J'ai vécu une situation en apparence grave, qui aurait pu me décourager et me rendre perplexe. Mais j'ai pu prier avec fermeté, à l'aide des vérités spirituelles puissantes enseignées par la Science Chrétienne, et trouver rapidement la guérison.
En mars 2010, j'ai prié toute une nuit, à cause d'une incessante sensation de malaises à la mâchoire et à la tempe droite. Ce n'est qu'aux premières heures du jour suivant que j'ai pu ressentir un léger apaisement et dormir un peu.
Ce matin-là, comme à l'accoutumée, je suis allé dans ma salle de bain prendre ma douche. Grande a été ma stupeur de percevoir, au reflet du miroir, un visage boursouflé et l'œil droit tuméfié. Je me suis senti envahi de tristesse en voyant l'aspect difforme de mon visage.
Puis, lorsque je me suis décidé à me laver les dents, j'ai réalisé que j'avais de la peine à soulever mon bras droit. J'ai pensé que j'étais victime d'un début de paralysie. Plein de questions m'ont assailli. Que faire ? Combien de temps me faudrait-il pour guérir puisque je n'avais pas pu résoudre le problème pendant la nuit ?
Je me suis dit que le fait de me laisser aller au découragement et à l'apitoiement sur moi-même n'était assurément pas un bon remède. J'ai décidé alors de faire ce que j'ai appris en Science Chrétienne: j'ai posé sur la table ma Bible, Science et Santé et quelques autres écrits de Mary Baker Eddy, puis avec persistance, je me suis mis à l'étude et à la prière, et ceci tout le long de la matinée.
Quelqlues heures après, j'ai réalisé que je n'avais pas à guérir un visage difforme, des gencives endolories ni un bras figé pour les faire revenir à la normale, mais que je devais plutôt prendre conscience de ma forme parfaite et permanente en tant que reflet de Dieu.
Je savais, par mon étude de la Science Chrétienne, que tout problème qui se manifeste sur le corps se situe, en réalité, au niveau mental. Le seul agent curatif demeure le pouvoir rédempteur et régénérateur du Christ, tel que l'a déclaré l'apôtre Paul lorsqu'il écrivit aux Philippiens: « Je puis tout par le Christ qui me fortifie. » (4:13, d'après la version King James)
Par conséquent, pour guérir mon cas, je ne pouvais m'appuyer que sur le pouvoir infini de l'Esprit divin, et ceci complètement et en toute humilité, et prendre fermement position sur le fait que ma véritable nature, en tant qu'idée spirituelle, est parfaite et inséparable de Dieu.
Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science de la guérison-Christ, la Science Chrétienne, a fait un jour corriger à un de ses élèves, le juge Hanna, cette tendance de vouloir enseigner que l'homme est à la fois physiquement et spirituellement le fils de Dieu. Elle souligne que penser ainsi nous écarte de la logique de la Science Chrétienne. En effet, la ressemblance de l'Esprit est uniquement spirituelle. Elle insiste sur la nécessité de maintenir clairement cette distinction, et que le péché, lié à la chair, ne fait pas partie de l'image et de la ressemblance de l'Esprit. Elle conclut que la moindre déviation de la métaphysique divine empêche d'avoir des résultats dans la Science.Document L&M40–5298A, disponible à la Bibliothèque Mary Baker Eddy, à Boston, Massachusetts, U.S.A.
Je me suis alors demandé: Qu'estce qui faisait partie de mon identité réelle, en tant qu'idée de Dieu ? Assurément pas ce début de paralysie, qui, comme toute maladie, est une conception erronée de l'identité de l'homme, J'ai réfuté toute croyance en l'homme, matériel, se mouvant au sein d'un environnement matériel, perdant ses facultés d'audition, d'élocution, de perception, de mouvement. Je me suis appuyé sur le fait spirituel que les facultés indestructibles de l'être demeurent intactes, par-delà la façade de la matière et malgré toutes les apparences matérielles ou toute fausse croyance.
Au milieu de l'après-midi de cette même journée, des changements se sont opérés dans ma pensée. Le calme s'est installé en même temps que l'espérance. Je pouvais étendre mon bras et saisir tant bien que mal certains objets. Je pouvais marcher et donc je suis sorti pour la première fois au coucher du soleil, pour aller faire quelques emplettes. Malgré la difformité faciale qui demeurait, j'ai passé une nuit paisible.
Le lendemain matin, quand je suis entré dans ma salle de bain, j'ai été agréablement surpris — la difformité avait disparu. Aussi, je pouvais faire usage de mon bras droit tout à fait normalement pour me brosser les dents et me laver. J'étais parfaitement guéri et ce problème n'est plus jamais revenu.
Mon expérience prouve la véracité de ce passage: « Le témoignage des sens physiques renverse souvent la vraie Science de l'être et crée ainsi un règne de discorde, assignant un semblant de pouvoir au péché, à la maladie et à la mort; mais les grands faits de la Vie, bien compris, détruisent cette traide d'erreurs, contredisent leurs faux témoins, et révèlent le royaume des cieux — le règne véritable de l'harmonie sur la terre. » (Science et Santé, p. 122)
Notre corps, de même que notre environnement, est inclus dans notre mentalité. Nous ne prions pas pour changer les conditions physiques, mais pour prendre davantage conscience de notre vraie nature, de notre perfection en tant qu'enfant de Dieu. Cette application du baume de la vérité de l'être sur un état mental erroné se manifeste sur le corps par la guérison et une harmonisation des relations humaines et/ou de l'environnement. Tout l'être de l'homme, gouverné par le Très-Haut, est à jamais parfait et harmonieux.
Pendant les moments d'épreuve, il est toujours possible de se souvenir de la grâce divine et de la certitude que le progrès spirituel est une loi irréversible. Et dans la mesure où nous réalisons que ces moments d'épreuve ne sont que des opportunités pour en apprendre davantage sur Dieu et notre unité avec Lui, alors les multiples « Pourquoi Seigneur ? » n'auront plus leur raison d'être. Parce que, comme l'explique l'apôtre Paul dans la Bible: « Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. » (Galates 5:25) Une perception et un raisonnement purement spirituels mettent notre identité réelle en lumière et nous guérissent assurément.
Brazzaville, République du Congo