Un matin de novembre 2007, mon mari, qui se lève avant moi, est venu me dire que notre fils, Jérémy, âgé alors de 12 ans, était déjà debout, se plaignant d'un mal d'oreille. Je me suis mise immédiatement à prier tout en m'habillant. Quand je suis descendue à mon tour pour rejoindre mon fils, il était en larmes, ce qui est très inhabituel pour lui. Son père l'entourait tendrement de son bras et ils lisaient ensemble la Leçon biblique de la Science Chrétienne pour la semaine en cours. J'ai pris mon fils dans mes bras en lui affirmant que tout allait bien, maintenant même. Cette marque d'affection, expression de l'Amour divin, l'a aidé. Il m'a dit qu'il allait déjà mieux. J'aimerais préciser ici que mon mari, mon fils et moi-même nous sommes toujours appuyés sur la prière par la Science Chrétienne pour guérir ou pour résoudre tout type de problème. Ayant eu la preuve, à de nombreuses reprises, de l'omnipotence de Dieu, l'Amour divin, qui « guérit toutes tes maladies » comme nous le dit la Bible (voir Psaume 103:3), nous n'envisagions pas d'autre traitement que la prière pour Jérémy, qui était d'accord avec cette prise de position.
Je me suis mise à étudier, à mon tour, la Leçon biblique. Cette semaine-là, le sujet était « Les mortels et les immortels ». J'y ai trouvé plusieurs passages très utiles qui m'ont beaucoup aidée à voir clairement ce qui était vrai, à ce momentlà, au sujet de la situation. J'ai mentionné à mon fils et à mon mari le passage suivant de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et à Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. [...] Que la Science Chrétienne, au lieu du sens corporel, soutienne votre compréhension de l'être, et cette compréhension substituera la Vérité à l'erreur, remplacera la mortalité par l'immortalité, et réduira au silence la discordance par l'harmonie. » (p. 495) Pour ma part, j'ai maintenu l'idée que le Principe de l'être de mon fils, c'était l'Amour divin, auquel il était parfaitement uni. Il ne pouvait donc pas être touché par quoi que ce soit de nature différente de Dieu, le bien toujours présent.
Entre-temps, mon fils avait cessé de pleurer. J'étais prête à le garder à la maison, mais il a préféré aller à l'école. La douleur avait diminué. J'ai continué de prier pendant que je le conduisais à l'école. En arrivant, je lui ai souhaité une bonne journée et il m'a confirmé une nouvelle fois qu'il allait beaucoup mieux. Il était serein et confiant dans la sollicitude divine. Toute la journée, mon mari et moi avons continué d'affirmer la vérité au sujet de la perfection de notre fils, en reconnaissant sa nature spirituelle à l'image de Dieu. Quand nous sommes allés le chercher le soir, il était clair qu'il allait très bien. Il était en salle d'étude, concentré sur un problème de géométrie. La douleur avait disparu. Le lendemain, l'autre oreille s'est mise à lui faire mal, bien que ce soit beaucoup moins douloureux que la veille. Là encore, nous avons affirmé ce qui était spirituellement vrai à son sujet. Et là encore, le problème a rapidement cédé, le jour même. La douleur ne s'est pas représentée depuis.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !