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Article de couverture

EN AFRIQUE COMME AILLEURS: LE POUVOIR DES IDÉES

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2009


En 1997, je gérais mon propre centre de langues. Mais au début du mois de juin, la situation politico-économique de mon pays, le Congo, était telle que je me suis retrouvé sans aucune activité. Selon les apparences, l'environnement n'était plus du tout favorable au succès de mon entreprise. Le sens de pénurie hantait mes pensées. Une question me revenait: « Sans ressources, comment arriverai-je à remonter mon école ? » À cette époque cependant, j'apprenais progressivement, par mon étude de la Science Chrétienne, que l'Esprit infini, Dieu, ne peut en aucun cas être conscient du manque de bien. Et que dans la mesure où nous nous efforçons de comprendre qu'en tant qu'en tant de Dieu nous ne sommes jamais séparés de cette suprême Intelligence de l'univers, de l'Entendement infini, la croyance au manque disparaît de notre conscience. À l'opposé, le sens de la plénitude du bien infini s'accroît et nous prenons conscience de la toute présence divine. Nous reconnaissons alors que Dieu seul contrôle tout. C'est ce que je me suis efforcé de reconnaître.

L'étude de la Bible m'a aidé à prier avec plus d'inspiration. Lorsque par exemple Agar, dans son périple à travers le désert, sentit que l'eau de l'outre était épuisée, elle eut peur pour la vie de son enfant. Elle éleva la voix et pleura. Aussitôt « l'ange de Dieu », autrement dit une idée ou intuition spirituelle, appela Agar du ciel et lui révéla que le lieu où elle se trouvait n'était pas sans ressources. Les Écritures disent: « Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant. » (voir Genèse 21:8-19)

Je désirais que mes yeux s'ouvrent aussi afin que je puisse sortir de la crise que je traversais, lorsqu'un matin la présence d'un véhicule attira mon attention. Ses propriétaires, deux commerçants, venant des villages du nord, étaient au bord du découragement. Chaque matin, leur camion se postait là devant la parcelle où je réside. Ils criaient pour alerter des clients potentiels et vendre leurs pains de manioc. Malheureusement, le quartier était désert et la rue peu passante était trop étroite pour que leur camion puisse s'approcher davantage du cœur du marché, qui s'étendait bien au-delà de la rue. À trois reprises, ils n'avaient pas trouvé d'acheteurs et la marchandise avait pourri. Je leur proposai de stocker la marchandise dans ma parcelle pour que je puisse ensuite, petit à petit, la vendre à l'intérieur du marché. Ils acceptèrent et c'est ainsi que je devins commerçant, participant à la microéconomie des villages et de mon secteur. Un peu moins d'un an plus tard, grâce à l'argent ainsi gagné, je pus remonter mon centre de langues.

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