J'avais tourné en rond dans la forêt qui se trouvait derrière mon dortoir, au moins une douzaine de fois... traversant le petit pont de bois, marchant le long du ruisseau bondissant, au milieu des peupliers qui scintillaient dans le vent d'automne. Mais comme j'étais au téléphone avec mon père depuis une heure, j'avais à peine remarqué la beauté de l'endroit.
La maison me manquait.
C'était ma première année à l'université, et nous étions en automne. Je vivais à près de 5 000 kilomètres de chez moi, et je me sentais extrêmement seul et brutalement déconnecté de toutes les bonnes choses que j'avais vécues durant les dix-huit années qui venaient de s'écouler. Je rêvais de me retrouver là où ma vie avait été remplie d'amour, d'amitié et de joie.
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