Pendant que la Conférence sur le Climat se déroulait fin 2009 à Copenhague, une autre conférence avait également lieu au Danemark. Il s'agissait des « Nouvelles tendances pour une économie durable ». Il y était question de la manière dont l'économie, l'environnment et la société peuvent s'allier pour créer ce qu'on appelle « des communautés durables durables ».
Autrefois, les entreprises, l'économie et la société agissaient souvent de façon isolée, ce qui menait parfois à des décisions contradictoires. J'avais tendance à penser que la durabilité n'était qu'un autre mot forgé par les média pour décrire la survie des entreprises dans les circonstances financières difficiles que nous connaissons actuellement. Ce que j'ai maintenant compris, c'est qu'il s'agit en fait d'un signe annonçant un changement de pensée: un effort pour que non seulement les informations circulent mais aussi pour qu'on trouve des solutions qui vont vraiment transformer la société. En conséquence, au lieu d'être contre l'environnement, les entreprises tâchent de voir comment créer des emplois « verts »; et ceux qui soutiennent l'environnement se demandent comment leur travail peut aider à la création de ces emplois. À leur tour, ces emplois subviennent aux besoins humains dont la société s'inquiète tant.
De tels efforts optimisent les resources de chacun et peuvent souvent atténuer la compétition entre les différents secteurs, en encourageant la compréhension mutuelle. Ils permettent également d'apaiser la crainte de la population, car les gens sont souvent désorientès par des rapports ou des promesses contradictoires.
Pourtant, il y a encore d'importantes questions: Les changements interviendront-ils assez tôt pour sauver l'environnement ? Les gens pourront-ils s'adapter assez rapidement ? La qualité de vie (si elle est durable) sera-t-elle acceptable ? Même des efforts humains bien intentionnés sont fondamentalement limités par la nécessité de travailler avec des ressources limitées et avec des groupes de personnes qui pourraient vouloir tirer la couverture à elles (privant les autres de leur part de gâteau). Toutefois, pour une solution vraiment durable, nous avons la possibilité de prier afin que nos efforts s'élèvent audessus de tout cadre de référence matérielle, pour atteindre une vue spirituelle apportant une inspiration et des ressources nouvelles.
Pour moi, la réponse à ces questions se trouve dans une promesse que Mary Baker Eddy a faite dans la toute première page de la préface de son livre Science et Santé: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » (p. vii) S'appuyer sur le « soutien constant », le seul Dieu tout-puissant, ne nous aide pas seulement à nous débrouiller face à nos problèmes actuels ni à retourner à des positions passées qui nous convenaient. Le résultat promis est un changement radical qui apporte des bienfaits innombrables. On n'est plus l'esclave des limitations physiques liées à un monde matériel. Au contraire, on voit chaque aspect de la vie humaine en termes spirituels, dirigé par la sollicitude aimante de l'Entendement divin.
Cela ne veut pas dire qu'on doive cesser de se soucier des emplois verts ou d'autres bonnes décisions. Au contraire, cela affûte la capacité de discerner entre ce qui est vraiment important et ce qui est plus futile, et permet de voir le gouvernement du « soutien constant ». En réalité, nous avons tous accès à l'éternelle abondance de la bonté de Dieu. Mais cela demande que nous priions sincèrement de manière à percevoir comment cela s'exprime pour le traduire ensuite en concepts qui répondront aux besoins humains.
Si nous prenons des décisions inspirées par Dieu, un monde plus ordonné et plus durable en résultera naturellement. C'est une question d'équilibre. Et le fondement de cet équilibre est Dieu, l'Entendement qui sait tout, qui est là pour nous guider vers les choix d'où découleront la durabilité si nécessaire à notre présent et à notre avenir. Lorsqu'il reconstruisait les murs de Jérusalem, Néhémie, dans ses prières, évoquait le secours que Dieu avait déjà apporté par le passé. En parlant des enfants d'Israël, il dit: « Pendant quarante ans, tu pourvus à leur entretien dans le désert, et ils ne manquèrent de rien... » (Néhémie 9:21) Les prières de Néhémie furent entendues et les nôtres peuvent l'être aussi.
Des solutions matérielles semblent souvent très tangibles et fiables, même si on n'est pas sûr du résultat. Or, seule une approche spirituelle peut fournir le vrai discernement qui nous montre où placer nos ressources. Ce qui nous aide à faire face au changement et à prendre des décisions inspirées par Dieu, c'est l'immuabilité de la bonté divine éternelle et omnipotente. Rien ne peut s'immiscer dans Sa plénitude spirituelle et nous séparer de ce qu'Il nous donne à chaque instant.
Ce qui nous aide à faire face au changement et à prendre des décisions inspirées par Dieu, c'est l'immuabilité de la bonté divine éternelle et omnipotente.
Dans le royaume de Dieu, tout est en parfait équilibre, soutenant durablement Sa création, y compris chacun de nous. Nous pouvons chaque jour écouter Ses directives, ce que Mary Baker Eddy a décrit comme « la douce petite voix de la Vérité qui se fait entendre » (Science et Santé, p. 323). La Vérité nous guidera pour que nous fassions ce qui est nécessaire afin d'obtenir la paix et le bonheur, maintenant et à tout jamais. Le « soutien constant » est à l'œuvre dès maintenant.
