Un jour d'octobre 2007, à quatre heures du matin, j'ai été réveillée par un bruit venant des boxes des chevaux situés à une cinquantaine de mètres de la maison. Je me suis levée, j'ai attrapé mon portable et me suis rendue sur place. Et là, j'ai trouvé mon cheval couché dehors, transpirant abondamment et ayant l'air de souffrir beaucoup. Il se roulait sur lui-même, symptôme d'un problème de digestion semblable à celui qui avait provoqué la mort d'un autre cheval quelques mois auparavant au même endroit. Tout d'abord j'ai paniqué. J'ai essayé de le faire se lever mais il a continué à se rouler sur lui-même, ce qu'il ne fallait surtout pas qu'il fasse !
J'ai l'habitude de me tourner vers Dieu pour trouver la guérison et j'ai eu des preuves formidables de l'efficacité du traitement en Science Chrétienne tout au long des années mais cette nuit-là, me sentant incapable de prier moi-même, j'ai appelé un ami qui est toujours prêt à aider par la prière. Très calme, il a exprimé beaucoup de douceur et d'affection et m'a cité entre autre ce passage de Science et Santé: « ... rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être... » (p. 228) J'ai raccroché mais à la vue de la souffrance de mon cheval la crainte m'a de nouveau envahie. Je l'ai donc rappelé. Et là il m'a dit: « Ta crainte ne peut pas changer la Vérité ». Cette phrase m'a littéralement réveillée au fait que la perfection de la création de Dieu ne peut jamais changer, sous aucune circonstance. Cet ami a aussi ajouté: « On peut penser à la vérité au sujet de la digestion comme étant l'activité de Dieu ». Je me suis accrochée à cette idée que toute activité est sous la direction divine. Et ma peur a diminué. Mon ami m'a ensuite encore dit: « Personne n'a fait d'erreur, il n'y a pas d'erreur dans le Royaume de Dieu », et cela m'a vraiment frappée car je venais justement de me demander si quelqu'un n'avait peut-être pas fait l'erreur de laisser ce cheval manger trop de pommes. Cette coïncidence fut pour moi la preuve qu'un seul Entendement était présent là même et nous parlait à mon ami et à moi.
Mon ami m'assura de son soutien par la prière. J'ai alors été tentée d'appeler le vétérinaire, mais j'ai aussitôt décidé de prendre fermement position pour la Vérité et de me tourner complètement vers Dieu. Entre parenthèses, le vétérinaire appelé quelques mois auparavant pour les mêmes symptômes chez un autre cheval n'avait pas pu le sauver. Mais ce n'est pas pour cette raison que j'ai décidé de persister dans la prière: c'est parce que j'aimais mon cheval et voulais vraiment pour lui une guérison rapide et efficace.
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