Il y a deux ans, j’ai commencé à pratiquer l’escalade en salle, dans le cadre de mon école d’études supérieures. J’étais ravie au départ de faire ce sport avec mes amis. Je savais que c’était une activité intéressante et que tout le monde s’y amusait.
Mais en commençant à escalader le premier mur, j’ai ressenti un vertige: je ne pouvais plus regarder en bas, j’étais toute tremblante, et à peine arrivée à la moitié, à deux mètres, il a fallu que je redescende tout de suite. Pendant plusieurs semaines, j’ai eu ce même problème et n’arrivais pas à progresser comme les autres. Je n’ai pas réagi tout de suite et j’ai commencé à accepter l’idée que l’escalade n’était pas faite pour moi, que cela ne marcherait pas, tout simplement.
Au fond de moi, cependant, j’avais vraiment envie de progresser dans ce sport qui m’attirait malgré tout. J’aurais pu, si j’avais voulu, changer d’activité sportive, mais je désirais fortement ne plus être paralysée, hypnotisée, par le vertige, et trouver une solution définitive à ce sujet.
Donc un jour, en arrivant au début du cours, j’ai décidé de ne plus baisser les bras. J’en avais assez de cet état de faiblesse. J’ai pris une position ferme dans ma pensée en me disant que ce cours-là n’allait pas être comme les autres et que j’allais vraiment affronter le problème par la prière.
J’ai affirmé alors, mentalement, que j’étais l’enfant de Dieu, que Dieu n’avait pas créé un état de vertige. Il était impossible que je ne puisse pas escalader ce mur, car le vertige ne m’appartenait pas, ne faisait pas partie de mon identité réelle à l’image de Dieu. Dieu ne m’avait pas créée avec de la peur ou avec des limites mais spirituelle, libre et forte. La pensée m’est venue: « Et si les autres peuvent y arriver, pourquoi pas moi ? » Je me suis dit alors que nous étions tous, mes amis et moi, enfants de Dieu et qu’il n’y avait aucune raison pour qu’un de Ses enfants soit mis de côté dans une activité joyeuse qui permettait d’exprimer des qualités qu’Il avait données à tous. J’ai compris que Dieu donne à chacun la capacité de faire le bien et de vaincre ainsi ses limites.
J'ai commencé à grimper, tout en surveillant mes pensées et sans me laisser influencer par les craintes que j'avais eues jusque-là. Plus je montais ce mur, plus je me sentais dans les bras de Dieu, entourée, en confiance. Plus de paralysie, plus de peur; je pouvais regarder en bas et cela ne tournait plus ! Et surtout j’ai pu me sentir en confiance avec les personnes qui m'assuraient d'en bas, car pour cela aussi j’avais eu du mal au début (dans ce sport, il faut pouvoir compter sur la vigilance de celui qui est en bas du mur et qui assure la stabilité de la corde utilisée pour grimper). Au final, j'ai pu arriver jusqu’en haut, très reconnaissante.
Après cela, tout s’est très bien déroulé pendant les cours suivants. Je n’avais plus du tout ce problème de vertige et j’ai pu progresser et avancer au même niveau que les autres. Les deux semestres suivants, j’ai continué avec bonheur à faire de l’escalade. Et je continue encore cette année. C'était la première fois que je résolvais par la prière un problème de ce genre toute seule. Je n'en avais pas parlé à mes parents. J’étais satisfaite de l’avoir résolu par moi-même, grâce à ce que j’avais appris dans la Science Chrétienne et qui était tout à fait applicable à la situation à laquelle j’étais confrontée. C’était pour moi un grand pas dans ma pratique de la Science Chrétienne d’avoir pu sentir ainsi la présence de Dieu.
