raconté comment leur église a « repris vie » grâce aux prières consacrées de leurs membres. La soirée s'est achevée vers 21 heures par un concert de musique d'inspiration donné par un trio.

Le lendemain matin, l'Église a ouvert ses portes de bonne heure; dès 9 heures, William Warrick, directeur des activités de l'Église vivante, a accueilli les participants. Au cours de sommets antérieurs de nombreux intervenants avaient noté que les échanges où l'on parle d'expériences personnelles les avaient beaucoup enrichis, et que le fait prier ensemble pour l'Église les avait inspirés et stimulés. Ces échanges leur avaient donné conscience de ne pas être seuls dans leurs efforts. Utilisant l'analogie de l'arbre que l'on plante afin qu'il porte des fruits par la suite, William Warrick a rappelé que nous ne pouvons laisser étouffer nos racines car cela finit par entraver nos progrès.

La prière étant à la base de tout ce que nous entreprenons, depuis septembre 2010, des praticiens de la Science Chrétienne dans le monde entier soutiennent par la prière les activités de l'Église vivante. Depuis cette date, des sommets de l'Église vivante ont eu lieu, avec la participation directe de L'Église Mère, à Munich (Allemagne), Melbourne (Australie), Victoria (Canada), Pasadena, Chicago, Denver et Boston (U.S.A.). Par ailleurs, ce seront au total 80 régions du monde qui auront accueilli un sommet de l'Église vivante, avant, pendant et après l'Assemblée annuelle 2011, dans des pays aussi éloignés que l'Argentine, le Brésil, l'Espagne, les États-Unis, l'Inde, le Libéria et le Nigeria. Tout le monde reconnaît qu'il est stimulant de voir tant de membres dans tant de lieux différents se consacrer à rendre l'Église vivante. Comme nous le savons, « l'Église vivante » est davantage une question de renouvellement que de changement spectaculaire. Le renouvellement constant revigore chaque membre et ravive l'atmosphère collective. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy explique que « la Bible enseigne la transformation du corps par le renouvellement de l'Esprit » (p. 241). « Le renouvellement de l'Esprit » naît des racines profondes grâce auxquelles l'arbre va porter des fruits pendant de nombreuses saisons encore. En demeurant vigilants, en progressant et en refusant sans cesse d'accepter la stagnation, nous fertilisons le sol et veillons à ce que l'Église soit bel et bien vivante.

Trois grands thèmes

Durant toute la journée, orateurs et participants ont traité trois thèmes: « L'Église et la croissance spirituelle », « L'Église exprimée » et « L'Église dans notre ville ». Les moments les plus marquants ont inclus une conversation avec le Conseil des directeurs de la Science Chrétienne sur l'esprit de l'Église qui anime, guérit et fortifie chaque membre; un échange d'idées très intéressant entre les Lecteurs de L'Église Mère, Sandy Sandberg, CSB, et Marian English, CSB, sur la façon dont ils prient pour les services d'église et sur l'importance de lire avec inspiration afin de favoriser la guérison; des idées métaphysiques pénétrantes et stimulantes exprimées par Judy Wolff, CSB, membre du Conseil d'administration de la Société d'édition de la Science Chrétienne, concernant la façon de défendre et d'affirmer le développement de notre Église et de la Science Chrétienne dans le monde entier. D'autres sessions pleines d'inspiration ont présenté une causerie sur l'école du dimanche, une autre sur « la base illimitée de la croissance » avec Lesley Pitts et Mike Davis de La Bibliothèque Mary Baker Eddy, et une autre sur « les conférences qui mettent "en connexion" ». Le sommet s'est terminé par un très bel atelier sur les solos d'église, animé par la soliste de l'Église Mère, Julia Wade, et le musicien Peter Link. On peut écouter le concert et visionner les vidéos de ce sommet ainsi que d'autres vidéos (en anglais) à http://christianscience.com/church-alive/ events/boston-summit/

Plus d'un millier de personnes ont participé au sommet de l'Église vivante à Boston – une vraie source de bienfaits pour tous et particulièrement ceux qui ont tant fait pour que ce sommet voie le jour.

Assemblée annuelle 2011

La nouvelle présidente de L'Église Mère, Marta Greenwood, conférencière, praticienne et professeur de Science Chrétienne, a ouvert l'Assemblée annuelle 2011. Elle a lu des passages de la Bible, de Science et Santé et du Manuel de L'Église Mère, passages mettant l'accent sur la promesse de Jésus au sujet de la venue du Consolateur et sur la découverte de la Science Chrétienne. Elle a lu la définition spirituelle de l'Église donnée dans Science et Santé et dont voici une partie: « L'Église est cette institution qui donne la preuve de son utilité et qui, ainsi qu'on le constate, ennoblit la race, réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l'amenant jusqu'à la perception des idées spirituelles et à la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, l'erreur, et guérissant les malades. » (p. 583) Elle a rappelé que notre Église est bâtie sur le roc, Christ. En tant que membres, nous pouvons tous comprendre et démontrer la Vérité divine, nous pouvons accomplir des guérisons et refléter ainsi l'Église universelle et triomphante (voir Manuel, p. 19).

Après la lecture de ces passages, l'assistance s'est unie dans une prière silencieuse puis a répété à haute voix la Prière du Seigneur et chanté le cantique 176. Tous les officiers de l'Église ont rejoint ensuite Marta Greenwood: le Conseil des directeurs de la Science Chrétienne (Michael Pabst, président; Nathan Talbot, secrétaire; Tom Black, Margaret Rogers et Mary Trammell); les premier et second Lecteurs de L'Église Mère, Sandy Sandberg et Marian English; le trésorier, Ned Odegaard.

Marta Greenwood a remercié du fond du cœur Fujiko Signs, la présidente sortante de l'Église Mère, pour la grâce, la force et le soutien qu'elle a apportés aux régions qui ont été frappées, l'année dernière, par des catastrophes climatiques, comme la Nouvelle-Zélande, l'Indonésie et son pays natal, le Japon. Fujiko Signs a déclaré qu'elle a vu l'Église devenir vraiment « vivante » l'année passée. Elle a observé que de nombreuses églises filiales sont en train de connaître une renaissance et de s'éveiller à un sens renouvelé de la vraie nature de l'Église. Elle s'en est rendu compte lors de visites en Nouvelle-Zélande, en Inde, en Indonésie, aux Philippines, dans différentes parties des États-Unis et dans sa propre église filiale, à Tokyo. Au nom du peuple japonais et tout particulièrement au nom des membres de son église à Tokyo, Fujiko Signs a exprimé sa profonde gratitude pour les prières du champ, pour tout le soutien reçu au travers d'emails, pour les dessins et messages merveilleux des élèves d'écoles du dimanche, ainsi que pour tant de dons généreux et utiles. Ces dons, a-t-elle déclaré, ont aidé des centaines de Japonais, notamment des enfants et des personnes âgées, et les aideront encore durant les mois à venir.

Michael Pabst a remercié Fujiko Signs, Marta Greenwood, ainsi que l'assistance et tous ceux qui suivaient l'Assemblée par Internet. Il a expliqué que le thème de l'Église vivante mobilise les esprits presque en permanence depuis les dix derniers mois, et cela a créé une dynamique que le Conseil des directeurs n'a aucune envie d'arrêter ! Puisque les membres, dans le monde entier, ont fait part aux directeurs, avec une telle franchise, de l'aide dont ils ont besoin pour relever les défis auxquels ils font face, le Conseil a souhaité donner une forme différente à cette Assemblée annuelle en hommage à ces manifestations d'honnêteté et d'humilité.

Trois sujets de conversation

Après avoir prié avec ferveur au sujet de cette Assemblée annuelle, les neuf officiers de L'Église Mère se sont mis d'accord pour mener une conversation informelle, directe et spontanée, en parlant du plus profond de leur cœur et en s'inspirant de leur expérience de praticiens et de professeurs de Science Chrétienne.

Cette année, 1300 personnes ont assisté à l'Assemblée annuelle de L'Église Mère, et la retransmission en direct a été suivie sur 6500 ordinateurs. Les neuf pays dans lesquels l'Assemblée annuelle a été suivie en direct par le plus grand nombre sont les États-Unis, le RoyaumeUni, le Canada, l'Allemagne, le Brésil, la Suisse, la France, l'Afrique du Sud et l'Argentine.

Le Conseil des directeurs a décidé de développer trois sujets de conversation lors de l'Assemblée: le fondement spirituel de l'Église, les défis auxquels font face les membres et les solutions que chaque membre peut contribuer à découvrir.

Le secrétaire, Nathan Talbot, a mentionné que le fondement spirituel de l'Église a été mis en évidence par ces milliers d'internautes qui ont posté des notes de blog et participé à des échanges sur Internet depuis l'année dernière et qui ont utilisé les périodiques de la Science Chrétienne pour approfondir cette idée de l'Église vivante. Les officiers ont écouté ce que les membres avaient à dire et on prié avec eux au sujet des questions concernant l'Église.

Science et Santé explique que Jésus a établi et maintenu son Église sur le fondement spirituel de la guérison Christ, et ce fondement spirituel de l'Église concerne chacun de nous, a fait remarquer Marian English. Elle a dit qu'étant lecteurs, Sandy Sandberg et elle-même entendent sans cesse parler de guérisons survenues durant les services d'église. Ainsi, la veille de l'Assemblée annuelle, une personne est venue lui dire: « J'étais malade durant la nuit j'ai prié. Je me suis sentie mieux et j'ai décidé d'aller à l'église. Durant le service, j'ai été complètement guérie. »

Tom Black a observé un grand désir de changement dans l'Église mais, a-t-il dit, lorsque les gens ont envie d'y prendre part, ils comprennent qu'on ne peut se contenter de rester à la surface des choses. Ils se rendent compte qu'ils doivent corriger quelque chose dans leur propre conscience et qu'ils doivent répondre à l'exigence de laisser leurs pensées personnelles céder au Christ.

Mary Trammell a relaté qu'une femme de l'État du Maryland (U.S.A) a écrit qu'elle était autrefois dans une grande dépendance à l'égard de la drogue et de l'alcool, mais qu'elle désirait beaucoup participer à la vie d'une église filiale. Pour en être capable, il lui a fallu tout faire pour de se détacher de sa dépendance. Aujourd'hui, elle écrit: « Mon désir profond de servir l'Église, il y a des années, m'a conduite à devenir praticienne de la Science Chrétienne et représentante du Comité de Publication. » Ned Odegaard a avancé une idée pertinente: « Lorsque nous demandons à Dieu de nous aider à transformer nos pensées, Il répond parfois à notre prière par des voies tout à fait inattendues. »

Après ces échanges, l'assistance a était invitée à regarder une petite vidéo contenant de courtes interventions de personnes ayant déjà participé à des sommets de l'Église vivante. En résumé, ces personnes ont compris que de nouvelles façons d'agir redonnent de la vitalité, et qu'il est nécessaire de penser à sa ville et au monde dans un esprit de guérison. L'un des participants à Munich, en Allemagne, a déclaré: « Nous avons pris conscience du fait que l'image extérieure de l'Église a beaucoup changé. Et cela va continuer. Mais je pense qu'en tant que scientistes chrétiens, nous pouvons nous attacher à l'idée fondamentale de ce qu'est l'Église et cette idée ne changera jamais. » Une personne de Melbourne, en Australie, a remarqué qu'une église est « censée être flexible, aussi doit-elle être là où sont les gens... et pas nécessairement sous la forme d'un édifice. » L'Église doit exprimer Dieu à l'œuvre.

Michael Pabst a conclu en disant que la guérison est le fondement de notre Église. Il a fait part de ce commentaire posté par un internaute sur un forum de discussion: « Si nous guérissions comme Mary Baker Eddy et Jésus, nous ne nous préoccuperions guère de la forme que doivent avoir nos services. Les gens viendraient dans tous les cas. » Margaret Rogers a lu alors le commentaire en ligne d'une autre personne: « Si on n'accomplit pas des guérisons comme Mary Baker Eddy et Jésus, ce n'est pas l'ordre des services qui changera quelque chose. » Les officiers de l'Église ont poursuivi leur conversation, de façon tout aussi sincère et informelle, et ont abordé des sujets essentiels aux progrès et à l'expansion de la Science Chrétienne. Ils ont évoqué notamment l'étude approfondie des Leçons bibliques de la Science Chrétienne et la démonstration constante des vérités spirituelles qu'elles contiennent. Chaque membre peut s'attacher à accomplir davantage de guérisons, à aimer comme Jésus aimait. Marta Greenwood a expliqué que nous pouvons aimer selon le sens du mot grec agape, qui signifie « amour inconditionnel », un amour qui ne fait que se déverser et donner sans cesse. C'était cet amour qu'exprimaient Jésus et Mary Baker Eddy. L'Église de la Science Chrétienne est bâtie sur l'Amour divin. En tant que membres de cette Église, nous pouvons exprimer l'esprit de l'Amour par des attentions et un respect mutuels.

Même si nous connaissons un déclin en nombre de membres, d'églises ou de ressources, alors que les édifices d'église demeurent spacieux, nous ne devrions pas être impressionnés. Ce qui importe avant tout, c'est la croissance spirituelle qui se poursuit chez les membres. Jésus disait: « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Matthieu 18:20), a rappelé Sandy Sandberg. Il est utile et stimulant de s'en souvenir en pensant à tous ceux qui nous ont précédés et en sachant que ce sont les centaines de milliers de guérisons déjà obtenues qui ont établi les églises filiales de la Science Chrétienne sur une base solide. Et l'esprit de continuité nous fait tous aller de l'avant.

Un autre point important qui a surgi durant cette franche conversation a trait aux demandes pour devenir membre. Nathan Talbot a mentionné le fait que nos normes et nos conditions doivent découler de ce que dit Mary Baker Eddy dans Science et Santé: « L'heure des penseurs a sonné. » (p. vii) Au lieu de nous en tenir à de simples questions pour savoir, entre autre, si le candidat fume ou boit de l'alcool, cherchons à discerner son caractère, la qualité de sa pensée et la sincérité de son cœur. Les membres sont plus forts quand on les incite à être perspicaces, à aimer l'Église et à apprécier les bienfaits que l'on reçoit en parvenant à un idéal moral.

Le déclin du nombre de membres peut bien donner lieu à une baisse de revenus dans l'année fiscale de l'Église, mais la leçon à tirer, d'un point de vue économique, c'est qu'il faut exercer sa domination sur les finances, et cela peut s'appliquer également à la gestion des édifices d'église. L'argent doit être un serviteur et non un maître, a déclaré Ned Odegaard.

Mary Baker Eddy a écrit que la prospérité de la Science Chrétienne dépendait dans une grande mesure de la Leçon biblique hebdomadaire (voir Manuel, p. 31). Marian English a précisé que le mot « prospérité » signifie « réussir, croître, augmenter ». Nous pouvons certainement croître dans la conviction et la démonstration de la guérison par la Science Chrétienne.

Dans un article paru dans le numéro de juin du Christian Science Journal, sous la rubrique « News@CSPS » [Des nouvelles de la Société d'édition], les administrateurs ont écrit que le prix des abonnements au Journal, au Sentinel et au Héraut ne permet pas de couvrir le coût de fabrication des magazines. Dès que le Journal de juin est arrivé entre les mains des abonnés, certains membres ont envoyé des e-mails pour dire qu'ils seraient heureux d'envoyer des dons. Reconnaître la valeur des périodiques, c'est aussi une vraie forme de prospérité, a conclu Mary Trammell.

L'Église doit sa prospérité financière actuelle aux dons généreux des membres, d'année en année, a rappelé Michael Pabst, en annonçant que les fonds de l'Église totalisent 514 millions de dollars. L'Église n'a aucune dette. Les dépenses pour l'année dernière ont été de 93 millions de dollars. Une partie des sommes reçues alimente le fonds général et peut donc être utilisée librement, selon les besoins. Mais les deux-tiers de l'ensemble des fonds de l'Église sont assortis de conditions d'utilisation rigoureuses fixées par les donateurs. Les prières du Conseil des directeurs les ont amenés à prendre des décisions, qui, dans la mesure du possible, ont permis de maintenir les fonds à un niveau élevé, jusqu'à ce que la tendance à la baisse du nombre de membres s'inverse.

Michael Pabst a remercié Monsieur Odegaard pour sa fidélité, sa prévoyance et sa loyauté en tant que trésorier. Ce dernier venait de démissionner de son poste parce qu'il souhaitait se consacrer entièrement à la pratique de la Science Chrétienne. Le nouveau trésorier est Lyon Osborn, qui était encore récemment directeur général de la Société d'édition de la Science Chrétienne.

L'unité et l'amour jouent un rôle important dans la croissance de l'Église, car l'amour qui se développe au sein de la communauté des membres atteint ensuite l'ensemble de la ville où les membres résident. Un bel exemple du pouvoir de guérison de l'unité et de l'amour est venu de la République du Congo, a expliqué Margaret Rogers. Durant la guerre civile, il y a quelques années, ce pays a été le théâtre d'actes de barbarie. Une femme a dû se cacher chez elle avec sa famille à cause du danger. Ils sont restés cloîtrés pendant trois jours, n'utilisant que la nourriture et l'eau dont ils disposaient sur place. Mais les soldats les ont découverts et les ont fait sortir de leur maison. La famille s'est retrouvée face à trois cent hommes qui pointaient leurs fusils sur eux. Mais pendant tout ce temps, cette femme n'a cessé d'exprimer de l'amour. Elle se répétait en elle-même qu'il n'y avait qu'un seul Dieu, qu'un seul Père, qui les guidait tous. Bien que ces hommes aient accusé sa famille d'appartenir au camp ennemi, elle a vu en eux le reflet de notre unique Père. Les soldats les ont emmenés au poste de police, mais après leur avoir posé quelques questions, le chef a ordonné aux soldats de les reconduire tous chez eux. À partir de ce moment-là, les soldats sont revenus tous les jours pour s'assurer qu'ils allaient bien. Le pouvoir de guérison de l'unité et de l'amour peut tant faire pour le monde actuel !

Tom Black a évoqué la nécessité pour tous les membres de traiter métaphysiquement les problèmes de vente et de personnel que connaissent les salles de lecture, ainsi que la baisse de fréquentation des écoles du dimanche. Les rapports qui nous parviennent du monde entier indiquent que les scientistes chrétiens reconnaissent les croyances et les impostures qu'il leur faut vaincre dans la pensée publique grâce au pouvoir du Christ.

Mary Trammell a souligné que Mary Baker Eddy s'attendait à ce que périodiques progressent, se développent et que l'on trouve des solutions, lorsqu'elle donna des instructions pour qu'ils marchent « de pair avec le temps », en répondant aux besoins de chaque époque. Fidèle à ces conseils, la Société d'édition est en train de développer un système d'abonnement en ligne pour le Journal, le Sentinel et le Héraut, qui sera opérationnel au cours du premier trimestre 2012.

Ce qui est déterminant dans la recherche de solutions, c'est de surmonter la crainte sous toutes ses formes, a déclaré Nathan Talbot. La crainte ne joue aucun rôle dans nos progrès spirituels, et en tant que membres d'église, nous n'avons pas à entretenir un faux sens de responsabilité personnelle. Soyons sans crainte et sachons que l'Amour divin élimine la peur et guide tout le monde.

Mary Trammell a annoncé que William Dawley, notre fidèle rédacteur en chef pendant huit ans et demi, a démissionné pour consacrer tout son temps à la pratique de la Science Chrétienne. Elle a souhaité la bienvenue à Dorothy Estes, CSB, de Sacramento, en Californie, qui a repris les rênes du poste afin de poursuivre cette mission avec nous.

Russ Gerber, manager des Comités de Publication, a relaté plusieurs exemples intéressants de victoires sur la crainte et les fausses représentations de la Science Chrétienne, victoires survenues dans le cadre de ses conversations avec les médias. Il a remarqué que les Comités de Publication dans le monde entier parlent de façon plus ouverte, et avec de meilleurs résultats, avec les journalistes, ceux qui font les lois professionnels de la santé.

Pourquoi tout cela est-il possible maintenant ? a demandé Michael Pabst. Grâce à notre engagement individuel à l'égard de la Science Chrétienne et aux efforts que nous faisons pour être de meilleurs chrétiens. L'unité, la fraternité et une approche dénuée de préjugés nous feront progresser et nous aideront à mieux exprimer avec amour le vrai sens de l'Église vivante. L'unité n'est pas l'uniformité. Nous pouvons tous démontrer l'unité dans la diversité, en prenant conscience de ce que nous avons en commun et non de ce qui peut nous diviser. L'Église, étant ce pouvoir et cette institution en faveur du bien, peut vaincre et en fait vaincra tout ce qui se présente sous la forme d'une résistance ou d'une opposition organisées.

C'est dans cet esprit d'unité et d'amour fraternel que l'assistance a conclu l'Assemblée en chantant le cantique Prière du soir de « Mère », dont les paroles sont de Mary Baker Eddy. Les officiers ont quitté alors tranquillement le podium.

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