Dans le Christian Science SentinelUn autre magazine de la Science Chrétienne, publié en anglais uniquement. du 17 janvier 2000, tous ceux qui avaient le souhait de guérir les autres et de servir la Cause de la Science Chrétienne en travaillant en tant que nurse étaient invités à contacter L'Église Mère.
Cela m'a d'abord été signalé par un membre de notre église locale de la Science Chrétienne, qui m'a suggéré d'envoyer ma candidature. Il m'a dit que j'exprimais les qualités nécessaires pour être nurse de la Science Chrétienne. Ce n'était pas mon avis. Par ailleurs, je ne pensais pas non plus vouloir quitter un emploi intéressant, ma maison, mes cinq sœurs, et plus particulièrement ma mère. J'étais son seul fils. Je pensais qu'elle ne voudrait pas me voir partir loin de chez nous pour suivre la formation et trouver ensuite un poste dans un autre pays. Je me suis dit que je me débrouillais très bien pour le moment dans ma situation actuelle, tout en étant dévoué dans mon travail pour l'église. J'avais servi au sein de mon église en tant que secrétaire, puis en tant que lecteur pour les services religieux. J'avais également aidé à l'organisation des conférences et prêté main-forte dans la création de notre salle de lecture locale, ouverte au public. Je pensais en avoir déjà beaucoup fait pour l'église ! Et c'est ainsi que j'ai mis aux oubliettes l'idée de devenir nurse de la Science Chrétienne.
En août 2000, je suis parti pour assister à la réunion annuelle de mon association scientiste chrétienne. Après la réunion, j'ai parlé à mon professeur du travail de nurse de la Science Chrétienne, et elle m'a confirmé qu'en effet, j'exprimais les qualités nécessaires pour faire une bonne nurse. Nous avons également évoqué toutes les raisons que j'avais de ne pas vouloir suivre ce chemin. J'ai finalement réalisé qu'il s'agissait de raisons purement égoïstes. C'était: « je » ceci et: « je » cela, et tout tournait autour de: « moi, moi, moi ».
Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy parle du sacrifice de soi. Elle dit: « L'abnégation de soi, par laquelle nous renonçons à tout pour la Vérité, ou le Christ, dans notre combat contre l'erreur, est une règle en Science Chrétienne. » (p. 568) Je me suis dit que si j'aimais suffisamment la Science Chrétienne, alors certainement « je renoncerais à tout pour la Vérité » et pour être au service de mon prochain. Et je pouvais le faire en devenant nurse de la Science Chrétienne. Après mûre réflexion par la prière, j'ai donc décidé d'écrire à L'Église Mère pour me renseigner sur cette profession.
Je n'oublierai jamais la lettre pleine d'amour et d'encouragement que j'ai reçue en retour. On m'a fourni des brochures sur cette activité. Après que j'eus postulé, cela a pris quelque temps avant que je ne sois accepté, car les établissements de soins de la Science Chrétienne doivent accomplir toutes les démarches nécessaires afin de vérifier l'intégrité de chaque candidat. Quelle joie lorsque j'ai reçu le courriel d'un établissement de formation, me précisant que toutes les personnes contactées m'avaient décrit comme un excellent candidat !
C'est ainsi que j'ai commencé ma formation, puis finalement mon activité à plein temps en tant que nurse de la Science Chrétienne. Lorsqu'il est devenu évident que je devais pour cela quitter la maison, je me suis senti coupable, particulièrement vis-à-vis de ma mère. C'était très difficile pour elle. Mais elle savait que j'avais fait le bon choix, et c'est ce qu'elle m'a dit. Être nurse de la Science Chrétienne m'a énormément apporté.
En tant que nurse de la Science Chrétienne, j'ai davantage grandi spirituellement que je n'aurais pu le faire en exerçant toute autre activité. Lorsque j'étais encore à la maison, les autres membres de l'église et moi-même avions l'habitude de prier et de prendre soin les uns des autres, quand le besoin s'en faisait sentir. Cependant, je savais que je devais acquérir des connaissances plus précises et plus d'habileté pour prendre soin de ceux choisissant de faire appel à une nurse de la Science Chrétienne.
Je continue d'être reconnaissant pour la formation que j'ai reçue. Travailler chaque jour avec des patients qui s'appuient uniquement sur la Science Chrétienne pour leur santé m'a prouvé que la Science Chrétienne guérit. Être le témoin direct de ces guérisons est un grand privilège. J'ai vu des personnes ne pouvant pas marcher, manger ni faire savoir quels étaient leurs besoins, répondre très rapidement au traitement par la Science Chrétienne et obtenir une guérison complète.
Je pense que le rôle de nurse de la Science Chrétienne est de répondre aux besoins des patients avec amour, sagesse et habileté — tout en les aidant à garder leurs pensées centrées sur leur véritable identité spirituelle. Ces prières apportent la pureté et la guérison à l'atmosphère mentale qui entoure le patient.
Ma foi et la compréhension que j'ai de la Science Chrétienne sont chaque jour plus fortes. J'ai été témoin de guérisons de maladies considérées comme incurables. J'ai chaque jour un grand sentiment de plénitude, lorsque je suis aux côtés d'un patient et que je l'aide et l'encourage.
Quand je considère le passé, je peux dire que le sentiment de culpabilité que j'éprouvais à l'idée de quitter la maison et ma mère était sans fondement. Mes sœurs se sont très bien occupées d'elle et c'est surtout Dieu qui a pris soin d'elle. Tout le monde dans ma famille m'a soutenu et s'est réjoui que j'emprunte le chemin pour devenir nurse de la Science Chrétienne. Ma famille a appris que, même si nous continuons à partager de fortes affinités, de l'amour et de l'affection dans nos relations les uns avec les autres, la relation la plus durable et celle qui apporte le plus de liberté est celle que nous partageons individuellement avec Dieu.
