Il était 20 heures 30 et j'étais sur le chemin du retour après mon travail de nurse de la Science Chrétienne en région parisienne. Il faisait noir et je marchais d'un pas assez soutenu, car je n'avais pas encore dîné et j'avais hâte de rentrer chez moi.
Juste avant d'arriver à la maison, sur un petit chemin sans éclairage, j'ai entendu quelqu'un qui courait très vite derrière moi. À peine ai-je eu le temps de me pousser sur le côté pour le laisser passer, que cet homme s'est jeté sur moi par derrière et m'a serré la tête et le haut du corps avec ses bras. « Ne crie pas, ne crie pas » m'a-t-il ordonné, et j'ai cru comprendre qu'il voulait me prendre mon sac à main.
Mon unique réaction fut de me pencher légèrement en avant et d'affirmer à haute voix ce que je savais être la vérité spirituelle concernant la situation, le fait que j'étais en sécurité en Dieu. À vrai dire j'étais trop surprise pour crier. Je ne pouvais ni ne voulais croire qu'une telle chose puisse m'arriver. Moi qui aime tout le monde ! Cela ne pouvait pas être vrai. Et me défendre en me battant avec lui ? Cela ne m'est pas venu à l'esprit. Mon étude de la Science Chrétienne m'a appris comment me défendre efficacement par la prière contre toute agression malveillante. J'ai pris conscience que dans la réalité spirituelle je n'étais pas confrontée à un agresseur, mais à une suggestion impersonnelle prétendant que le mal fait partie de la création de Dieu. Et j'ai done remplacé cette suggestion que quelqu'un puisse vouloir me faire du mal, par la vérité que chaque enfant de Dieu est sous la protection divine à chaque instant de sa vie. Je disais donc haut et fort (je ne me rappelle plus exactement l'ordre dans lequel j'ai dit ces phrases): «Dieu est ici avec moi. Dieu est ma vie. Dieu est Tout-en-tout. » Mon agresseur, lui, disait: « Je m'en fous ! » Mais je refusais mentalement d'accepter que cette situation puisse exprimer la réalité divine, et je continuais à parler, et lorsque j'ai prononcé les mots: « Jamais je ne pourrai être en dehors de la sollicitude divine », il m'a lâchée — comme ça, sans rien me prendre, et il s'est enfui par où il était arrivé.
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