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Article de couverture

Un message saint et universel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2011


« La Bible contient la recette pour toute guérison.» (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 406) Cette affirmation de Mary Baker Eddy, tirée de son livre d'étude sur la guérison, incite à appliquer les vérités bibliques à l'existence humaine sous tous ses aspects. Si l'on prend à la lettre les mots « toute guérison », ni la maladie, ni le péché, ni la pauvreté, ni les revers financiers, ni la haine, ni même la mort n'échappent à l'autorité de la Bible. Je trouve cela extrêmement réconfortant et j'y crois sincèrement. D'autre part, le fait d'avoir confiance dans le remède universel qu'offre la Bible nous unit à tous ceux qui viennent y chercher des réponses.

Qu'ils s'intéressent uniquement aux Écritures hébraïques ou, de façon plus générale, à ce que les chrétiens appellent l'Ancien et le Nouveau Testaments, ceux qui étudient la Bible sont unis dans la ferme conviction de l'existence d'un seul Dieu. La Bible prêche avec constance le monothéisme, c'est pourquoi elle rassemble tous ceux qui croient en un Dieu unique. Nous avons un ancêtre commun qui remonte, par l'idéologie spirituelle si ce n'est par le sang, à Abraham, dont Science et Santé donne cette définition: « Fidélité; foi en la Vie divine et dans le Principe éternel de l'être. » (p. 579) Par notre foi en Dieu et en Lui étant fidèles, nous nous plaçons sur le même terrain que les juifs, les musulmans et les autres chrétiens, puisqu'ils revendiquent eux aussi cet héritage. Qui n'a pas senti, à un moment ou un autre de son existence, qu'il lui fallait sacrifier son bien le plus précieux, poussé par la confiance absolue dans le fait que Dieu le guiderait infailliblement ?

Mais la Bible unit les hommes de façon encore plus profonde, sans avoir à remonter jusqu'à Abraham. En fait, cela se résume à deux mots: « Notre Père. » (Matthieu 6:9) Peut-être reconnaissez-vous que c'est par ces mots que commence la Prière du Seigneur, prière partagée par tous les chrétiens, mais enracinée dans les Écritures hébraïques. « Notre Père » implique que nous avons tous le même Père-Mère divin et cela inclut non seulement l' « homme » mais toutes les créatures de Dieu, c'est-à-dire tout ce qui est vivant.

Après tout, si seuls étaient unis ceux qui ont un intérêt commun pour la Bible, près de la moitié de la population terrestre (ainsi que la totalité de sa flore et de sa faune) serait laissée pour-compte. On ne pourrait pas vraiment parler d'unité dans ce cas-là ! Par contre, en reconnaissant l'importance de ces deux mots, « Notre Père », que Mary Baker Eddy interprète dans Science et Santé par « Notre Père-Mère Dieu » (p. 16), aucun être vivant ne peut être exclu. Durant ces trois dernières années, j'ai étudié en profondeur le Sermon sur la montagne, qui est au cœur de l'enseignement de Jésus et qui inclut la Prière du Seigneur, les Béatitudes et la Règle d'or (voir Matthieu 5-7). Une lecture hebdomadaire attentive du sermon fondamental du maître chrétien m'a fait comprendre qu'il nous faut mettre en pratique les enseignements de Jésus et ceux des prophètes et des apôtres. Il faut y souscrire et les mettre à l'épreuve, parfois même à l'épreuve du feu !

Conséquence directe de mon étude: chaque fois que je prie « Notre Père », je constate que je suis beaucoup plus ouverte au monde. Je me sens plus unie aux autres, je suis sensible à leur individualité et à leur diversité, et j'apprécie leurs talents particuliers. Je suis également heureuse que mon entourage bénéficie de mes prières.

J'aimerais en donner un exemple. Il y a deux ans, alors que ma nièce, mon mari et moi rentrions à la maison, en voiture, après un dîner au restaurant, nous avons cédé le passage à un motocycliste, avant de nous engager dans une rue à gauche. Nous venions de tourner lorsqu'une voiture, venant de notre droite, a fait demi-tour juste devant le motard. Celui-ci a heurté la voiture sur le côté.

Comme nous nous trouvions là, mon mari s'est garé de façon à ce que l'homme ne puisse être blessé par d'autres véhicules, et nous sommes sortis tous les trois pour lui porter secours. L'homme poussait des cris de douleur tandis que les gens se pressaient autour de lui. Alors que quelqu'un a appelé les urgences, mon mari l'a recouvert d'une couverture que nous avions dans le coffre de la voiture, et ma nièce déviait la circulation. Nous avons prié tous les trois pour comprendre que tout le monde est inclus dans l'étreinte infinie du Principe divin et que personne ne peut donc être victime d'un accident.

Pour ma part, j'ai absolument refusé d'accepter qu'une idée spirituelle, que l'enfant de Dieu, puisse jamais être séparée du bien, de Dieu. J'ai prié pour savoir comment mieux glorifier la grâce et la bonté divines, ce soir-là. J'ai également ressenti le pouvoir des prières de ma nièce et de mon mari et je savais, pour avoir étudié la Bible, que la démonstration de la Vérité toute-puissante ne requiert qu'un seul témoin, mais dans cette situation, il y en avait au moins trois ! Pendant ce temps, l'homme continuait de crier et les gens se demandaient comment le soulager. La peur que la situation ne s'aggrave dominait.

Soudain la foule s'est dispersée, laissant le motard complètement seul. Je suis allée m'agenouiller à ses côtés et lui ai demandé: « Avez-vous l'habitude de prier ? » Il m'a répondu que oui, bien qu'il en soit incapable à ce moment. Je lui ai dit que cela ne faisait rien et que j'allais prier à voix haute avec la Prière du Seigneur. J'ai rarement été aussi consciente et aussi reconnaissante du pouvoir qu'a cette prière d'unir tous les chrétiens. S'il existe une base commune à tous ceux qui suivent le Christ, c'est bien celle-là ! Je me suis mise à prier lentement, en comprenant ce que je disais.

Je n'étais pas encore arrivée à la moitié de la prière que toute la scène a changé. Le motard a cessé de crier et a commencé à répéter la prière avec moi. À la fin, il a eu la présence d'esprit d'appeler ses amis pour leur demander de venir chercher sa moto. Étant arrivés très peu de temps après l'ambulance, ceux-ci ont pu mettre la moto à l'arrière de leur camionnette et demander où allait être emmené leur ami. D'autre part, le motard, qui s'était apaisé, a aidé l'équipe de secours à le placer sur la civière à roulettes. Bien que je ne sache pas ce qu'il est advenu de lui par la suite, je sais qu'il avait déjà retrouvé son sang-froid et tous ses moyens.

Après le départ de l'ambulance, j'ai aperçu une jeune femme à l'air égaré, sur le bord du trottoir. C'était la conductrice qui avait heurté le motard. Je me suis approchée d'elle et j'ai mis mon bras autour de ses épaules, sans rien dire. Elle a éclaté en sanglots et juré qu'elle n'avait voulu blesser personne. Je lui ai dit que je le savais et que j'étais sûre que toutes les personnes présentes le pensaient aussi. Elle craignait ce qui pouvait arriver tant au blessé qu'à elle-même. Nous avons dissipé ses craintes une par une, jusqu'à ce qu'elle retrouve, elle aussi, son sang-froid. Quand la police est arrivée, la jeune femme a expliqué avec franchise ce qui s'était passé, puis ma nièce, mon mari et moi sommes remontés en voiture pour rentrer chez nous.

S'il est certain que la Bible nous unit à tous ceux qui chérissent les idées qu'elle renferme, il est bien aussi de veiller à ne pas nous en tenir là. La lecture de la Bible nous demande davantage. Nous devons méditer les vérités que nous découvrons dans ses pages, nous les approprier et agir en conséquence. Je me souviens d'une citation du romancier américain Louis L'Amour qui m'avait frappée. Il disait que ce qui est important dans un livre, ce n'est pas tellement ce qui y est écrit mais plutôt ce qu'il nous amène à penser (et je pourrais ajouter « à faire » !). Rien ne saurait être plus vrai concernant la Bible.

Durant toute ma vie, je me suis inspirée de figures familières de I'Ancien Testament: de Joseph, pour savoir comment réagir face à des comportements injustes; de Daniel, quand j'avais le sentiment de me trouver devant des « lions »; d'Elisée, quand j'ai souhaité avoir une « double portion » de spiritualité; de Job, pour affronter l'adversité. Je me suis aussi tournée vers Jésus, exemple suprême à mes yeux, pour savoir comment mettre en évidence le Christ, non seulement en moi-même mais aussi chez tous ceux que je rencontre. J'ai aimé apprendre comment Pierre, Jean, Paul et Marie-Madeleine s'étaient montrés des disciples dévoués de Jésus, en faisant connaître au monde le message du Christ.

Si les enseignements de Christ Jésus peuvent se résumer par la Règle d'or, « Tout ce que voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes » (Matthieu 7:12), on en trouve les racines dans le terreau même de la civilisation. Presque toutes les religions du monde ont énoncé cette règle, à la forme active ou passive, de façon positive ou négative. On peut ne pas bien connaître les enseignements de la Bible, mais cela fait très longtemps que les chefs religieux, les philosophes, les théologiens et même les humanistes et les athées réfléchissent à la nécessité de se comporter avec les autres comme nous voudrions qu'ils se comportent avec nous.

L'obéissance fidèle à cette règle guérira la multitude de maux dont souffre le genre humain: pauvreté, cupidité, trafic d'êtres humains, terrorisme et autres fléaux, sans oublier la maladie et la mort. Tout cela nous ramène au monothéisme pur, à la puissance et à la présence de l'unique Dieu, dont le culte remonte à Abraham, mais qui est suivi par tous ceux qui étudient ce précieux livre.

Mary Baker Eddy l'a très bien compris, elle qui écrit: « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l'Écriture: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", annihile l'idolâtrie païenne et chrétienne — tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux — établit l'égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l'homme, et ne laisse rien subsister qui puisse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » (Science et Santé, p. 340) Est-ce beaucoup attendre d'un seul livre ? Peut-être... mais celui-là tient ses promesses !

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