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LA GUÉRISON DE MON CHEVAL

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2009


Un jour d'octobre 2007, à quatre heures du matin, j'ai été réveillée par un bruit venant des boxes des chevaux situés à une cinquantaine de mètres de la maison. Je me suis levée, j'ai attrapé mon portable et me suis rendue sur place. Et là, j'ai trouvé mon cheval couché dehors, transpirant abondamment et ayant l'air de souffrir beaucoup. Il se roulait sur lui-même, symptôme d'un problème de digestion semblable à celui qui avait provoqué la mort d'un autre cheval quelques mois auparavant au même endroit. Tout d'abord j'ai paniqué. J'ai essayé de le faire se lever mais il a continué à se rouler sur lui-même, ce qu'il ne fallait surtout pas qu'il fasse !

J'ai l'habitude de me tourner vers Dieu pour trouver la guérison et j'ai eu des preuves formidables de l'efficacité du traitement en Science Chrétienne tout au long des années mais cette nuit-là, me sentant incapable de prier moi-même, j'ai appelé un ami qui est toujours prêt à aider par la prière. Très calme, il a exprimé beaucoup de douceur et d'affection et m'a cité entre autre ce passage de Science et Santé: « ... rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être... » (p. 228) J'ai raccroché mais à la vue de la souffrance de mon cheval la crainte m'a de nouveau envahie. Je l'ai donc rappelé. Et là il m'a dit: « Ta crainte ne peut pas changer la Vérité ». Cette phrase m'a littéralement réveillée au fait que la perfection de la création de Dieu ne peut jamais changer, sous aucune circonstance. Cet ami a aussi ajouté: « On peut penser à la vérité au sujet de la digestion comme étant l'activité de Dieu ». Je me suis accrochée à cette idée que toute activité est sous la direction divine. Et ma peur a diminué. Mon ami m'a ensuite encore dit: « Personne n'a fait d'erreur, il n'y a pas d'erreur dans le Royaume de Dieu », et cela m'a vraiment frappée car je venais justement de me demander si quelqu'un n'avait peut-être pas fait l'erreur de laisser ce cheval manger trop de pommes. Cette coïncidence fut pour moi la preuve qu'un seul Entendement était présent là même et nous parlait à mon ami et à moi.

Mon ami m'assura de son soutien par la prière. J'ai alors été tentée d'appeler le vétérinaire, mais j'ai aussitôt décidé de prendre fermement position pour la Vérité et de me tourner complètement vers Dieu. Entre parenthèses, le vétérinaire appelé quelques mois auparavant pour les mêmes symptômes chez un autre cheval n'avait pas pu le sauver. Mais ce n'est pas pour cette raison que j'ai décidé de persister dans la prière: c'est parce que j'aimais mon cheval et voulais vraiment pour lui une guérison rapide et efficace.

Dans ma prière, j'ai revendiqué que la Vie est Dieu et que la santé véritable se trouve en Dieu, puisqu'elle est, en réalité, la conscience de la présence de Dieu, le bien infini. À partir de ce moment-là, j'ai détourné mon attention de ce qui semblait se passer sous mes yeux et j'ai cessé d'essayer d'empêcher le cheval de se tourner; je me suis agenouillée et j'ai pris sa tête transpirante sur mes genoux. J'ai prié consciencieusement en sachant que Dieu, qui est Tout et partout, gouverne et constitue tout: le cheval, sa digestion, et moi-même. J'ai su que Son Amour remplit tout l'espace, de la molécule mentale à l'infini, que toute vraie activité, y compris cette prière est Son activité. Consciente de ces vérités, j'ai écouté attentivement et médité les pensées que Dieu m'envoyait petit à petit. J'ai fait face à l'angoisse devant la souffrance de mon cheval, et la pensée m'est venue que cette souffrance faisait partie de la croyance à une existence matérielle et n'avait aucune place dans la réalité spirituelle infinie. J'ai continué ainsi durant peut-être une heure. Ma perception de la situation a commencé à changer, j'ai senti la présence de Dieu. Au bout d'un moment, j'ai réalisé que le cheval s'était calmé. La sueur avait cessé de perler. Sa respiration était à nouveau naturelle. Un moment après il a levé la tête, je l'ai caressé. Il s'est levé. Il était guéri. Il semblait tout surpris. C'était comme si, en réalité, rien ne l'avait jamais touché. Je l'ai brossé et lui ai parlé, puis j'ai chanté des cantiques: le jour se levait. Et là, mon cheval semblait si heureux, si paisible ! Il a mis doucement sa tête dans mes bras — chose que les chevaux ne font que rarement — et s'est frotté tendrement contre moi. Il se porte très bien depuis, et ceci jusqu'à ce jour.

Mon cœur déborde de gratitude pour cette preuve indiscutable de l'impuissance des lois matérielles et de la Toute-Puissance du Bien.


Je suis l'ami dont il est question dans ce témoignage. Je n'ai pas cherché à corriger quoi que ce soit du tableau matériel qui se présentait, je n'ai pas vu un cheval qui souffrait ni une amie angoissée. Je savais que rien ne pouvait me faire croire que cela puisse être vrai. La souffrance n'est absolument pas créée ni envoyée par Dieu, elle n'est donc pas réelle. Et j'ai raccroché le téléphone en me réjouissant de connaître cette grande Vérité: « La réalité est spirituelle, harmonieuse, immuable, immortelle, divine, éternelle » (Science et Santé p.335). Je sentais chaque mot que je disais, je savais que c'était vrai et un sentiment plein d'amour a envahi mon cœur. Quelque temps après, quand mon amie m'a rappelé pour me dire que tout était O.K., pour moi ce n'était pas une surprise. C'était seulement la confirmation de la Vérité que je savais déjà.

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