Après avoir connu la Science Chrétienne par un ami, j'ai commencé à me rendre aux cultes du dimanche et aux réunions de témoignages qui se tenaient tous les mercredis soir. Dans ces réunions, j'entendais des gens décrire comment ils avaient été guéris par la prière seule et j'apprenais beaucoup d'autres vérités sur cette religion, nouvelle pour moi.
Peu de temps après, ma femme a accouché d'un enfant dont les testicules n'étaient pas apparents. Il pleurait beaucoup et j'étais vraiment triste et mal à l'aise. Nous sommes allés voir un médecin qui, après examen, nous a dit que le cas était sérieux, et qu'il fallait que l'enfant subisse une opération chirurgicale en vue de remettre les testicules en place. Mais, avait-il ajouté, il fallait attendre trois mois pour que le bébé grandisse un peu et que l'opération soit possible. J'ai alors commencé à chercher des solutions ça et là, en dehors de la médicine moderne ou traditionnelle.
Je lisais chaque jour le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy et la Bible avant de me coucher. Au cours de ces lectures, j'étais impressionné par des récits de guérisons effectuées par Jésus, notamment celle du paralytique (Matthieu 9:2-8) et celle des dix lépreux (Luc 17:11-19). Je parlais de ces récits à mon épouse et également de guérisons que j'avais entendues dans des réunions de témoignages ou lues dans le Héraut.
Un certain jour, je demandai à mon épouse si nous ne pourrions pas nous rendre chez un praticien de la Science Chrétienne pour le cas de notre fils. Elle me répondit qu'elle ne pouvait y aller, car personne jusqu'à ce jour «ne peut prétendre égaler Jésus-Christ sur tous les plans ». Ne pouvant pas l'obliger, je continuai simplement de prier.
Un jour, je suis tombé sur ce passage de la Bible: « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ.» (II Cor. 10:5) Ce passage m'a rassuré, et convaincu que Dieu était le seul Maître en toute circonstance et en toute situation. Ma peur avait cédé, et j'étais en paix. Ma prière incluait également la réalisation que mon épouse était une idée divine et exprimait toutes les qualités de Dieu, y compris la réceptivité au message du Christ. Ma pensée à l'égard de ma femme avait changé. Je commençais à vraiment la voir comme une idée divine, douée de toute la compréhension spirituelle. Les jours passaient, et le rendez-vous chez le médecin approchait. Mon épouse alla s'enquérir auprès du médecin du coût de l'intervention et de tout ce qu'il fallait se procurer en prévision de l'opération.
Quand le prix à payer nous a été communiqué, j'ai une fois de plus demandé à mon épouse si elle pouvait accepter que l'on se rende d'abord chez un praticien. Elle accepta cette proposition. Je me rendis donc chez un praticien pour prendre un rendez-vous. Il nous reçut le jour même, à 20 h 30. Il écouta attentivement le récit de mon épouse, nous posa quelques questions et se mit à prier. L'enfant dormait sur le dos de sa mère.
Après quelques bonnes minutes de prière silencieuse, le praticien nous dit en substance: « Dieu est Tout-en-tout. Il ne crée jamais rien d'incomplet ni personne qui inclue des erreurs, car dans la perfection divine, il ne peut y avoir d'erreur. L'homme est complet et exprime la réalité divine. Rentrez chez vous, votre fils est bien portant. Il est l'image et la ressemblance du Dieu Tout-Puissant. Il n'y a rien à craindre. » Après les nombreux témoignages que j'avais entendus, lus et vécus, ces paroles du praticien nous ont confortés dans l'assurance que la guérison allait avoir lieu.
Le lendemain matin, une des sœurs de mon épouse qui avait l'habitude, chaque jour, de regarder particulièrement cette partie du corps de l'enfant, constata un changement miraculeux. Elle cria fort et attira l'attention des curieux qui s'assemblèreent autour de l'enfant et constatèrent que les organes étaient bel et bien en place. La guérison était totale. Ce fut une très grande joie dans ma famille et un grand étonnement dans tout le quartier. Ma femme était remplie de joie, et a exprimé une profonde gratitude envers notre Père-Mère Dieu pour cette guérison qu'elle considérait un « miracle » et dont son propre fils était bénéficiaire. Pour moi, ce n'était pas un miracle, mais l'application de la loi divine toute-puissante. Le jour du rendez-vous avec le médecin arriva et mon épouse s'y rendit avec l'enfant. Après l'avoir examiné, il s'étonna de voir l'enfant parfaitement normal. Il demanda ce qui s'était passé et mon épouse lui fit le récit de la visite chez le praticien et de sa prière. Il demanda à me voir. Je confirmai le récit de mon épouse. Il chercha ensuite à savoir comment se faisaient les prières en Science Chrétienne. Je partageai avec lui ce que j'en savais, et lui remis un exemplaire de Science et Santé et quelques exemplaires du Héraut.
Cet enfant est aujourd'hui à l'université.
Moi-même, au vu de cette guérison, j'ai embrassé l'étude de la Science Chrétienne. Cette étude m'a apporté depuis davantage de guérisons, ainsi que la paix du cœur basée sur la compréhension qu'il n'y a pas de problème sans solution, le Christ ayant déjà enlevé la pierre qui barrait la porte de l'espérance humaine (voir Science et Santé, p. 45).
Je rends grâce à notre Père-Mère Dieu, à Jésus-Christ, et à Mary Baker Eddy qui a découvert cette Science et l'a mise à la disposition du monde entier.
Kinshasa, R. D. Congo
