Un jour, mon mari est rentré à la maison en m'annonçant qu'il n'avait plus de travail. J'étais paralysée par la crainte. Nous habitions une petite ville du Mississipi, bien loin de notre Texas natal. J'étais mère au foyer et nos enfants étaient alors à l'école primaire. Juste avant que mon mari ne perde son travail, nous avions utilisé presque toutes nos économies pour faire face à une dépense imprévue.
Pourtant ni mon mari ni moi n'étions désespérés: nous savions que nous pouvions prier! Nous connaissions très bien les effets de la prière, ainsi, tout au long des deux mois qui ont suivi, tandis que mon mari téléphonait à des relations de travail et envoyait des C.V., notre activité a consisté à prier et à écouter Dieu, à plein temps.
En surmontant peu à peu nos peurs, nous avons vu à quel point Dieu aime Ses enfants et prend soin d'eux, quelles que soient les circonstances matérielles. Nous avons reconnu avec confiance que Son plan pour notre famille se déroulait de la meilleure façon possible. En nous débarrassant de nos craintes concernant l'avenir pour laisser Dieu gouverner, nous avons mieux compris ces paroles d'un prophète de l'Ancien Testament: « Présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l'Éternel vous accordera. » (II Chroniques 20:17)
C'est avec gratitude et émerveillement que je repense à cette période. Je m'étonne encore (pas vraiment, en fait !) que nos besoins aient pu être à ce point comblés alors que nos ressources financières étaient quasiment épuisées – et même lorsqu'on s'est rendu compte qu'il fallait vendre notre maison. J'ai rencontré « par hasard » une amie qui s'est montrée intéressée par l'achat de notre maison et qui l'a effectivement achetée. Comme son mari était notaire, nous n'avons eu aucun frais notarial ni aucune commission d'agence à payer. Ils nous ont même permis de rester encore deux mois dans la maison et nous n'avons payé que les frais qui nous incombaient. Je peux affirmer en toute honnêteté que nous n'avons manqué de rien durant cette période et que notre croissance spirituelle a été une source de bienfaits.
Tandis que nous priions, mon mari a trouvé un travail dans notre région d'origine, avec des conditions de relogement très avantageuses. Le déménagement s'est fait de façon harmonieuse; c'était une période riche en croissance spirituelle.
Nous continuons d'affirmer avec assurance que nous ne pouvons jamais être privés de notre vrai travail, qui consiste à exprimer Dieu et à rendre témoignage à Son expression. Notre programme quotidien se résume à voir Sa création et l'homme parfait qu'Il a créé, à savoir qu'Il répond à tous nos besoins et à reconnaître que Lui seul a des exigences envers Sa création. Étant donné que « tout est Entendement infini et sa manifestation infinie... » (voir Science et Santé, p. 468), les bonnes idées existent en abondance et durent éternellement.
Quelques années plus tard, quand le moment est venu pour nos enfants d'aller à l'université, nous avions assez d'économies pour payer leurs études à tous les deux. Notre situation financière n'a pas seulement été rétablie, elle repose maintenant sur le fondement solide de la Vérité.
Comme l'a écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé, nous nous réjouissons du fait que « l'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours » (p. 494).
