Quand j'étais enfant, je grimpais dans un gros noisetier, à côté de la maison, et j'y passais un bon moment chaque jour, pendant mes vacances. Qui n'aime pas les arbres ? Que feraient les écureuils ou les oiseaux sans arbres ? Les forêts sont indispensables au niveau collectif, pour leur fonction écologique, économique et sociale. Elles purifient l'atmosphère, préviennent l'érosion et le réchauffement de la terre. Elles sont pleines de vie et soutiennent la vie. Les arbres n'ont pas attendu les effets négatifs du changement climatique pour être appréciés. Aux temps bibliques, on ne détruisait même pas les arbres fruitiers de ses ennemis (voir Deutéronome 20:20). La destruction et la dégradation des forêts à grande échelle, que ce soit par des catastrophes dites « naturelles » ou par l'homme, ne peuvent nous laisser indifférents.
L'O.N.U. a proclamé 2011 « l'année internationale de la forêt ». De nombreuses organisations s'occupent activement de la préservation des forêts ou de leur santé. Chacun de nous est concerné par cette question car nous utilisons tous du bois, sous une forme ou une autre. En effet, une grande partie de l'humanité dépend des forêts: selon l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), les forêts abritent 80% de la biodiversité mondiale, 300 millions d'individus y résident et elles fournissent de quoi vivre à 1,6 milliard d'êtres humains, ce qui constitue presque le quart de l'humanité.
Ceux qui aiment les forêts, qui désirent les voir en bonne santé, qui veulent soutenir leur utilité et défendre leur intégrité, peuvent s'engager à les protéger par la prière, tout en prenant des mesures de sagesse comme la récupération du papier ou la plantation d'arbres, telle qu'elle est organisée par exemple par le « Green Belt Movement », originaire du Kenya. Ce soutien spirituel sera bénéfique à ceux qui travaillent professionnellement pour remédier à la déforestation. Sachant que la prière est efficace pour faire face à des situations difficiles, aussi bien à l'échelon individuel que collectif, un printemps, il y a quelques années, j'ai prié pour un prunier qui avait perdu presque toutes ses feuilles, dans un verger dont je m'occupe chaque année. Il n'a pas produit de fruits cette année-là mais ses feuilles sont revenues au cours de l'été et, l'année suivante, il a produit une quantité de fruits telle que je n'en avais jamais vu auparavant.
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