Le paléontologue américain Niles Eldredge commence ainsi un article publié sur le site Action-Bioscience.org: « Les biologistes professionnels ne mettent plus guère en doute le fait que la Terre voit actuellement disparaître un nombre croissant d'espèces, et que ce phénomène pourrait bien s'avérer comparable aux cinq grandes extinctions de masse qui ont marqué notre passé géologique. » Puis, faisant allusion à certains commentaires de E. O. Wilson, biologiste de Harvard, il ajoute: « Certains biologistes en viennent à penser que cette crise de la biodiversité, cette sixième extinction, est encore plus grave et plus imminente que Wilson ne le supposait. »
Alors que certains débattent encore des causes de cette future extinction, sa réalité semble incontestable (voir « Today's unsettling comparison to "the great dying" », de Moises Velasquez-Manoff, The Christian Science Monitor, 19 novembre 2008) et rares sont ceux qui remettent en question la nécessité de trouver des solutions. Or, toute solution efficace et permanente requiert que l'on discerne et affronte le problème qui se trouve à la base de ce concept d'extinction, c'est-à-dire la croyance universelle à la vie matérielle.
Pour l'heure, il est absolument nécessaire de démythifier la perception générale selon laquelle la planète et ses habitants sont constitués d'éléments matériels, existent dans un temps et un espace limités, dépendent de conditions matérielles pour survivre, se disputent des ressources insuffisantes et sont gouvernés par des lois matérielles inintelligentes. Ce n'est tout simplement pas la réalité, mais sa prétendue inversion, et cela peut être prouvé.
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