J'étudie la Science Chrétienne depuis 1985. J'ai eu, à maintes occasions, l'opportunité de démontrer pour ma famille, pour moi-même, et parfois aussi pour d'autres personnes, que cette promesse de Christ Jésus « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32) n'est pas une fable. Fin octobre, début novembre 2010, j'ai connu des problèmes de santé: ma respiration était devenue palpitante, j'étais constipé, je n'avais plus d'appétit, mes membres étaient douloureux et je devais souvent rester alité. J'ai dû arrêter mon travail. Mon moral était au plus bas et mes pensées n'étaient plus assez sereines pour me permettre de prier efficacement tout seul. J'ai alors décidé de recourir au soutien par la prière d'un praticien de la Science Chrétienne. Celui-ci m'a, entre autres, rappelé que « L'histoire du christianisme fournit des preuves sublimes de l'influence vivifiante et du pouvoir de protection dispensés à l'homme par son Père céleste, l'Entendement omnipotent, qui donne à l'homme la foi et la compréhension nécessaires pour se défendre, non seulement contre la tentation, mais encore contre la souffrance physique » (Science et Santé, p. 387). Réarmé de cette « foi et compréhension nécessaires », j'ai surmonté le découragement. J'ai compris que Dieu m'avait donné tout ce dont j'avais besoin pour guérir ce problème de santé. Et effectivement, la douleur a disparu, j'ai retrouvé ma force et mon appétit et j'ai été affranchi de tout malaise en moins de sept jours.
L'amélioration de mon cas s'est déroulée graduellement, et d'abord dans ma pensée, lorsque j'ai été amené à comprendre qu'en ma qualité de reflet de Dieu, Esprit, je possède un corps immatériel et que je manifeste les attributs de la Vie, un autre synonyme de Dieu, donc une vie sans déclin. Ma guérison a été complète et permanente.
Je suis témoin que la guérison par le pouvoir du Christ est possible et vraie, de nos jours comme au temps de jésus, et elle le sera toujours.
J'aurais pu retourner immédiatement à mon poste de travail mais, bénéficiant d'à peu près quarante jours d'un congé retardé, j'ai choisi d'en jouir immédiatement. Libre de tout engagement professionnel, j'ai passé une partie de mes vacances à Matadi, ville portuaire où je travaille, puis l'autre partie à mon domicile, à Kinshasa, la capitale du pays. À mon retour à Matadi, j'étais très heureux d'assumer à nouveau ma fonction de Premier Lecteur à la Société de la Science Chrétienne locale, fonction que je n'avais pas pu remplir depuis le début de mon problème. C'est à cette période qu'à ma grande surprise, une personne de mon entourage m'a abordé pour m'informer que des rumeurs couraient, selon lesquelles ma guérison aurait eu lieu dans un hôpital, lors de mon séjour à Kinshasa. Mentalement, j'ai réagi tout de suite contre ces suppositions erronées, en comprenant qu'elles étaient simplement une manifestation impersonnelle de la résistance mortelle au pouvoir guérisseur intemporel du Christ, que de nombreuses personnes considèrent comme désuet et impossible de nos jours. J'en ai profité pour partager la joie de ma guérison complète avec cette connaissance et pour lui dire qu'encore et toujours, la guérison par la prière est possible car cette promesse de Jésus est éternelle: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. » (Jean 14:12) Oui, je suis témoin que la guérison par le pouvoir du Christ est possible et vraie, de nos jours comme au temps de Jésus, et elle le sera toujours.
Matadi, République démocratique du Congo
