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Guidé par Dieu, après la perte de mon emploi

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2011


En mars 2000, j'ai perdu mon emploi d'une manière inattendue. Cette situation était vraiment bouleversante, car je ne savais plus quoi faire. Tout était devenu difficile. Avec une grande famille à charge et plusieurs enfants encore à l'école, l'horizon semblait sombre sur le plan humain. Des questions du genre: « Pourquoi moi ? » et « Pourquoi en ce moment ? » envahissaient ma pensée. Mais comme je connaissais déjà la Science Chrétienne et que je l'étudiais depuis quelques temps, j'ai fini par me ressaisir. En effet, cette Science enseigne, entre autres, que Dieu est un soutien constant, « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Psaume 46:2) et que l'on peut s'appuyer sur Lui.

Ainsi donc, j'ai arrêté de me livrer à l'angoisse et aux calculs de combien d'argent il me restait pour vivre (ce qui ne m'amenait nulle part, mais qui au contraire augmentait mes craintes), et je me suis tourné vers les livres d'étude de la Science Chrétienne, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, pour y puiser des idées spirituelles et pratiques. Comme je l'ai découvert, ces livres sont une mine intarissable d'idées et de directives. Dans la Bible, les passages suivants ont fait l'objet de ma méditation: « Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémistu au-dedans de moi ? Espère en Dieu [...] il est mon salut et mon Dieu » (Psaume 42:12); et « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). J'ai senti que Dieu me donnerait chaque jour ce dont j'avais besoin, sans que j'aie à m'en soucier.

Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, plusieurs passages m'ont aussi réconforté, dont les suivants: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » (vii) et « ... l'homme ne possède rien qui ne lui vienne de Dieu. » (p. 539) J'ai pris l'habitude de terminer mon étude journalière par la lecture de l'exposé scientifique de l'être, à la page 468, qui dit en partie « Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout ». Je m'efforçais de comprendre que Dieu, l'Esprit, étant tout, ma substance était spirituelle, donc infinie. En outre, l'exhortation suivante de notre Maître, Christ Jésus, reprise dans l'Évangile selon Jean, a retenu mon attention: « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. » (Matthieu 9:37) Je me suis dit que notre Père, Dieu, a un grand champ ayant besoin d'être cultivé. Je pouvais donc travailler comme ouvrier dans le vaste champ de mon Père où chacun de Ses enfants a sa juste place.

J'ai assisté un jour à une conférence sur la Science Chrétienne dans laquelle l'orateur a déclaré que « Dieu est notre seul employeur ». Il a explicité cette idée en disant que notre travail, en tant que Ses enfants — Son image et Sa ressemblance — était de refléter Ses qualités, telles que l'amour, la joie, l'honnêteté, la fidélité, etc. J'ai compris immédiatement que l'emploi ne me manquait pas, mais que j'avais plutôt un travail immense, celui de purifier mes pensées à chaque instant et d'exprimer les qualités divines au quotidien.

Quelques temps après que j'ai commencé de prier, le désespoir, les agitations et la crainte ont laissé place à l'espoir et la joie. En me tournant entièrement vers Dieu, les idées noires qui avaient envahi mon foyer mental ont progressivement disparu. Avant même que je n'aie un emploi au sens humain du terme, j'avais retrouvé la paix du cœur.

J'ai ensuite commencé à rencontrer des amis qui travaillaient dans des compagnies de ma région ou qui avaient leur propre commerce, et souhaitaient m'aider. Je faisais cela après de longues heures d'étude et de prière chez moi, ce qui me permettait à la fois de ne pas toujours rester à la maison et de garder des contacts qui pouvaient m'être utiles pour l'emploi. À chaque sortie, certains de ces amis qui connaissaient ma situation me donnaient un peu d'argent ou des biens en nature (farine de maïs, du riz, des bidons d'huile de palme, etc.), sans que je ne leur demande rien. Ma famille a été ainsi soutenue, au jour le jour, pendant environ une année. Tout en appréciant l'aide que nos amis nous apportaient, mon épouse et moi avons pris l'initiative de commencer un petit commerce sur un marché de la place. Mon épouse s'est procuré un petit étalage avec un peu d'argent que nous avions épargné grâce à ce que des amis nous avaient donné. Nous vendions au détail des babouches, des sandales pour enfants, hommes et femmes, des textiles, des uniformes bleus et blancs pour écoliers, etc. Je rendais aussi certains services aux gens et ceux-ci me payaient quelque chose en guise de compensation. Ce que je gagnais s'ajoutait ainsi au capital de notre petit commerce. Je sentais que Dieu me guidait pas à pas, au jour le jour.

À un moment, nous étions confrontés au problème de paiement des frais scolaires pour mes enfants et nous ne savions pas où trouver l'argent. Notre commerce n'était pas encore en mesure de faire face à cette demande. Mais comme notre confiance était placée en notre Père-Mère Dieu, nous savions qu'Il y répondrait. Le jour avant l'expiration du délai de paiement nécessaire, mon épouse, en rentrant du marché, a croisé une de ses connaissances. Lorsque celle-ci a appris que je n'avais pas d'emploi fixe, elle lui a offert, d'elle-même, sans aucune sollicitation, une bonne somme d'argent et lui a dit: « Débrouilletoi avec cet argent et tu ne me le restitueras que lorsque tu te sentiras en mesure de le faire. » Vers le soir, mon épouse est rentrée à la maison avec cette importante somme d'argent qui nous a permis de satisfaire, outre aux besoins domestiques, aux besoins scolaires de chaque enfant et de renforcer notre petit commerce. Tandis que nous nous préparions à rembourser la dette, la dame et son époux nous ont rendu visite et nous ont demandé de ne rembourser finalement que le tiers du montant. Cela a été pour nous une grande joie.

Cette nouvelle activité — ce petit commerce — a continué et continue à nous soutenir depuis 2001 jusqu'à ce jour. Toute ma famille est en paix et ses besoins sont pourvus. Par ailleurs, en plus du commerce, dont mon épouse s'occupe à temps plein, je suis aussi dans la pratique à temps partiel de la Science Chrétienne, et ce depuis que j'ai suivi le cours d'instruction dans cette Science, en 2008. Les fruits de la pratique de la guérison par la prière en Science Chrétienne nous bénissent abondamment. Ma famille et moi-même sommes si reconnaissants à la Science Chrétienne et disons merci pour cette grande révélation de la totalité du bien.

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