C'est avec cette question que démarrait récemment un blog du New York Times posté par Andy Clark, auteur et professeur de logique et de métaphysique à l'Université d'Édimbourg en Écosse (« En dehors de nos cerveaux », The Stone, 12 décembre 2010). Clark est un précurseur dans l'étude de « l'extériorité de l'esprit » ou de la cognition externe. Cette théorie soutient qu'il est possible que notre intelligence n'existe pas seulement à l'intérieur des limites de notre corps biologique, mais s'étende au-delà de nous, jusque dans notre environnement. « Est-il possible, demande également Clark, qu'au moins de temps à autre, une partie de l'activité qui nous permet d'être des agents pensants et intelligents ait son origine en dehors du cerveau ? »
Ces questions ont trait à l'étude et à la pratique de la Science Chrétienne. Non, ce blog n'était pas de nature théologique. Et il n'allait pas jusqu'à dire que l'intelligence a une base autre que celle fondamentalement neurologique. Pourtant Clark conclut en ce sens: « Siles théoriciens de la cognition externe et ceux de la conception incarnée ont raison, saisir ce qu'est véritablement l'intelligence demande bien davantage qu'une simple compréhension de ce qu'est le cerveau. »
Notez que de telles discussions ont lieu bien en dehors des salles de classe et des milieux purement scientifiques. Les commentaires recueillis sur ce blog montrent un échange d'opinions trés vivant, qui explore toute la gamme des idées. « Le point clé, c'est que notre esprit est à l'intérieur de notre être physique », disait l'un des lecteurs. « L'esprit et le cerveau sont deux choses différentes. Certains comprennent cela, et d'autres pas », opposait un autre participant.
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