Il y a une année, j’ai été soudainement victime d’un malaise: j’ai été pris par de sérieux vertiges et j’ai senti mon corps s’affaiblir complètement. Tout mouvement m’était devenu difficile et pourtant je devais me laver pour aller faire mes courses. Je suis resté sans bouger pendant un long moment, par crainte d’aggraver la situation. Toutes sortes d’hypothèses venaient en foule à ma pensée pour essayer de trouver une cause à ce malaise. Tantôt la peur disait que c’était une crise de tension artérielle, car dans mon enfance j’avais souvent eu un taux de sang très élevé, tantôt elle penchait pour une attaque malveillante de la part d’un sorcier ou encore me suggérait que cela pouvait être la conséquence d’un thé indigène que j’avais pris le matin.
Après avoir finalement réalisé que la solution ne pouvait venir que par la prière, j’ai décidé de rejeter toutes ces craintes qui m’étaient venues. Comme je savais que la prière en Science Chrétienne guérit, je me suis éveillé au fait qu’à cet instant précis, là même où tout semblait aller de travers, Dieu était pour moi un refuge et un appui, « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:2). J’ai vraiment maintenu cette pensée pendant tout le temps qu’a duré cette crise. C’est ainsi qu’au bout d’une dizaine de minutes de prière, j’ai été en mesure de me lever: je me suis senti mieux et je pouvais me tenir sur mes deux pieds, sans risquer de tomber. Je suis donc sorti faire mes courses. Toutefois, mème si je comprenais que c’était grâce à Dieu que je me portais déjà beaucoup mieux, mes interrogations sur les causes de cette détérioration brusque de ma santé me sont revenues.
Deux jours après cette amélioration, je me suis à nouveau senti mal. J’ai rassuré mon entourage, mais certains ont fini par remarquer que quelque chose n’allait pas, tellement je transpirais. Je ne pouvais pas faire un pas sans m’appuyer sur tout ce qui se trouvait à ma portée.
Ce jour-là, j’ai eu peur que ce soit peut-être la malaria et la typhoïde. Cela m’effrayait encore plus que les hypothèses que j’avais formulées deux jours auparavant quant à la cause du problème. J’ai alors décidé de ne plus avoir peur, et de m’appuyer radicalement sur le traitement par la prière tel qu’il est enseigné en Science Chrétienne. Je me suis éveillé à la vraie substance, l’Esprit, qui à aucun moment ne peut tomber malade, ne peut souffrir et ne peut mourir. Puisqu’en réalité l’homme est l’expression de l’Esprit, je ne pouvais pas tomber malade et par conséquent je ne devais pas avoir peur. Et puisque Dieu est la seule Cause, il ne peut y avoir d’effet pour nous que la bonté et la santé. J’ai essayé d’appeler un ami, praticien de la Science Chrétienne, pour qu’il me soutienne par la prière, cependant je n’ai pas réussi à l’atteindre. Puis, lorsqu’il m’a appelé un peu plus tard, il m’a demandé de le rejoindre où il était, à un endroit où se tiendrait une conférence sur la Science Chrétienne, au lieu de rester au lit et de me soumettre aux caprices de la maladie. Je m’étais déjà excusé de ne pas pouvoir aller à une réunion de mon église, mais maintenant, je devais faire preuve de courage et de confiance en Dieu pour assister à la conférence à laquelle cet ami venait de m’inviter. C’est ce que j’ai fait. Et après avoir suivi avec intérêt la conférencière dans son exposé, je suis rentré fortifié et en bien meilleure forme que quelques heures auparavant. Le soir, j’étais guéri.
Cette guérison me fait penser au récit biblique où le prophète Élie marcha jusqu’à la montagne de l’Éternel, à Horeb. Et pendant qu’il s’y trouvait, l’Éternel passa. Mais devant Élie, il y eut un vent fort et violent, puis un tremblement de terre, puis un feu. L’Éternel n’était pas dans tout cela. Puis, l’Éternel se manifesta enfin dans un « murmure doux et léger » (I Rois 19:11-12). Et c’est alors qu’Élie reçut les directives divines. C’est dans des conditions similaires que je me trouvais lorsque les apparences matérielles discordantes se sont présentées à moi. Il ne fallait pas que je juge par les apparences, par la soi-disant force du problème et ma peur, mais que je contemple Dieu dans sa substance réelle, qui est Esprit. Et la Vérité s’est aussi manifestée dans ma conscience, révélant avec douceur qu’aucune maladie ne peut affecter la santé normale de l’homme.
Depuis lors, cette situation n’est plus jamais reparue et toutes les craintes liées aux causes supposées de cette maladie ont disparu, grâce à la compréhension que Dieu est la substance réelle de l’homme.
Kinshasa, Républiqúe
démocratique du Congo
