Cet article vous parvient d'une minuscule chambre d'hôtel, à Ebolowa, au Cameroun, à deux heures de route de Yaoundé, la capitale, plus au nord. Je peux vous assurer que les effets dus aux changements majeurs ayant eu lieu en Afrique du Nord – Tunisie, Égypte, Libye, et d'autres pays, comme la Côte d'Ivoire– se font sentir ici. Bien qu'au Cameroun il n'y ait pas eu d'importants rassemblements politiques ni de grandes manifestations sur les places publiques, ces événements sont présents dans toutes les conversations.
Voici l'un des grands sujets de préoccupation: sachant que cette année des élections vont avoir lieu dans près de la moitié des pays africains, l'annonce des résultats va-t-elle donner lieu à une instabilité politique, ou pire, à une situation dramatique ? Il me semble que beaucoup pensent que si un pays revendique sa liberté, il connaîtra forcément une période d'instabilité. Mais la stabilité et la liberté sont-elles incompatibles ? En fait, elles sont plus que compatibles: l'une ne peut aller sans l'autre. La liberté sans la stabilité est fragile et illusoire, c'est une pure utopie, et la stabilité sans la liberté est comme un colosse aux pieds d'argile.
La Bible décrit une réalité spirituelle dans laquelle les deux coexistent bel et bien. Voici, par exemple, une référence à la stabilité: « C'est par la sagesse que l'Éternel a fondé la terre, c'est par l'intelligence qu'il a affermil les cieux. » (Proverbes 3:19) Et le maître chrétien par excellence, Christ Jésus, explique que ceux qui mettent ses enseignements en pratique bâtissent sur le roc et non sur le sable (voir Matthieu 7:24, 25).
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !