Lorsque j'étais enfant, j'allais à l'école du dimanche de la Science Chrétienne. Toutefois, en grandissant, j'ai souvent été malade et, lorsque je ne me sentais pas bien, mes parents m'emmenaient chez le médecin. J'aimais ce que j'apprenais à l'école du dimanche, mais cela ne semblait pas s'appliquer à mon cas. Devenue adolescente, j'ai décidé que la Science Chrétienne ne présentait aucune valeur pratique pour moi. J'ai arrêté d'aller à l'école du dimanche, et du même coup, j'ai laissé tomber la Science Chrétienne. Je me suis mariée jeune, et j'ai eu une vie très malheureuse car mon mari avait un comportement abusif à mon égard. Après quinze ans de mariage, nous avons divorcé. Une année plus tard, j'ai rencontré un homme merveilleux. Nous nous sommes mariés et j'ai senti que j'étais désormais totalement comblée. Cependant, au bout de quelques années, je me suis retrouvée une fois de plus avec un mariage à problème. J'ai alors perdu tout espoir de trouver le bonheur ou de me sentir véritablement aimée. Je me suis adonnée à une existence chaotique, et j'ai commencé à souffrir de symptômes alarmants et douloureux, qui se sont rapidement transformés en une maladie qui m'a beaucoup affaiblie et m'a forcée à quitter mon emploi. Et c'est ainsi qu'a débuté ma lutte pour trouver la guérison. Pendant les deux ans et demi qui ont suivi, j'ai recherché l'aide de plusieurs médecins, subi des examens médicaux sans fin et pris un nombre incalculable de médicaments. Mais ma santé continuait à se détériorer. Finalement, au cours d'une visite, le médecin m'a appris que j'avais un cancer de l'estomac, et qu'en raison de ses particularités, cette maladie ne pouvait pas être traitée par la médecine. J'étais terrifiée, c'est le moins qu'on puisse dire.
Pendant les sept mois qui ont suivi cette terrible nouvelle, j'ai continué à me battre. Les symptômes physiques empiraient. Non seulement une peur énorme m'anéantissait moralement, mais j'étais aussi incapable de manger la plupart des aliments ou de dormir plus d'une heure par nuit. Dans mon désespoir et mon impuissance, j'ai tenté de mettre fin à mes jours en avalant un flacon entier de somnifères. Mon mari m'a retrouvée dans le coma et m'a conduite à l'hôpital, où je suis restée en unité de soins intensifs pendant cinq jours. Les médecins chargés de mon cas étaient quasiment certains que je ne survivrais pas. On a annoncé à ma famille que, même si je restais en vie, mes organes vitaux seraient très sérieusement endommagés.
Cinq jours plus tard, lorsque je me suis enfin réveillée, consciente que ma tentative de suicide avait échoué, j'ai compris que la mort n'était pas une solution. Et il était également clair pour moi que les médecins, en dépit de leurs efforts sincères, ne pourraient pas parvenir à me guérir. La seule chose que je n'avais pas faite, au milieu de toute cette horreur que je venais de vivre, c'était de me tourner vers Dieu pour qu'Il m'aide. Et c'est ainsi, à cette période très sombre de ma vie, que j'ai décidé de me tourner vers Dieu de tout mon cœur. Allongée sur ce lit d'hôpital pendant les trois jours qui ont suivi, incapable de dormir une minute, la plupart des choses que j'avais apprises à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, trente années auparavant, ont rempli ma pensée.
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