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Article de couverture

Des victoires remportées au lycée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2011


L'année de mes 17 ans a été riche en occasions de croître spirituellement. Bien que j'aie dû faire face à des problèmes, je suis heureuse d'avoir appris que Dieu est une présence constante, qu'll « est "le même hier, aujourd'hui, et éternellement" » (Science et Santé, p. 2). Il ne change pas d'une année à l'autre. Sa sagesse et Son amour sont sans cesse reflétés par Ses enfants.

À la rentrée scolaire, en automne dernier, je me suis inscrite à des cours d'anglais et d'histoire à un niveau avancé, mais je me suis tout de suite sentie dépassée. D'abord, je n'avais même pas cru possible de pouvoir être admise à ces cours, mais les professeurs concernés estimaient que j'avais le niveau requis pour réussir et que cela valait la peine que je tente le coup. Mais malgré tous les efforts que je faisais et l'aide que je recevais des professeurs chanque jour après l'école, mes notes demeuraient faibles. L'année d'avant, dans un autre cours d'histoire, j'avais surmonté rapidement toutes les difficultés et, en général, j'avais toujours été bonne élève. Mais tout à coup, vu mes notes, j'ai eu le sentiment de me trouver face à un problème qui me dépassait. J'ai décidé d'appeler une praticienne de la Science Chrétienne afin qu'elle prie avec moi tandis que je m'efforçais de faire face à la situation. En fin de compte, j'ai parlé avec cette praticienne tous les soirs, ce qui était très réconfortant.

Durant tout ce temps, j'ai prié à partir de la définition de l'Entendement donnée dans Science et Santé (p. 591), et aussi avec le cantique 224 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne. Voici le début de la deuxième strophe:

« Je trouve l'abondance en Toi
Et ne manque de rien:
Je suis comblé, tout est à moi
Tant que je T'appartiens. »

Hélas, l'effet de toutes mes bonnes prières semblait s'estomper au moment des contrôles. Peu à l'aise sous pression, je perdais en général tous mes moyens durant les épreuves, en oublaint tout ce que j'avais appris. Mais je m'attendais à un retournement complet de la situation, en sachant que je tirerais profit de mon travail, et pas seulement au cours de l'année; j'étais sûre qu'en démontrant que la vraie intelligence, venait de Dieu et que je reflétais cette intelligence, j'en récolterais également des bénéfices à long terme. Ces versets du cantique 85, tirés aussi de l'Hymnaire de la Science Chrétienne m'ont également fait du bien (c'est la praticienne qui a attiré mon attention sur cela):

« Toi seul peux nous diriger,
Éclairer toutes nos voies.
Au jour de l'adversité,
Ta force en nous se déploie.
Sur Ton chemin fais-nous marcher,
Pleins de courage et de joie. »

Cela m'a rappelé que Dieu était à mes côtés mêmes, me guidant quelles que soient les circonstances. À mesure que je comprenais mieux que j'étais le reflet de Dieu, je commençais à ressentir le calme qui manquait à mon existence.

Je suis heureuse de dire que mes notes en histoire se sont peu à peu améliorées et que je me suis sentie vraiment bien dans ce cours jusqu'à la fin de l'année scolaire. J'ai continué de beaucoup travailler et je me réjouissais des progrès que je faisais.

Après cette expérience, j'ai humblement pris conscience d'autre chose. « Planifier ! Planifier ! Planifier ! » telle était jusque-là ma devise. Je pensais que si j'arrivais à contrôler ma vie dans ses moindres détails, je n'aurais plus de problèmes. Or il me fallait renoncer à tous ces efforts que je croyais nécessaires pour atteindre à la perfection humaine et plutôt ouvrir ma pensée au « plan de Dieu ». En continuant de prier à partir de cette vérité, j'ai vu que je pouvais l'appliquer également dans d'autres domaines de ma vie. Par exemple, le terrain de volley-ball est un lieu idéal où affirmer le gouvernement de Dieu. Le volley a toujours occupé une grande place dans ma vie, et il en sera de même durant mes années universitaires. J'ai bien souvent recours à la Science Chrétienne pour résoudre des problèmes dans le cadre de cette activité.

En voici un exemple. Le match le plus important de la saison approchait, et je me sentais extrêmement fatiguée. Je m'étais beaucoup entraînée avec mes coéquipières durant tout l'été et toute la période scolaire; nous nous préparions afin de pouvoir donner le maximum durant ce match. Cependant, en plein match, j'ai eu un problème respiratoire dont je n'avais pas l'habitude. Comme je suis passeuse dans l'équipe, il fallait impérativement que je puisse me déplacer sur tout le terrain pour courir après le ballon. Mais soudain je me suis presque retrouvée sans souffle, au point de ne plus pouvoir remplir mon rôle sur le terrain.

Voyant que j'avais un problème, mes coaches, toutes deux scientistes chrétiennes, ont demandé un arrêt de jeu. L'entraîneuse adjointe m'a fait sortir du terrain et elle a aussitôt déclaré ce qu'elle savait être spirituellement vrai à mon sujet. Elle m'a dit que je ne devais jamais oublier que ma perfection venait de Dieu. Cette vérité puissante signifiait que je ne pouvais jamais éprouver quelque chose que Dieu, le bien, n'éprouvait pas, y compris un malaise. Comme l'explique un verset biblique: « L'esprit de Dieu m'a créé, et le souffle du Tout-Puissant m'anime. » (Job 33:4) Je savais que Dieu était ma Vie, ma perfection, la source de mon énergie et de ma force. Je n'avais pas à porter le poids du match de volley sur mes épaules, mais je devais au contraire me laisser aller à refléter Dieu, le Tout-Puissant, qui m'avait créée en tant qu'idée paisible. J'ai vite retrouvé le calme ainsi que mon souffle, ce qui m'a permis de regagner le terrain où m'attendaient mes coéquipières. Je me suis donnée à fond jusqu'à la du match.

En rentrant chez moi, j'ai prié pour savoir que ce problème respiratoire et la crainte qu'il ne resurgisse ne faisaient pas partie de ma vie. Le problème n'est plus jamais revenu, et je continue de jouer au volley-ball plusieurs heures par semaine.

Cette vérité puissante, que ma perfection vient de Dieu, signifiait pour moi que je ne pouvais jamais éprouver quelque chose que Dieu, le bien, n'éprouvait pas, y compris un malaise.

Je me demande parfois pourquoi mon avant-dernière année de lycée a paru plus éprouvante que les années précédentes. Est-ce que j'avais mérité d'avoir des problèmes ? Certainement pas ! En priant et en mettant en pratique la Science Chrétienne, j'ai compris que j'avais surtout besoin de refuser un faux sens de responsabilité. J'aime beaucoup ce verset biblique: « Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » (Jean 5:30)

Mon désir de vouloir contrôler toute ma vie a cédé à la joie de reconnaître en Dieu ma source d'intelligence, d'amour, de force – de tout ce que je mérite, en fait. J'apprends à trouver la paix dans toutes mes activités et à avoir confiance dans le fait que c'est toujours Dieu, et Lui seul, qui gouverne. Sachant cela, j'ai hâte de voir ce qu'Il a en réserve pour moi !

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