La vie de Jésus-Christ a été caractérisée par la réalisation de guérisons spectaculaires de maladies de toutes sortes. La Science Chrétienne, découverte par Mary Baker Eddy, propose une réponse révolutionnaire et satisfaisante aux interrogations que suscitent ces guérisons. Elle met en relief le fait que Dieu est le Principe de la métaphysique, la cause de toute guérison. Mary Baker Eddy appelle les chrétiens à une réflexion profonde sur ce sujet à travers cette question qu'elle pose dans son ouvrage principal, Science et Santé avec la Clef des Écritures: « La Divinité intervient-elle en faveur d'un adorateur et refuse-t-elle son aide à un autre qui offre la même mesure de prière ? » (p. 12) La réponse est de toute évidence un NON catégorique. Quand nous prions pour une guérison, la Science Chrétienne nous incite à comprendre clairement Dieu en tant que Père universel et impartial dans Son amour pour chacun de Ses enfants bien-aimés que nous sommes. Dans cette optique, il ne peut être question de chercher à aider Dieu par l'utilisation de quelque procédé matériel que ce soit. C'est ce que j'ai constaté par exemple il y a un peu plus d'un an.
J'étais ce jour-là sur mon lieu de travail lorsque j'ai soudain ressenti un malaise qui se manifestait sous forme de frissons et de fébrilité dans les membres inférieurs. Sans en parler à qui que ce soit, je me suis retiré dans un véhicule de notre compagnie, non utilisé pendant la journée, afin de pouvoir prier tranquillement pour ma guérison, comme j'ai l'habitude de le faire chaque fois que je suis confronté à un problème. J'ai donc reconnu que j'étais, en ce moment même, en présence de Dieu et que mon bien-être était sous Son parfait contrôle. Je pouvais donc m'attendre, sans crainte, à Son secours, parce que ma relation à Lui était indestructible (voir Science et Santé, p. 470). Certains symptômes disparurent, mais les frissons persistaient. Ne pouvant pas m'absenter trop longtemps de mon poste et refusant d'accorder à la maladie le pouvoir de limiter ma liberté, je suis retourné dans mon bureau où m'attendaient plusieurs documents à signer, ceci étant l'une de mes activités journalières principales. À cause des frissons, je n'arrivais pas à signer les documents. J'ai obtenu alors de mon chef hiérarchique la permission de rentrer à la maison. Auparavant, il m'a offert ce qu'il estimait être une cure contre la grippe dont je semblais souffrir à ses yeux. Mais j'ai décliné son offre, ayant appris depuis des années à recourir plutôt à Dieu pour tout problème de santé. J'en suis venu en effet à considérer que Dieu n'est pas une alternative, mais l'unique source de guérison.
Arrivé chez moi, je me suis tourné vers Dieu, reconnaissant de savoir que je ne pouvais être séparé de Lui ni être privé de Son amour. Je reconnaissais qu'Il avait non seulement la bonne volonté de me maintenir en bonne santé, mais aussi tout le pouvoir et toute la compétence pour le réaliser. Je me suis appuyé, entre autres, sur un passage d'Ésaïe qui m'a fait entrevoir que Dieu nous aime et nous aimera toujours: « Quand les montagnes s'éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s'éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l'Éternel, qui a compassion de toi. » (54:10) L'idée, trouvée dans Science et Santé, que « rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer » mon être réel m'a aussi beaucoup apporté. La phrase complète est la suivante: « La transmission de la maladie ou de certains traits caractéristiques de l'entendement mortel serait impossible si ce grand fait de l'être était compris, savoir que rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu. » (p. 228)
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