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Article de couverture

La « douce petite voix » de Dieu est-elle trop faible pour s'élever au-dessus des phénomènes climatiques extrêmes ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2010


« Nous devrions avoir le même contrôle sur les phénomènes climatiques que sur notre corps » Mary Baker Eddy, citée par Irving C. Tomlinson, Mary Baker Eddy: une vie consacrée à la guérison spirituelle, p. 296., déclara un jour Mary Baker Eddy à l'un de ses élèves.

Réflexion remarquable ! En fait, quand je suis tombé sur cette phrase, je dois avouer qu'il m'a fallu la relire une deuxième fois.

Chaque jour des flashs nous informent de l'évolution du climat, et ce sont des nouvelles plutôt sombres. Tempêtes, cyclones, inondations, sécheresse et incendies, ces phénomènes sont d'une telle ampleur qu'ils échappent à tout contrôle. Mais en étudiant la Science Chrétienne, on comprend peu à peu que les vérités universelles de Dieu, le bien, sont des lois immuables. Par conséquent, s'il existe un Entendement unique et tout-puissant, comment pourrait-on être des victimes impuissantes, dans un monde soumis à des catastrophes climatiques imprévisibles ? Aussi, lorsque des événements climatiques semblent anéantir des existences individuelles, des villages, et parfois des populations entières, ne faudrait-il pas recourir aussitôt à la prière fervente, sachant qu'elle est efficace ?

Quelles « pensées » avons-nous à l'esprit ?

La Science Chrétienne démontre que tout est pensée. On perçoit le corps mortel et le temps qu'il fait au moyen des cinq sens physiques. Les pensées nous viennent individuellement, quand elles sont nourries par ces sens matériels qui prétendent nous renseigner sur l'état de notre corps et de notre environnement immédiat. Elles nous viennent aussi collectivement, lorsqu'elles sont le fruit de ce que l'opinion mortelle en général considère comme vrai. Cette pensée collective semble se consolider avec le temps, et on lui reconnaît ainsi le statut de « lois physiques ». Ces prétendues lois confirment ce qui est vécu par les cinq sens, dans ce que l'on appelle le « corps physique », sous la forme matérielle de dysfonctionnements, notamment de maladies et de contagion. À plus grande échelle, elles prennent la forme de tempêtes, de tremblements de terre, d'inondations, d'incendies et autres « phénomènes naturels ».

Considérons-nous que les phénomènes climatiques extrêmes sont « naturels » ?

Le changement climatique est actuellement l'un des grands sujets de discussion dans le monde entier, et les avis sur la question s'opposent de façon particulièrement tranchée. Mais quels que soient les points de vue personnels ou politiques, le raisonnement humain à lui seul n'est pas suffisant. La prière constante et fervente est au cœur de toute guérison ; elle fait apparaître les solutions concrètes.

Il semblerait que la pensée collective soit plus difficile à « guérir » que la pensée individuelle, hypothèse qui peut donner un sentiment d'impuissance face aux « forces » climatiques. Mais comme Mary Baker Eddy n'a pas craint de l'affirmer, le temps n'est pas hors de la portée de Dieu, car il obéit à la seule loi véritable et immuable de l'unique Entendement, de l'unique Principe. On peut donc s'attendre à ce qu'il soit efficacement traité par la prière.

Un « climat malade » n'est pas plus normal qu'un corps malade, et il ne fait pas davantage partie de la création de Dieu. La maladie provient de la crainte, de l'ignorance ou du péché. Les éléments déchaînés résultent de la conscience collective en proie à la crainte, à la haine, à la violence, au désir de vengeance, à l'ingratitude, à la luxure ou à la jalousie. Mary Baker Eddy écrit: « ...l'atmosphère de l'entendement humain, quand elle sera nettoyée du moi et imprégnée de l'Amour divin, reflétera cet état subjectif purifié en des cieux plus clairs, avec moins de coups de foudre, de tornades, de froidure ou de chaleur extrêmes... » (La Première Église du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 265) Qu'il s'agisse d'un problème physique individuel ou de l'œil d'un cyclone menaçant, ce sont les mêmes éléments qui sont à l'œuvre dans la prière : on reconnaît la totalité de la création de Dieu, immuable, pure et parfaite. Sur cette base, il est possible de nier avec assurance tout ce qui s'oppose à cette création parfaite, avec un amour fervent, dégagé de tout ego humain.

On peut alors prier dès maintenant, et pas seulement pour son propre environnement, mais pour les régions les plus éloignées du globe. Inutile d'attendre l'annonce d'une nouvelle catastrophe. Tout le monde peut se préparer à démontrer par la prière (basée sur l'affirmation et la confiance) la domination que Dieu nous a donnée sur toute la terre, comme le déclare clairement le premier chapitre de la Genèse. Cela signifie que nous avons le droit – et c'est même notre responsabilité – de renverser la croyance aux catastrophes naturelles.

« Volonté divine »... ou Dieu à l'œuvre ?

On entend souvent dire que les phénomènes climatiques extrêmes et imprévisibles sont le fruit de la « volonté divine ». Quel mensonge ! Comme si le mauvais temps avait un caractère sacré ou était envoyé par Dieu ! Dieu, qui est l'Amour inconditionnel, voudrait-Il ravager Sa création bien-aimée ? C'est par des prières ferventes et continuelles que l'on affronte cette croyance jusqu'à en voir l'impossibilité. Tout ce que Dieu crée est utile, innocent et inoffensif ; par conséquent le témoignage contraire selon lequel on doit subir des conditions météorologiques destructrices est faux. Bien sûr, il est utile d'être prêt à prier lorsque les médias rendent compte de conditions climatiques extrêmes, mais la prière quotidienne, préventive et proactive, est essentielle à la démonstration et au maintien d'un climat harmonieux. Durant la dernière saison des tempêtes, j'étais en train de prier dans mon bureau, quand soudain j'ai entendu le mugissement du vent au-dehors. Je suis sorti sur le perron : le temps avait changé de façon spectaculaire, le bel ensoleillement ayant fait place à des nuages noirs menaçants qui obscurcissaient le ciel. Ce qui ressemblait au grondement d'un train de marchandises, à l'ouest, s'avançait dans notre direction. Ma femme et moi avons pris le poste de radio pour écouter le bulletin météo et sommes descendus au sous-sol avec nos deux petits chiens.

Alors que j'allais jeter à nouveau un coup d'œil dehors, la pensée m'est venue de faire face à la tempête sur-le-champ. Les mots me sont venus comme une prière. Je les ai adressés à ce qui semblait être une tornade menaçante: « Si tu poursuis ta route dans notre direction, tu vas disparaître. Il n'y a rien ici dont tu puisses te nourrir. La colère, la cupidité, l'impureté, la malhonnêteté et consorts n'ont aucune existence ici. Ta fureur, ton chaos, ta violence et ta malveillance ont besoin de ces éléments pour t'alimenter, mais ils demeurent introuvables. Les animaux dans nos forêts sont inoffensifs et paisibles. Les plantes, les arbres et les fleurs n'ont rien qui puisse satisfaire tes besoins ou tes désirs. Dieu, le bien, est ici, et il n'y a rien d'autre que cette bonté. »

Lorsque je suis rentré, ma femme m'a dit que les météorologues de la radio conseillaient aux gens de se mettre à l'abri et de protéger leurs biens, non seulement contre des tornades éventuelles, mais également contre de violentes chutes de grêle que l'on attendait d'une minute à l'autre. Elle m'a rappelé que notre camionnette et notre camping-car étaient sans protection, et je suis donc allé les mettre à l'abri. Je ressentais une grande paix. J'ai déplacé la caravane très rapidement, sans problème. Je savais que Dieu veillait sur nous et sur toute Sa création, et que la prière protégeait tous ceux sur qui reposaient nos pensées.

Quand je suis retourné au sous-sol, ma femme m'a dit: « Le bulletin météo a complètement changé. » J'ai regardé par la fenêtre : le ciel noir et les sinistres prévisions avaient fait place à une belle journée. Tout cela en moins d'une heure. Trois jours plus tard, l'hebdomadaire local confirmait qu'une tornade s'était dirigée vers notre lieu d'habitation, cet après-midi-là, mais qu'elle s'était dissipée en chemin.

Le fait de savoir et d'affirmer avec persistance que le temps, discerné spirituellement, est l'œuvre de Dieu, l'Entendement, constitue un antidote efficace contre de mauvaises conditions climatiques. S'en remettre totalement à cette vérité diminue la peur, allège l'atmosphère et apporte la preuve que nous sommes tous maîtres des conditions atmosphériques et non l'inverse. Cette approche mettra finalement le climat en harmonie avec la scène humaine. Une météo stable et agréable n'est pas du domaine de l'impossible, c'est un phénomène inévitable.

A mesure que l'on comprendra et approfondira ce concept et qu'on l'appliquera dans ses prières quotidiennes, le temps cessera d'être perçu comme un adversaire redoutable pour devenir peu à peu ce que l'Esprit crée et maintient : un ami toujours prévisible et bienveillant.

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