J'aime la manière dont Mary Baker Eddy associe la maladie, le péché, le chagrin et la mort à « un sens mortel d'absence de la lumière », une perception mortelle (voir Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 215). Elle explique, à l'inverse, que « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait... » (voir ibid., p. 476), autrement dit, il voyait tout à partir du discernement spirituel. Il savait ce que Dieu sait à propos de Son image et de Sa ressemblance, l'homme et la femme de Sa création, qui ne peuvent en réalité être touchés par aucun mal. La maladie, ainsi perçue comme une illusion, n'existe pas dans le règne de la compréhension spirituelle, la conscience illuminée. J'ai constaté toutefois que, lorsqu'une guérison ne s'effectue pas immédiatement, il est nécessaire d'insister pour aimer Dieu par-dessus tout et mettre en partique dans la vie quotidienne les faits spirituels que nous comprenons déjà.
À titre d'exemple, voici une expérience que j'ai vécue il y a à peu près dix ans. Un matin, je me suis réveillée avec un mal d'oreille intense. J'ai prié pour reconnaître que la matière, étant inintelligente, ne pouvait souffrir. Puisque la fonction de l'oreille consiste à écouter, je me suis assurée que j'écoutais consciencieusement les anges ou pensées divines. J'ai prié avec l' « exposé scientifique de l'être », qui commence ainsi: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie... » (ibid., p. 468) Je m'appliquais à reconnaître constamment la totalité et la plénitude de l'Amour et la perfection de l'homme, l'idée de Dieu. Pourtant la douleur ne s'atténuait pas. Aussi ai-je renouvelé mes efforts dans ma prière. Je me suis agenouillée mentalement pour entendre ce que j'avais à apprendre. Alors, une intuition spirituelle merveilleuse jaillit dans ma pensée, sous la forme d'une phrase de Science et Santé: « La Vérité, la Vie et l'Amour sont une loi d'annihilation contre tout ce qui leur est dissemblable, parce qu'ils n'expriment rien d'autre que Dieu. » (p. 243) Ce fut comme si la lumière perçait les ténèbres de la crainte. La Vérité, la Vie et l'Amour, synonymes de Dieu, sont une loi d'annihilation du mal ! Ils exigeaient de moi que je les exprime ! Dieu étant l'unique cause et l'homme Son effet, je compris que je reflétais Dieu sans détour et avec immédiateté.
Puisque c'était le week-end et que mon mari et moi avions travaillé toute la semaine, ce qui comprenait pour ma part une étude assidue et persistante de la Science Chrétienne, j'ai senti que je pouvais me reposer sur ces prières, me sentir libre et sortir en compagnie de mon mari. J'honorais la Vie, Dieu, en exprimant la joie, le bonheur et la créativité.
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